Paris, le 6 juillet dernier, Amina Sboui publie sur Facebook une image d’elle cheveux et sourcils rasés. Sur son profil, elle poste qu’un homme l’aurait sortie de force du métro en l’emmenant dans une ruelle près de la Place Clichy où l’attendaient 4 autres agresseurs, d’après elle, extrémistes musulmans. Ils l’auraient agressée et auraient tondu ses cheveux et ses sourcils.
Amina a porté plainte et près de deux mois de procédure s’en sont suivis avant qu’elle ne réagisse et avoue tout à l’association les Effrontées : elle a menti, elle a tout inventé. Elle rédige alors une lettre au journal Libération pour tout avouer de manière officielle.
Une adolescente perdue et solitaire
Suite à une arrestation en Tunisie, Amina a dû quitter le pays précipitamment. Arrivée en France, elle a vécu quelque temps avec les Femen, qu’elle a quittés. Elle n’avait plus de lieux où résider et a été accueillie par une dame. Sans argent, sans famille, sans amis, la jeune fille se perd. Amnesty International lui donne une bourse de 500 € par mois, mais cela l’aide à peine à survivre à Paris.
Amina Sboui est actuellement en garde à vue et sera jugée le 8 octobre prochain pour dénonciation mensongère. Elle risque 6 mois de prison et 7500 € d’amende.
La lettre :