Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a intercédé en faveur des six subsahariens interpellés à Tanger le 1erseptembre 2014 et qui faisaient l’objet d’une décision administrative d’explusion du Maroc.
Les six ressortissants étrangers, dont quatre sont originaires du Cameroun, un du Niger et un autre du Nigéria, avaient entamés une grève de la faim et "sont tous en charge de familles et d’enfants en bas âge, et pour l’un d’entre eux d’une sœur mineure", précise le communiqué du CNDH reçu aujourd'hui.
Afin d'éviter la séparation de familles, le CNDH dit avoir entamé "une mission de médiation, au terme de laquelle le ministère de l’intérieur a reconsidéré la décision précitée en accédant favorablement à la requête des familles".