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Grand Angle

Sahara : Le frère du fondateur du Polisario pourrait revenir au Maroc

L’ancien chef de la diplomatie du Polisario est-il tenté par un retour au Maroc ? Des rumeurs l’affirment en tout cas. Et ce n’est pas la première fois que Bachir Mustapha Essayed est annoncé comme ralliant le royaume. Depuis qu’il est tombé en disgrâce, il vit isolé et très surveillé par les militaires algériens.

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Bachir Mustapha Essayed, le frère du fondateur du Polisario, serait-il prêt à rentrer au Maroc ? Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien Al Massae assure que les négociations avec l’ancien «chef de la diplomatie» du Front auraient atteint un stade avancé.

La même source ajoute que Bachir était même attendu le vendredi 8 août au royaume. Un retour qui aurait été reporté à cause de l’apparition d’éléments nouveaux dans le processus des discussions entre les deux parties. L’option du maintien dans les camps de Tindouf du petit frère de Mustapha El Oualli a notamment était évoqué. Celle-ci pourrait être plus bénéfique au Maroc, d'autant que l'homme jouit de la confiance et du respect de la jeunesse.

Une reconnaissance américaine de la RASD en échange d’une base militaire

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une information de ce genre circule sur cet ancien responsable du Polisario. Depuis sa mise à l’écart de la direction, sous ordre direct de la DRS, l’homme vivait isolé, ses gestes et ses paroles sont devenus très rares et, de surcroît, très surveillés par les militaires algériens et les miliciens du Front. Il a complètement disparu de la scène politique locale.

«Bachir est tombé en disgrâce parce que Alger n’a pas apprécié qu’il ait eu l’audace de négocier avec les Etats-Unis l’avenir de la province, sans son autorisation. En sa qualité de chef de la diplomatie, il avait réussi à convaincre les Américains de reconnaitre la pseudo Rasd en échange d’une base militaire, une fois le conflit résolu en faveur du Polisario. Une entente que le pouvoir algérien a, bien entendu, rejeté. Lui qui cherchait une issue sur l’Atlantique ne veut, en aucun cas, d’un concurrent dans la région», nous confie une source au Sahara.

Le président du CORCAS mènerait les discussions avec Bachir

Le quotidien Al Massae rapporte que les négociations avec Bachir Mustapha Essayed seraient l’œuvre de Khalihenna Ould Erchid, le président du CORCAS, une instance consultative qui vit une paralysie totale de ses activités, et ce, depuis l’expiration de son mandat en mars 2010. Les discussions sont grandement facilitées par le fait que les deux hommes appartiennent à la grande tribu des Rguibates, une appartenance au rôle très important dans la société sahraouie.

La dernière fois qu’un haut responsable du Polisario a rallié le Maroc était en 2009. Il s’agissait d’Ahmadou Ould Souilem, un membre fondateur du Front. Une année plus tard, le DRS a avorté, à la dernière minute, le projet du retour de Mahfoud Ould Beiba, le président du parlement du Polisario, décédé dans des circonstances non encore élucidées en juillet 2010.

Pour rappel, le même Bachir Mustapha Essayed avait conduit la délégation du Polisario reçue, en novembre 1989 à Marrakech, par Hassan II. Mohammed VI, alors prince héritier, avait assisté à la réunion.

Mille ans s'il le faut.
Auteur : Mars007
Date : le 11 août 2014 à 16h08
La persistance de ce "caillou dans la botte marocaine" est liée à deux choses : La survie de ce régime de vieux sclérosés et l’abondance des dollars.

Pour le premier point, apparemment, ce régime n’est pas prêt de voir sa fin puisqu’on a même réussi à réélire un impotent en le faisant passer pour le "Roosevelt algérien" à une population figée et traumatisée par la décennie noire. Les comédiens libres et intelligents s’en sont donnés à cœur joie et avec raison. Je ne suis pas particulièrement fier de nos politiques mais quand je vois les leurs, j’avoue qu’ils me remontent le moral !

Second point, entre deux et trois cents milliard de $ dorment dans les coffres occidentaux (l’impotent ne sait pas quoi en faire, difficile d’avoir ET les idées ET l’argent apparemment) alors il y a de quoi maintenir la nocivité, pas nécessairement militaire, du de leur création pour longtemps.

Conclusion, le Maroc doit gérer cette situation comme si elle allait perdurer pour mille ans. En attendant, il n’a pas de soucis à se faire car dans son Sahara, il est assis dans un strapontin come disait Hassan II.
Fermer les camps de Tindouf
Auteur : Kamarr
Date : le 11 août 2014 à 16h00
Il faudrait que les autorités marocaines assument leurs devoirs envers tous les citoyens marocains, et aillent libérer nos concitoyens des prisons de Tindouf afin de leur rendre leurs libertés et leur dignités.

C'est révoltant, et incompréhensible !

Pourquoi l'état marocain abandonne ainsi, depuis 40 années, des milliers de marocains des provinces du Sud du Maroc aux maltraitances des adorateurs de la Momie d'Alger ?
Regarde.....la glorieuse armée du polisario
Auteur : Danouni
Date : le 11 août 2014 à 14h02
Bientôt la Fin
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 11 août 2014 à 13h55
Le Front Polisario vit ses derniers jours, c'est pour cela justement Abdleaziz El Marrakechi et les dirigeants algériens misent sur la prochaine réunion du conseil de sécurité, Avril 2015, pour une résolution en faveur du Polisario et c'est pour cela aussi ils menacent de reprendre les armes.

Une autre défaite du Front Polisario, lors de la prochaine réunion du conseil de sécurité ( avril 2015 ), précipitera sa fin et sa disparition, c'est pour cela l'Algérie est entrain d'armer le Polisario pour un affrontement avec les FAR, question de faire durer le conflit.
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