Les conditions de voyage lors des périodes de forte affluence ne sont plus à décrire. Entre autres, des files d'attente à ne pas finir sous la chaleur étouffante de l'été, ce n'est agréable pour personne surtout quand parmi les voyageurs figurent des enfants et des personnes âgées.
Afin d'éviter tous ces désagréments, les MRE actuellement en vacances au Maroc et qui prévoient de retourner très prochainement dans leurs pays d'origine via les ports espagnols devraient éviter de le faire le dernier week-end d'août. C'est le message envoyé par la Direction générale de Protection civile espagnole dans une note parue cette semaine.
En effet, les 29, 30 et 31 août seront les jours de plus forte affluence dans le cadre de la phase retour de l'opération, indique la note. "Les voyageurs devraient garder à l'esprit que ces jours coïncident avec la fin des vacances. Ce qui fait qu'il y aura beaucoup de mouvements de véhicules. Il est donc recommandé d'en tenir compte dans la planification du voyage", explique les responsables espagnols. A noter que de nombreux Marocains du Maroc qui passent leur vacances en Espagne pourraient également retourner au royaume à cette même période et subir les engorgements au niveau des liaisons maritimes.
Favoriser le bon déroulement de l'opération
Ce week-end (23 et 24 août) déjà, les retours devraient s'accélérer. Mais la Protection civile estime la chose gérable. L'état de la situation au 21 août montre que Tanger-Algesiras reste de loin la ligne la plus fréquentée avec 18 842 passagers pour la seule journée d'hier. Viennent ensuite Ceuta-Algesiras (7274 voyageurs) et Tarifa-Tanger (6220). C'est dire que les Marocains de l'étranger en séjour au royaume regagnent de plus en plus leur pays d'accueil.
L'appel des autorités espagnoles à planifier les voyages vise, comme elles aiment le dire, à favoriser le bon déroulement de la phase retour. Mais c'est certainement aussi le moyen d'éviter d'éviter tout désagrément à tous ces Marocains qui choisissent encore de voyager par voie maritime. D'ailleurs ceux qui ont rejoint le pays d'origine le week-end de l'Aid et celui d'après peuvent bien témoigner de la difficulté du trafic lors des pics de voyage.