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Grand Angle

Migrants subsahariens au Maroc : Que se passe-t-il à Boukhalef ?

3 semaines après les incendies, Yabiladi s'est rendu à Boukhalef, le quartier de Tanger qui regroupe le plus de migrants avec Misrana. Interrogeant migrants et habitants marocains, nous avons tenté de comprendre se qui se passait dans ce microcosme si particulier. Reportage.

Publié
/DRMarocconews
Temps de lecture: 10'

Boukhalef, 3 semaines après les incendies. Tout est calme, en milieu d'après midi, les vendeurs de fruits et légumes s'installent en prévision du ftour. Marocains et Subsahariens se croisent sans heurts devant les grands taxis qui attendent là, près du guichet de Western Union, leurs prochains passagers. Pourtant, dans ce quartier de la périphérie de Tanger où plusieurs centaines de migrants subsahariens vivent en attendant de passer en Espagne, des violences ont éclaté, le 20 juin, et des appartements ont été incendiés.

A 30dh du centre ville en petit taxi, au milieu d'une population marocaine modeste, les migrants subsahariens, en situation irrégulière pour la plupart, vivent ici dans l'attente. Le quartier, principalement résidentiel, constitué de grands blocs d'immeubles d'un blanc immaculé n'est pas très beau. Pendant des mois, en 2013, les forces de l'ordre ont réalisé des rafles et des expulsions de masse. Des dizaines d'estafettes de police et de bus venaient alors à Boukhalef pour embarquer les migrants à destination de la frontière algérienne. En décembre 2013, la communauté des migrants s'est soulevée suite à la mort par défenestration de Cédric, un jeune Camerounais, pendant l'une de ces arrestations musclées. Les 20 et 21 juin, des violences ont à nouveau eu lieu suite à une tentative d'expulsion de squatteurs.

"Une façon de nous chasser de Boukhalef, nous les noirs"

"J'ai été témoin de la scène depuis ma fenêtre. L'un des Subsahariens a pris son portable pour filmer la scène de l'expulsion, un policier a voulu le lui prendre des mains, il s'est énervé et tout est parti de là", raconte André, Camerounais et habitant de Boukhalef. Quelques heures plus tard, la police et le propriétaire ayant pris la fuite, le calme était revenu dans le quartier quand une cinquantaine d'hommes munis d'armes blanches ont pris la direction de l'appartement squatté. Ils l'ont détruit et ont mis le feu avant de passer à d'autres appartements. La police de Misrana, dont dépend le quartier de Boukhalef, a refusé longtemps de revenir avant de céder et de se rendre à nouveau sur place pour arrêter les casseurs.

"Pour moi, c'était une façon de nous chasser de Boukhalef, nous, les noirs", conclut Paul, un autre Camerounais. Personne n'a été tué, mais beaucoup de migrants ont été blessés. Les casseurs "ont volé des portables, de l'argent, il faut imaginer ce que ça représente pour nous : sans le répertoire enregistré sur notre portable nous n'avons plus aucun moyen de contacter notre famille au pays. C'est elle qui nous envoie de l'argent pour vivre ici. Comment lui dire deux jours après qu'elle nous ait envoyé de l'argent que l'on nous a tout volé !", explique Paul, en colère.

Apaiser les tensions

"Ceux qui sont venus détruire les maisons, ce n'étaient pas des voisins mais des clochards venus d'ailleurs, comme pour venger le propriétaire", s'inquiète Héléna Maleno, membre de l'association espagnole de défense des migrants Caminando Fronteras, venue sur les lieux. De fait, si les voisins marocains des migrants sont descendus quand la police est arrivée, ce ne sont pas eux qui ont mené l'attaque.

Depuis, la communauté camerounaise a tenté de s'organiser pour apaiser les tensions. "On a essayé de faire une sensibilisation chez nous pour qu'il n'y ait pas de regroupement de plus de 4 ou 5 personnes dans les rues. On leur a demandé de rester plutôt chez eux", pour éviter toute provocation vis à vis des habitants, explique André. "On organise aussi des séances de travail manuel le dimanche pour faire retomber la pression", ajoute Paul.

Les derniers arrivés sont également sensibilisés aux pratiques du ramadan au Maroc. "Au Cameroun, il y a des musulmans, mais comme il y a également beaucoup de chrétiens, ça ne pose pas de problème de manger ou de fumer dans la rue pendant cette période, alors nous expliquons que ce n'est pas possible ici, continue Paul, pour que les Marocains ne disent pas qu'on a déconné." Sous les discours d'apaisement, la colère, voire le racisme, pointe également du côté des migrants. "Sur 1000 Marocains, tu en as 10 de bons", ironisera même l'un deux.

Un migrant emprisonné pour le cambrioloage de son voisin

Les migrants sont organisés par communauté nationale. Les Camerounais et les Sénégalais sont les plus nombreux. Les leaders se font peu à peu connaître des Marocains qui habitent les mêmes immeubles que les migrants au point de devenir des recours en cas de conflit. "Dans un immeuble, 4 appartements sont occupés par les noirs qui vivent à 8 par habitation, commence Paul. Un Marocain habite le même immeuble et il demande à ce que pour chaque appartement, une seule personne soit dévolue aux courses. Il ne comprend pas que ces gens ne sont pas des enfants à qui nous pourrions donner des ordres."

Si des efforts sont faits et que la torpeur du ramadan a sans doute participé à apaisé le climat de Boukhalef, des conflits éclatent encore entre voisins. "4 jours après les incendies, un Marocain a accusé son voisin subsaharien d'avoir fracturé sa porte et volé 7 000dh et 4 ordinateurs. Il a été arrêté par la police", raconte encore Paul.

"Aucune relation"

Les migrants subsahariens dérangent. Leurs contacts avec les habitants marocains sont très limités. "Aucune relation!", tranche Roflane, Marocaine, dans un grand sourire, au détour d'une rue de ce quartier résidentiel. "Certains habitants sont de tout cœur avec nous, insiste toutefois, Paul. En particuliers ceux qui ont vécu en Europe ; ils n'ont pas la même mentalité". Mais la situation reste globalement délicate. "Les Marocains du quartier sont des gens respectueux de la religion musulmane, hors les migrantes subsahariennes sont habillées comme en Europe", explique Héléna Molena.

Les voisins se plaignent également de la musique fort tard le soir. "C'est vrai parfois, notamment chez nous les Camerounais, nous sommes des gens festifs et quand on s'installe quelque part on fait la fête", reconnaît, dans un sourire, Patou, Camerounais, régularisé à la faveur de la campagne de régularisation et désormais installé en centre ville de Tanger. Les migrants subsahariens ont ainsi mis en place des bars clandestins avec de l'alcool. "Ca, c'est fini, interrompt André, à partir du moment où on a accepté des Marocains dans nos bars, on a commencé à avoir des problèmes."

Trafic d'alcool, un peu de shit "comme tout le monde", mais pas de drogues dures comme la cocaïne, insistent André et Paul, contrairement à ce qu'affirment certains habitants marocains du quartier. "Mon fils a pris un grand taxi, derrière il y avait deux Africains qui parlaient en anglais, ils ne pensaient pas que le chauffeur et mon fils puissent parler anglais. L'un d'eux à dit : 'j'ai liquidé ma marchandise'. Le taxi, les a fait descendre immédiatement", raconte Fouad, propriétaire d'un petit restaurant à Boukhalef.

"Tout va bien pas de problème"

L'homme sera l'un des rares à accepter de nous parler pour dire autre chose que "tout va bien, pas de problème", autrement dit "passez votre route". "Il y a des bons et des mauvais comme partout, moi je n'ai pas de problème avec eux, mais j'entends qu'il y a des Marocains qui retrouvent leur appartement squattés, parce que beaucoup des appartements, ici, ont été achetés par des gens qui habitent à Fès ou à l'étranger", raconte-il. Les squatts sont une réalité reconnus par les migrants eux même, mais beaucoup d'autres paient également un loyer.

"Nous payons plus que les Marocains parce que nous n'avons pas de papiers, nous n'avons pas d'autres choix, personne d'autre ne nous acceptera. Je loue 2000DH mon appartement alors que mes voisins marocains, dans le même immeuble paient 1300DH", précise Paul. Il arrive que les Subsahariens paient des loyers à des semsars, des intermédiaires, qui mettent l'argent dans leur poche plutôt que dans celle du propriétaire. "Mais quand ils paient un loyer à quelqu'un dont ils ne connaissent pas le nom, pas le numéro de téléphone, qu'ils n'ont aucun contrat, qu'ils ne savent même pas à qui va l'argent, ça ne leur pose pas problème ?", s'interroge Fouad, agacé.

Au tableau peint par les Marocains les plus rétifs à la présence des Subsahariens, il faut ajouter la prostitution. "Parmi les migrants, il y a beaucoup d'hommes seuls, alors il y a beaucoup de prostitution, mais vraisemblablement, il s'agit plutôt de Marocaines", ajoute Héléna Molena. "Les prostituées détroussent les blacks, et c'est bien fait pour eux, comme ça ils n'y retournent pas", ironise André.

"C'est nous qui avons fait Boukhalef"

Face aux critiques et au sentiment de rejet voire de racisme, les migrants assurent, amers, que le quartier s'est développé grâce à eux. "Regardez le nombre de cybers ici, il y a plus de noirs que de Marocains. Nous passons le temps comme ça à discuter avec nos amis, au pays, sur Facebook, détaille Paul et André, avant il y avait quelques boutiques, aujourd'hui il y en a des centaines, c'est nous qui avons fait Boukhalef".

D'où vient l'argent qu'ils y dépensent ? "Le problème c'est qu'il ne veulent pas travailler, assure Driss, un Fassi, justement en vacances à Tanger, quand nous l'avons rencontré. Même à Fès, je me souviens avoir proposé un travail à l'un d'eux, il m'a répondu, je ne vais pas travailler toute la journée pour 50dh ! Ils mendient : d'abord ils demandent, ensuite ils vous obligent à donner !"

De fait, les migrants de Boukhalef travaillent peu. "On passe nos journée à discuter de la traversée, de qui à réussi quand à passer, etc, reconnaît Paul, mais si on ne travaille pas c'est qu'on ne peut pas : à Casablanca et Rabat, il suffit d'avoir un passeport et d'être entré légalement au Maroc pour obtenir une place dans un call center, mais à Tanger il faut être en règle pour trouver un travail. "Alors, ils affirment ne vivre que des versements effectués par leurs familles via la Western Union et de petits boulots.

"Il y a beaucoup de stress ici"

"Il faut les voir, le soir, le long du trottoir en face. Ils s'installent : réparation de téléphone, bijoux, chacun a son métier", décrit Lassar, attablé dans un café avec deux amis en attendant la rupture du jeûne. "Nous avons de bonnes relations avec eux et très très rarement des problèmes. Dans leur pays il y a la guerre, la famine, alors ici, au Maroc ils ont trouvé une nouvelle vie", assure-t-il, résolument optimiste.

Si les migrants subsahariens de Boukhalef rêvent d'une nouvelle vie, elle n'est certainement pas au Maroc. Ceux-là pensent, discutent et vivent nuit et jour tendus vers un seul objectif : traverser le détroit de Gibraltar pour atteindre l'Espagne ; parfois pendant des années. Une attente, une tension permanente qui se palpent dans l'air chaud de Boukhalef. "Il y a beaucoup de stress ici", glisse André.

"A Boukhalef on ne fait que rêver d'Europe"

"J'ai déménagé dans la médina, il y a un an. C'est beaucoup plus agréable, ici", témoigne Patou. Après avoir traversé le Niger, le Nigeria et le désert où il a faillit mourir, il a tenté par deux fois la traversée, avant de renoncer. "Une fois on s'est retrouvé sur un zodiac surchargé, on avait de l'eau jusqu'aux épaules. J'ai failli mourir. Je n'ai plus le courage de risquer ma vie pour traverser ; je me sentirais irresponsable vis à vis des gens qui m'aiment, de ma fille", explique-t-il.

"A Boukhalef, on ne fait que rêver à l'Europe. J'ai besoin de réfléchir tranquille. Si j'étais resté dans le quartier, pour chercher du travail par exemple, sans cesse quelqu'un m'aurait interrompu pour me parler de telle ou telle traversée et je n'aurais rien eu d'autre en tête", raconte-il avec beaucoup de recul.

De cette façon, certains reste plusieurs années, bloqués à Boukhalef. "Il y en a qui trouvent un boulot et ont l'occasion de se stabiliser, mais ils n'en veulent pas. Ils ne veulent qu'une chose, aller en Europe", insiste-il. Cet objectif explique que les migrants n'aient vu dans la régularisation que l'occasion d'avoir la paix avec la police plutôt que l'opportunité de rester vivre pleinement au Maroc.

"Ils ne savent même pas pourquoi il émigrent. Ils poursuivent un rêve qu'ils n'ont même pas fantasmer. Moi non plus, quand je suis parti, je n'ai pas beaucoup réfléchi. Si je l'avais fait, je ne serais peut être pas parti", conclut Patou dont le frère, lui, est aujourd'hui en Espagne.

L'homme sera l'un des rares à accepter de nous parler pour dire autre chose que "tout va bien, pas de problème", autrement dit "passez votre route". "Il y a des bons et des mauvais comme partout, moi je n'ai pas de problème avec eux, mais j'entends qu'il y a des Marocains qui retrouvent leur appartement squattés, parce que beaucoup des appartements, ici, ont été achetés par des gens qui habitent à Fès ou à l'étranger", raconte-il. Les squatts sont une réalité reconnus par les migrants eux même, mais beaucoup d'autres paient également un loyer.

 "Nous payons plus que les Marocains parce que nous n'avons pas de papiers, nous n'avons pas d'autres choix, personne d'autre ne nous acceptera. Je loue 2000dh mon appartement alors que mes voisins marocains, dans le même immeuble paient 1300dh", précise Paul. Il arrive que les Subsahariens paient des loyers à des simsars, des intermédiaires, qui mettent l'argent dans leur poche plutôt que dans celle du propriétaire. "Mais quand ils paient un loyer à quelqu'un dont ils ne connaissent pas le nom, pas le numéro de téléphone, qu'ils n'ont aucun contrat, qu'ils ne savent même pas à qui va l'argent, ça ne leur pose pas problème ?", s'interroge Fouad, agacé.

Au tableau peint par les Marocains les plus rétifs à la présence des Subsahariens, il faut ajouter la prostitution. "Parmi les migrants, il y a beaucoup d'hommes seuls, alors il y a beaucoup de prostitution, mais vraisemblablement, il s'agit plutôt de Marocaines", ajoute Héléna Molena. "Les prostituées détroussent les blacks, et c'est bien fait pour eux, comme ça il n'y retournent pas", ironise André.

Face aux critiques et au sentiment de rejet voire de racisme, les migrants assurent, amers, que le quartier s'est développé grâce à eux. "Regardez le nombre de cybers ici, il y a plus de noirs que de Marocains. Nous passons le temps comme ça à discuter avec nos amis, au pays, sur Facebook, détaille Paul et André, avant il y avait quelques boutiques, aujourd'hui il y en a des centaines, c'est nous qui avons fait Boukhalef".

D'où vient l'argent qu'ils y dépensent ? "Le problème c'est qu'il ne veulent pas travailler, assure Driss, un Fassi, justement en vacances à Tanger, quand nous l'avons rencontré. Même à Fès, je me souviens avoir proposé un travail à l'un d'eux, il m'a répondu, je ne vais pas travailler toute la journée pour 50dh ! Ils mendient : d'abord ils demandent, ensuite ils vous obligent à donner !"

De fait, les migrants de Boukhalef travaillent peu. "On passe nos journée à discuter de la traversée, de qui à réussi quand à passer, etc, reconnaît Paul, mais si on ne travaille pas c'est qu'on ne peut pas : à Casablanca et Rabat, il suffit d'avoir un passeport et d'être entré légalement au Maroc pour obtenir une place dans un call center, mais à Tanger il faut être en règle pour trouver un travail. " Alors, ils affirment ne vivre que des versements effectués par leurs familles via la Western Union et de petits boulots.

" Il faut les voir, le soir, le long du trottoir en face. Ils s'installent : réparation de téléphone, bijoux, chacun a son métier", décrit Lassar, installé à un café avec deux amis en attendant la rupture du jeûne. "Nous avons de bonnes relations avec eux et très très rarement des problèmes. Dans leur pays il y a la guerre, la famine, alors ici, au Maroc ils ont trouvé une nouvelle vie", assure-t-il, résolument optimiste.

Si les migrants subsahariens de Boukhalef rêvent d'une nouvelle vie, elle n'est certainement pas au Maroc. Les migrants pensent, discutent et vivent nuit et jour tendus vers un seul objectif : traverser le détroit de Gibraltar pour atteindre l'Espagne ; parfois pendant des années. Une attente, une tension permanente qui se palpent dans l'air chaud de Boukhalef. "Il y a beaucoup de stress ici", glisse André.

"J'ai déménagé dans la médina, il y a un an. C'est beaucoup plus agréable, ici", témoigne Patou. Après avoir traversé le Niger, le Nigeria et le désert où il a faillit mourir, il a tenté par deux fois la traversée, avant de renoncer. "Une fois on s'est retrouvé sur un zodiac surchargé, on avait de l'eau jusqu'aux épaules. J'ai failli mourir. Je n'ai plus le courage de risquer ma vie pour traverser ; je me sentirais irresponsable vis à vis des gens qui m'aiment, de ma fille", explique-t-il.

"A Boukhalef, on ne fait que rêver à l'Europe. J'ai besoin de réfléchir tranquille. Si j'étais resté dans le quartier, pour chercher du travail par exemple, sans cesse quelqu'un m'aurait interrompu pour me parler de telle ou telle traversée et je n'aurais rien eu d'autre en tête", raconte-il avec beaucoup de recul.

De cette façon, certains reste plusieurs années, bloqués à Boukhalef. "Il y en a qui trouvent un boulot et ont l'occasion de se stabiliser, mais ils n'en veulent pas. Ils ne veulent qu'une chose, aller en Europe", insiste-il. Cet objectif explique que les migrants n'aient vu dans la régularisation que l'occasion d'avoir la paix avec la police plutôt que l'opportunité de rester vivre pleinement au Maroc.

"Ils ne savent même pas pourquoi il émigrent. Ils poursuivent un rêve qu'ils n'ont même pas fantasmer. Moi non plus, quand je suis parti, je n'ai pas beaucoup réfléchi. Si je l'avais fait, je ne serais peut être pas parti", conclut Patou dont le frère, lui, est aujourd'hui en Espagne.

question de temps et d’opportunité!!
Auteur : illis n latlas
Date : le 18 juillet 2014 à 00h20
à part les veritables stars que t'as cité et je leur rends tous mes hommages d'ailleurs les autres guettent le moment pro-pis pour aller dans l'autre rive !alors des passagers parasiteres quoi!!! faites bien attentions les marocains!!!!
A GhostWar & autres
Auteur : #BlackBoss
Date : le 16 juillet 2014 à 16h36
Chamalman, reste poli stp, tu veux que je te parle dans ma langue maternelle ou en darija peut etre loll magrib machi diyal abouk, passe ton chemin si t'es pas content. Mais ne me sors pas ta carte de musulman, c Dieu qui connait les vrais musulmans, ça ne s obtient pas par la nationalité, allons savoir si tu pries régulièrement en déhors du ramadan lol

Quant à Ghostwar tu choisis de comprendre ce que tu veux de tout ce qu on dit, c'est ton problème on ne peut rien pour toi. Pourtant plusieurs personne me parlaient de chasser les Noirs. Les gens comme vous ne discutent pas pour aller de l'avant, vous le faites avec trop de passion; il faut être mentalement constipé pour être blessé de l'opinion des autres..Je veux dire qu on peut discuter raisonnablement et ne pas être du même avis.
A te lire tu veux faire croire que je mets tous les Marocains dans le même sac, non mec t'a mal a la tête ou koi? arrête donc avec tes " nous" , tu représentes pas tout le Maroc fort heureusement et un conseil, stop aux joints à 10 balles bordel !!

Ne vous cachez pas derrière votre religion ou votre pays quand on vous attaque pour les idioties que vous avancez, assumez juste un peu au moins pour votre bonne conscience. Trêves de discours qui se ramènent toujours au racisme, mais il faut un certain degré de maturité pour dépasser cela, t'as grillé ton joker ghostwar.
Sinon les brebis dont je parle c est juste des gens comme toi, qui ont une haine plus grande que leur force d'où leur frustration à ne pouvoir rien changer du tout. Sinon dans la rue vous vous battez comme des fillettes avec vos cailloux ou vos couteaux de cuisine ptdr, je ne vais mm pas glisser sur ce terrain, parce que la violence vient quand on est à la limite de la force de ses mots. Bref ta force c est ma faiblesse je finis avec toi de toute les milles façons
Ma dernière réponse.
Auteur : GhostWar
Date : le 16 juillet 2014 à 08h15
Je n'est pas dit de chasser des noirs, j'ai dit que toutes personnes qui n'est pas contente dans un pays, elle n'a qu'a partir, qu'elle soie noir, blanche, jaune, rouge et j'en passe.
Ensuite, tu nous insulte de raciste, mais toi, tu as bien stigmatiser toutes un populations, ce qui fait de toi un RACISTE. C'est l’hôpital qui se fout de la charité.
Tu te considère comme un lion derrière ton écran mais dans la rue, tu fais moins le malin. De plus, un véritable Lion reste dans son territoire et ne va squatter le territoires des autres. De même, si tu nous considère comme des brebis et toi comme un lion donc tu viens nous chasser, sa sent l'envahissement.

Pour finir, écoute moi bien, la solution est simple, si t'es pas content quitte le Maroc, va en France si tu veux, il y a d'autres personnes, noires ou pas, qui aiment vivre au Maroc et qui y resterons.
...
Auteur : Chamalman
Date : le 16 juillet 2014 à 08h06
Tes conneries d'immigration ne prennent pas dans les pays arabo-musulmans. Continue à parler la langue de tes maîtres. Parvenu. Le Maroc ne vous veut pas.
Les intérêts font les affaires
Auteur : #BlackBoss
Date : le 16 juillet 2014 à 06h06
Les affaires sont les affaires parce que l’intérêt de chacun y est, et donc que ça te plaise ou non, comme t'aime le dire, c est une création d'emploi pour des marocains, un investissement si on veut parler de vos entreprises.
Faut pas aller croire que vous faites de la charité, loin de là c est nous qui vous donnons des opportunités à saisir en termes économiques à l'exemple de l'Angola devenu l'eldorado des Portugais.
On parle d'ethnocentrisme quand il s agit de différentes ethnies, racisme est le mot qui convient et je ne crois pas avoir tenus de propos racistes, Dieu m en garde
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