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Grand Angle

Maroc : Les diplômés sans emploi demandent leur part des prêts accordés au gouvernement pour soutenir le marché du travail

En l’espace de deux semaines, le Maroc a eu 100 millions de dollars de la Banque mondiale et 50 M euros de l’Agence française de développement. Deux prêts dédiés exclusivement à booster l’emploi. Les diplômés qui protestent quotidiennement devant le parlement exigent leur part de cet argent. Seulement, tous ces millions en devises ne sont pas destinés à la fonction publique. Loin de là.

Publié
Diplomés chômeurs devant le Parlement / DR
Temps de lecture: 2'

C’est la rentrée pour les diplômés sans emploi. Alors qu’aujourd’hui, le tribunal de première instance de Rabat a reporté jusqu’au 15 octobre le procès de 9 de leurs camarades poursuivis par la justice pour diverses accusations, les DSE brandissent une nouvelle carte : les prêts internationaux accordés au gouvernement Benkirane destinés à l’amélioration du marché du travail.

Le 26 août, «Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un projet d’un montant de 100 millions de dollars pour appuyer les efforts engagés par le gouvernement marocain pour stimuler l’embauche et améliorer la qualité des emplois», annonçait un communiqué de la BM. Le 10 septembre, c’est autour de l’Agence française de développement de consentir un prêt de 50 millions euros pour soutenir financièrement le programme «emploi et développement de compétences» lancé par le cabinet Benkirane.

Compte tenu que cette somme d’argent est destinée au marché du travail, les associations des DSE demandent qu’une part leur soit réservée. Elles disent craindre que ces millions en devises ne soient affectés à combler une partie de déficit ou répartis entre les jeunesses partisanes des composantes de la majorité. 

Améliorer l’emploi ne signifie pas plus d’embauches dans la fonction publique

Cette mise en garde des diplômés sans emploi n’est en fait que le prolongement de l’initiative entreprise il y a quelques mois, en sollicitant l’intervention de la délégation de l’Union européenne à Rabat dans le bras de fer qui les oppose au gouvernement Benkirane.

Toutefois, il est lieu de noter que ni les 100 M $ de la Banque mondiale ni les 50 M € de l’AFD ne sont destinés à la fonction publique. Les deux prêts visent essentiellement à encourager les initiatives privées des jeunes, et ce, en leur permettant une meilleure adéquation de leurs compétences produites par le système de formation professionnelle aux besoins du marché du travail.

La principale revendication des diplômés sans emploi, à savoir une intégration dans la fonction publique, de surcroît sans passer de concours, n’est pas mentionnée dans la liste des objectifs des deux prêts. 

!
Auteur : participant
Date : le 16 septembre 2014 à 16h24
une majorité entre eux veut un poste dans l'administration à vie pour se planquer .

certains mouvements essayent de décrédibiliser l'état sur la gestion des fonds , et d'impliquer des étrangers dans cette gestion.
Je pense que les marocains n'apprécient pas cette façon de faire , les commentaires précèdent le prouve.

Certains refusent de postuler dans le privé , car comme ils disent , il n' y a pas la sécurité de l'emploi : hallucinant comme discours.
un poste à vie bssif !
Nein !


il faut leur dire qu'on est pas en Algérie , ou la phrase courante du moment :" je veux ma part du gâteau" et dés qu'un trouble apparait dans une région , on embauche tt le monde.





!
Auteur : participant
Date : le 16 septembre 2014 à 16h11
on est pas en Algérie , cette année tout le monde demande sa part , quelques barils ....

c'est la phrase courante en Algérie : "Ma part du gâteau"

et boutef a distribué des dinars à gogo.

ce n'est pas notre mentalité au Maroc, par contre on doit tout faire pour proposer des emplois constructifs et productifs à ses chômeurs ..

mais le discours : "je veux ma part" , il est inadmissible. il faut se sortir les doigts du .... et bosser .

En France des milliers de jeunes avec des bac + 5 et plus ....occupent des emplois qui n'ont aucun rapport avec leur degré de formation....

Quand on veut travailler , on ne choisi pas l'entreprise , le statut ...
c'est partout pareil
Auteur : jisuikiyes
Date : le 16 septembre 2014 à 12h18
salam,

ce sont que des prêts, il y a une obligation de remboursement et de résultat, donc si ces jeunes ont de projets porteurs et qui créent de l'emploi Ok, si c'est pour prendre uniquement l'argent sans rien générer, bof, bof...

je ne sais pas moi, ici en France, j'ai eu à bosser avec divers profils, de diverses origines, je suis ingénieur dans ma société, je ne vais pas embaucher un gars parce qu'il a un diplôme, mais plus sur ce qu'il est et ce qu'il peut nous apporter, le diplômé est uniquement une référence, et l’État a raison d'imposer des concours, c'est un premier filtre, ensuite les entretiens, pour déterminer si les personnes seront compétentes, mais la fonction publique aujourd'hui est plus vu comme rassurante, offrant un poste pérenne, pas pour ceux qui ont de l'ambition...
Quelle bassesse !
Auteur : Le barreur
Date : le 16 septembre 2014 à 10h44
Ces "diplomés" (qui craignent les concours) et leurs associations raisonnent simplement en termes de "gateaux à partager". On le voit dans la terminologie de leur discours. Pour eux il s'agit d'un pactole et ils réclament "leur part" ! Quelle mentalité pour des "universitaires!. C'est d'une bassesse lamentable.
les diplômés sans emploi .
Auteur : safranlxyxy
Date : le 16 septembre 2014 à 10h33
-ils ont la quarantaine passée.
-ils sont majoritairement docteur en littérature.
-ils veulent êtres prof. en fac. (sans passer par un concours )
et dans 20 ans ils vont manifester pour leur retraite.
et les caisses de l'état sont vides.
difficile de trouver un compromis dans ce cas.
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