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Tanger : Saïd Ziani, membre du mouvement du 20 Février, une nouvelle fois arrêté

Marrakech  accueillera du 27 au 30 novembre prochain la deuxième édition du Forum mondial des droits humains. A trois mois de la tenue d’un événement international, les arrestations dans les rangs du mouvement 20 Février se poursuivent. La toute dernière remonte à la soirée de mardi et a eu lieu à Tanger. Détails.

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Quelques heures après la condamnation de Wafaâ Charaf à un an de prison et une amende de 50 mille dirhams, un autre membre du mouvement du 20 Février de Tanger se retrouve derrière les barreaux. Une source au sein de la section locale de l’AMDH nous confie qu’il a été interpellé dans la soirée de mardi, vers 22 heures. Cinq ou six agents de la police en civil ont procédé à l’arrestation. Ziani se trouve actuellement, en détention provisoire, à la préfecture de police de Béni-Makada en attendant  d’être présenté devant le parquet.

Les positions politiques de Ziani seraient-elles à l’origine de sa nouvelle arrestation ?

Pour le moment à Tanger, il est encore difficile d’affirmer avec précision les charges retenues contre le militant du M20F. La piste de ses publications sur les réseaux sociaux est une option envisageable. Il est, d’ailleurs, très connu pour ses vives critiques contre le gouvernement et le régime marocain. Sur sa page Facebook figurent par exemple des écrits, publiés quelques heures avant son interpellation, où il exprime clairement ses opinions politiques.

Ses positions ont déjà était à l’origine de ses passages à la prison locale de Tanger.  En juillet 2012, il avait été condamné à trois mois d’emprisonnement pour des commentaires publiés sur Facebook contre le makhzen. Il avait été ensuite libéré en octobre de la même année. Un an plus tard, il a de nouveau été conduit au centre de détention de la ville du Détroit. Il était alors poursuivi pour «vente de cigarettes au détail» et «trafic de drogue».

Tout en reconnaissant la première accusation, arguant que c’était son seul gain de pain, devant les juges du tribunal de première instance, il avait vigoureusement dénoncé la deuxième. A l’époque, certaines ONG nationales chargées de la défense des droits de l’homme n’avaient pas hésité à affirmer que le procès de Ziani était hautement politique. Il finira par être condamné par le tribunal de première instance, le 27 décembre 2013, à quatre mois de prison ferme.

faut que ça continue
Auteur : virtua1
Date : le 13 août 2014 à 14h57
Les interpellations des fauteurs de troubles doivent continuer.A Tanger lors de la première manifestation de ce mouvement il y-a eu beaucoup de grabuge et énormément de dégâts que de pauvres innocents ont dû supporter.Ce mouvement né de la mime de ce que d’autres pays ont connu a causé énormément de préjudices à notre nation.
Il est temps de passer à la caisse.
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