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Grand Angle

Agrumes, tomates, farine de poisson constituent l'essentiel des exportations marocaines vers la Russie

Les exportations du Maroc vers la Russie concernent essentiellement les produits agroalimentaires et halieutiques. Malgré la volonté de Rabat de grignoter plus de parts dans cet immense marché, force est de constater qu'elles restent peu importantes et pas vraiment diversifiées. Détails.

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Le Maroc veut s'ouvrir plus d'opportunités vers la Russie. Mardi, Le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch s'est entretenu, à Rabat, avec son homologue russe Nikolai Fiodorov (Agriculture) et le président de l'Agence russe des pêches, Ilya Shestakov. L’entretien portait sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine agricole et de la pêche maritime, indique la MAP.

Rabat veut ainsi saisir l’opportunité d’exporter plus sur le marché russe qui représente l’un des plus importants au monde. En 2013-2014, les importations agricoles de la Russie en provenance du Maroc ont enregistré une forte progression (40%), a rappelé le ministre russe. Une bonne performance mais qui peut encore être améliorée si le royaume parvient à diversifier ses exportations vers ce marché.

Agrumes, tomates et produits halieutiques au premier plan

En effet, les exportations marocaines concernent essentiellement le secteur agroalimentaire, et en très grande majorité des agrumes. Ces derniers représentent une part de 71 % de la valeur des produits agricoles qui vont en Russie, alors que les tomates constituent une part de 12 %. Quant aux produits halieutiques, ils représentent 15 % avec une part de 10% pour la farine de poisson 4% pour les poissons congelés. Au total, 97% des exportations marocaines vers la Russie portent sur les produits agroalimentaires. La fédération de Russie qui s’accapare 6% des exportations du royaume arrive ainsi en seconde position après l’UE (62,7%).

Selon L’Economiste, le marché russe, rien qu'en fruits et légumes, atteint environ 11 milliards de dollars. En termes de valeur, le Maroc ne couvre que 3,2% des besoins de ce marché alors que Moscou a augmenté de 51% la valeur de ses exportations vers le royaume pour atteindre 1,5 milliard de dollars. Un déficit commercial relativement important pour le royaume qui pourrait trouver des moyens d'augmenter sa part de marché en diversiant les produits exportés. Ce choix semble aujourd'hui d'autant plus à la portée du Maroc, aujourd'hui, avec le récent embargo russe sur les produits agroalimentaire des pays de l’Union Européenne.

Quoique, pour le secrétaire général du département de l’Agriculture, Mohamed Seddiki, cité par la même source, «… si cette situation peut paraitre, a priori, avantageuse pour le Maroc, nous ne pouvons en aucun cas nous baser sur cela pour améliorer notre pénétration du marché russe».

russie
Auteur : georges
Date : le 18 septembre 2014 à 09h52


Il y a longtemps que le Maroc aurait du
essayer de rentrer dans le marché Russe
mais evidement ce n'est pas avec le systeme bancaire qui a le trouillometre à zero quand il ne s'agit plus de financer des agglos , des immeubles qui vont s'effondrer un jour !!!!
Pour avncer faut du risque un peu , du courage , de l'organisation , pas de corruption , ni de retards, de la parole,
de la qualité , du sérieux et çà pour le faire faut vouloir se pousser aux fesses , ce qui n'est pas tout a fait le style de certains ,conséquences , resultats faibles et c'est normal .
LES ANANISTES JUSQU'A LA MOELLE
Auteur : MOROCCAN 68
Date : le 17 septembre 2014 à 20h59
Ou sont les compétences , les dirigeants politiques et économiques marocains sont des ( ANANISTES) , que leurs petites personnes qui comptes pas le pays ( MAROC) , pour eux le Maroc n'est pas leurs pays , mais une colonie à se faire du blé .
Les hommes d'affaires occidentaux ou asiatiques investissent leurs gains pour créer de la richesse et de l'emploi pour leur peuple , ce n'est pas le cas des hommes politiques et hommes d'affaires marocains .
Logique inversée
Auteur : Hamza
Date : le 17 septembre 2014 à 19h21
L'agriculture marocaine et ses décideurs ne mettent pas toujours la logique marketing dans leur stratégie export.

Les attentes du marché russe sont différentes des autres marché sur de nombreux points. Les habitudes des consommateurs russes sont différentes, et les fournisseurs marocains n'écoutent pas assez les attentes du marché russe. Une études minutieuse devrait être menée en Russie afin d'adapter la production marocaine aux exigences russes.

Il faut inverser la logique, mais ça demande des moyens, de la souplesse, et un nouvel état d'esprit des commerciaux et producteurs marocains. Et aussi un accompagnement spécifique.
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