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Grand Angle

Rapport : 15 mesures pour promouvoir la diversité en France

Dans sa quête – sans grand résultat pour le moment – de promotion de la diversité, l’Etat français vient de connaître une nouvelle ère. Eric Besson, ministre de l’Immigration, a reçu mardi, un rapport sur la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations dans les entreprises, réalisé à la demande de son département. Ce rapport préconise quinze mesures pour encourager la diversité, notamment d'inclure le lieu de résidence dans les critères discriminatoires prohibés par la loi.

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Des personnes en attente d'entrer au salon « Jobs et Cité » le 20 mai 2009, à Lyon. Photo AFP
Temps de lecture: 3'

L’égalité des chances et la diversité dans les entreprises sont des sujets cher au président Nicolas Sarkozy. C’est ainsi qu’il a émis l’idée de créer un «Label Diversité». Cette distinction lancée en 2008, a été décernée pour la première fois à sept entreprises françaises en avril 2009, pour une durée de trois ans.

Ce travail de promotion du multiculturalisme ne pouvait se limiter à la distinction des entreprises «engagées dans la prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion des ressources humaines». Ainsi, à l’initiative d’Eric Besson, le Centre d’analyse stratégique (CAS), organisme dépendant de Matignon, avait confié au Cabinet d’études Deloitte en 2009 une étude sur les meilleures pratiques des entreprises en matière de diversité en France et à l’étranger.

Le rapport est intitulé «la Promotion de la diversité dans les entreprises. Les meilleures expériences en France et à l'étranger». Il a comparé les pratiques françaises en la matière aux cas de six autres pays : l'Allemagne, le Canada (Québec), les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.

L’un des premiers constats qui se dégage de l’étude, est que «les discriminations persistent, sans qu’il soit d’ailleurs possible d’en cerner exactement l’étendue», malgré l’existence de mesures ad hoc pour les combattre. Ces discriminations concernent l’emploi. «Au vu des chiffres disponibles, les populations issues de la diversité peinent toujours à accéder à l’emploi» note l’étude. C’est le cas notamment des personnes issues de l’immigration, des personnes handicapées et des seniors peu qualifiés. Elles «peinent à progresser» quand elles trouvent un emploi, et sont cantonnés dans des «métiers fastidieux et mal rémunérés». 

La plupart des testings (pratique utilisée pour mettre en évidence une discrimination) effectués en France depuis 10 ans ont été catégoriques selon le rapport. «Un homme avec un nom et un prénom maghrébin a, en moyenne, 4 à 5 fois moins de chances qu’un candidat ayant un patronyme français, d’être convoqué à un entretien d’embauche», a-t-il précisé.

Sans grande surprise donc, le taux de chômage des immigrés (15,2 %) s’est révélé être le double de celui des non immigrés (7,3 %). Les jeunes de 15 à 24 ans des zones urbaines sensibles (ZUS), issus en partie de l'immigration, sont les plus touchés par le chômage (22 % contre 11,6 % sur la même tranche d'âge au niveau national). Pourtant,  le taux d’immigrés diplômés de l'enseignement supérieur a quadruplé de 1982 à nos jours, passant de 6 % à 24 %, une proportion très proche de celui des non-immigrés (29 %).

Les concepteurs du rapport ont ensuite énuméré ce qu’ils appellent «bonnes pratiques» chez certains groupes en France (l’Oréal, Casino), en Suède (Volvo), aux USA (Johnson & Johnson), avant de faire des recommandations au nombre de quinze. Elles sont classées autour de 3 axes. Premièrement, facilitater l’intégration professionnelle des populations issues de la diversité. Deuxièmement, promouvoir le Label Diversité et renforcer l’articulation entre les dispositifs, et enfin, sensibiliser, informer et mesurer. La recommandation qui a retenu le plus l’attention des médias préconise l’introduction du lieu de résidence dans les critères de discrimination définis par la loi.

Le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, a pris note et Eric Besson s'est engagé à étudier les possibilités de modification de la loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations.

Le rapport complet et sa synthèse sont téléchargeables sur les portails du CAS et du ministère de l’Immigration.

réponse tardive
Auteur : aldo92
Date : le 12 février 2016 à 11h28
Je réponds avec retard : la question n'est pas assimilation contre multiculturalisme.
Si tous les français d'origine maghrébine francisaient leurs noms, se convertissaient à la religion catholique, les discriminations continueraient.
La réelle question est : pourquoi laisse-t-on les discriminations se poursuivre alors qu'elles sont illégales ? Pourquoi certains continuent de leur trouver toutes les excuses (c'est de leurs fautes, ils sont pas assimilés) ? Ceux qui citent la république devraient savoir que la continuation des discriminations est contraire à ses valeurs.
Dernière modification le 12/02/2016 11:28
Je suis d'accord.
Auteur : agadirmz
Date : le 17 juillet 2010 à 21h31
Je suis en général d'accord avec MPHilout. Pour éviter chaque malentendu je voudrais dire qu'il y a aussi des immigrés muselmans bien intégrés qui pensent similaires. Car les gouvernements européens sont des idiots on les a besoin pour un intégration avec succès.
Promouvoir le multiculturalisme est suicidaire
Auteur : MPHilout
Date : le 17 juillet 2010 à 11h25
Moi je ne connais et ne reconnais que les valeurs françaises qui n'ont rien à faire de ma couleur de peau, de ma tribu d'origine, de ma culture d’origine ou de ma religion que je peux, à loisir et en toute liberté, mettre en doute, abandonner ou cultiver dans la sphère privée et non pas ostentatoirement dans l’entreprise, dans la rue ou dans les services publics. Une anthropologue spécialiste de l'islam dans les entreprises indique qu'il y a maintenant des employés qui exigent des cabinets à la Turque pour pouvoir faire leurs ablutions avec des bouteilles d'eau dans les toilettes !

C’est bel et bien en France, mon beau pays choisi, mon pays de cœur, que j’ai fait carrière sans jamais ressentir le besoin de mettre en avant d’autres appartenances réelles ou supposées. Les m’as-tu vu (al-mourâ-'ûn) d’aujourd’hui, veulent faire valoir leurs identités particulières pour les mettre en avant au lieu de montrer leur attachement à notre France d'accueil ou de naissance.

Si nous sommes sincèrement attachés à ces principes, nous ne ferons que la promotion de la seule culture qui vaille : celle de la France, humaniste, celle du melting-pot qui a su ASSIMILER tant d’immigrés avant les dernières vagues africaines et musulmanes, officielles pour une part, mais aussi constituées des hors-la-loi, des clandestins.

En période de chômage de masse qui a commencé dès l'ère Mitterrand et qui coïncide justement avec le déclenchement de l’immigration clandestine, l’intégration par le travail, la vraie, ne peux plus avoir lieu, puisqu’il y a foule à la porte de recrutement et que les patrons font le choix des meilleurs et des moins chers :
Les clandestins font l’affaire pour laisser sur le carreau les immigrés légaux et leurs enfants. Les meilleurs sont souvent les Français de souche qui bénéficient d’une longueur d’avance culturelle et surtout de réseaux pour se faire embaucher. Les pistons ne nuisent qu'à ceux qui n'ont en pas !

Les promoteurs du multicultu sont des promoteurs de la division et de la RECONNAISSANCE officielle des ethnies, des communautés religieuses et des cultures d'origine promues par ce que j'appelle "Gardiens de vaches à lait" : le Maroc et ses instances qui, soi-disant s'occupant des MRE. Yabiladi est l'antenne d'informtation de cette garderie.

Ce qui vous intéresse c’est que les enfants des émigrés ne s’enracinent jamais en Europe pour qu'ils continuent de gémir, de souffrir le martyr, sans comprendre que des parasites s’accrochent à leur racines qu’on maintient artificiellement attachées à la culture du désert et au désert culturel.

Oui à l’assimilation, Ici et Maintenant en France du XXIe siècle, Non au multiculti attaché au désert arabique du VIIe siècle et à des pays d’origine qui n’ont qu’un souci : exporter, contre devises sonnantes et trébuchantes, l’excédent de leurs chômeurs par des moyens légaux et illégaux. Ajoutez à cela l’exportation des stupéfiants et ses ravages dans nos banlieues et vous comprendrez au profit de qui fonctionne cette exploitation honteuse des pauvres émigrés et cette pompe à devises.

Vos gémissements feints n'arriveront pas à cacher la vraie souffrance du peuple de nos banlieues et la misère noire africaine qui nous colle à la peau et que vous tenter d'exploiter.

Yabiladi est le porte-voix docile et complice de cette exploitation éhontée
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