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Grand Angle

9 détenus français au Maroc autorisés à être transférés en France

9 détenus français ont reçu l’autorisation du gouvernement marocain pour être transférés en France malgré la suspension toujours d’actualité des accords de coopération judiciaires. Détails.

Publié
/DRMax PP
Temps de lecture: 2'

La commission interministérielle chargée d’étudier les dossiers des détenus français au Maroc en grève de la faim pour obtenir leur transfèrement dans les prisons françaises, bloqué par la suspension des accords franco-marocains de coopération judicaires, a rendu une décision restée officieuse jusqu’ici : 9 détenus devraient être transférés a appris Laeticia, la conjointe de l’un des gréviste de la faim, qui a obtenu l’information du ministère français des Affaires étrangères.

«Ce sont bien 9 prisonniers dont il s'agit, 4 extraditions, 5 transferts. L’un des 5 prisonniers qui doivent être transférés a été libéré sur une grâce royale le 1er août, alors qu’il était à 6 jours de sa libération légale. Un autre est libérable en septembre. Ce ne sont donc que trois transferts réels [pour 38 grévistes de la faim réclamant leur transfèrement, ndlr] et uniquement des personnes qui n’ont que la nationalité française. Aucun bi-nationaux n’est concerné», s’indigne la jeune femme.

Liste officieuse

Cette décision a été rendue cet été «à titre purement exceptionnel et humanitaire» par la commission interministérielle réunie par le ministère de la Justice à la demande du roi suite à la première grève de la faim des détenus, en mai dernier. Une seconde grève de la faim lancée début août par les détenus lassés de rester sans nouvelle des résultats de cette commission se poursuit inégalement dans les prisons marocaines.

Que la liste des 9 détenus reste officieuse alors qu’elle a vraisemblablement été décidée il y a plus d’un mois peut laisser penser que ce premier décompte est temporaire et que la commission pourrait se réunir à nouveau et revoir cette liste. D’autre part, le nombre réduit de transferts consentis par le Maroc peut également s’expliquer par le bras de fer qui se joue actuellement avec la France face à la condition posée par le royaume au rétablissement des accords de coopération judiciaire.

«Série d’incidents particulièrement regrettables»

Le Maroc refuse vraisemblablement – même si là encore la teneur exacte des discussions n’est pas connue - que ses plus hauts responsables puissent faire l’objet de poursuites judiciaires en France. En février dernier, le patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, a reçu une convocation d’un juge d’instruction des mains de policiers à la résidence même de l’ambassadeur du Maroc en France, pour des accusations de torture déposées justement par d’anciens détenus français au Maroc. En réaction, le royaume a immédiatement suspendu ses accords de coopération judiciaire.

Depuis février, les accords n’ont pas été rétablis malgré l’insistance de la France. Lors de la Fête du trône, le 30 juillet, le premier ministre français, Manuel Valls a dénoncé une «série d’incidents particulièrement regrettables». «Les relations d'amitié peuvent parfois traverser des périodes de turbulences. Et ce fut le cas, il ne faut pas se le cacher, ces derniers mois, pour la France et le Maroc », a-t-il reconnu pour appeler « à reprendre le cours de notre coopération et de notre partenariat d'exception». Il a ajouté qu’il était prêt à se rendre au Maroc dans les prochaines semaines, mais n’en a rien fait, faute peut-être d’invitation de la part du Maroc ?

RECIPROCITE.............!!!!!
Auteur : Daït Aoua
Date : le 28 août 2014 à 17h08
Et c'est vrai aussi, si les autorités Marocaines, doivent à leur tour, poursuivre tous les responsables français en France, pour leur implication de torture, et insultes, ( BOUGNOULES) raciste et autres à l'égard de nos fréres et amis immigrés, il n' y aurait plus un seul flic dans les commissariats français.....!!!!!!!!!!!
L'essentiel est sauvegardé
Auteur : salmones
Date : le 28 août 2014 à 13h25
Salam,

L'essentiel est sauvegardé, à savoir la "garantie" que les plus hauts responsables du régime marocain accusés d'implication dans la torture puissent échapper à la justice française.
pays de sous homme ce maroc
Auteur : hyayna
Date : le 27 août 2014 à 21h42
faut pas les lacher ces voyous
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