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Grand Angle

Maroc/Espagne : La mer d'Alboran, une porte pour de nombreuses espèces animales

Située entre les côtes du Maroc et de l'Espagne, la mer d'Alboran est une porte pour nombreuses espèces marines migratrices. Tortues de mer, tortues imbriquées, baleines, requins..., autant d'animaux qui sillonnent le coin tout au long de l'année. Détails.

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Entre les côtes marocaines et les côtes espagnoles, en pleine Mediterranée, se trouve la mer d'Alboran. Elle ne fait pas beaucoup parler d'elle, mais cette étendue d'eau salée est une porte pour de nombreuses espèces marines migratrices. C'est ce que révèle à l'agence de presse EFE Juan Jesus Martin, directeur de la Salle de mer de Malaga.

Ainsi on y trouve différents types de tortues (de mer, imbriquées notamment) ainsi que des dauphins, baleines et même l'espadon et le thon. Les chercheurs ont également pu identifier plus de 20 espèces de requins. Généralement, ceux-ci viennent dans ces eaux riches en poissons pour s'alimenter.

Ils viennent de loin

D'après M. Martin, ces différentes espèces passent presque inaperçues parce qu'elles restent dormantes, en raison de la froideur de l'eau. Mais elles se déplacent régulièrement à la recherche d'eau moins froide. Toutefois, souligne-t-il, la Carretta caretta est la tortue la plus fréquente au printemps et en été.

En outre, une grande partie de ces espèces séjournant dans la mer d'Alboran vient de loin. M. Martin évoque par exemple le cas d'une tortue de mer dont le parcours a été étudié grâce à un émetteur satellite. "Elle a passé deux ou trois jours dans le golfe de Cadix, deux jours en Mauritanie et 32 jours dans les Bermudes.

Menaces

Toutes ces espèces représentent une richesse absolue, mais M. Martin note cependant une problématique majeur, il s'agit de la fuite de certaines d'entre elles, due aux activités de pêche développées au niveau de la mer d'Alboran. "Il y a une migration plus fréquente de la population de certaines espèces à cause des pièges émis par les pêcheurs", relève l'expert.

L'autre facteur gênant, souligne-t-il, est celui du trafic maritime qui réduit la migration des animaux. Pour l'instant, aucune solution n'a été trouvée afin de limiter la fuite des espèces.

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