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Grand Angle

Crise: Que ferait Sebta sans ses Marocains?

Dans un contexte économique difficile, la ville de Sebta peut craindre pour son économie, largement tributaire du commerce. Mais c’est apparemment sans compter sur les consommateurs marocains, qui sont les nouveaux messies de l’économie sebtie.

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Le début de l’été lance généralement les soldes estivales dans les magasins de l’enclave espagnole de Sebta. Malheureusement pour les commerçants de la ville, cette opération subit maintenant depuis trois ans le coup de la crise financière qui a fortement affecté les revenus des consommateurs.

Le site elpueblodeceuta.es rapporte même que, pour ne rien arranger cette année, les salaires des fonctionnaires locaux ont été revus à la baisse; conséquence directe, un pouvoir d'achat en berne. Un coup dont les commerçants de la petite ville auraient eu bien du mal à se relever, n’eût été la présence sur le territoire de consommateurs marocains, qui donnent une grosse bouffée d’air à l'économie sebtie, comme le témoignent d’ailleurs les commerçants de la ville : «Les acheteurs Maroc nous ont permis de mieux démarrer les soldes que l'an passé, ce qui est extrêmement positif», déclare un représeentant de la boutique 'Zara'.

Cette année, crise oblige, les touristes marocains ont été moins nombreux, rapporte le site. Néanmoins, leur apport reste considérable comme le confie Joana Laguillo, responsable de 'Bijou Brigitte' : «Les Marocains qui viennent en ville ne connaissent pas la crise, ce sont des gens à revenu élevé».

Crise ou pas, certains se montrent quand même moins dépensiers qu’avant, observe le propirétaire de la boutique ‘Accessori’ : «beaucoup de gens viennent pour les soldes, mais beaucoup d'entre eux achètent moins qu'avant».

Dans un contexte économique aussi rude, il ne fait aucun doute que l’opération séduction lancée il y a quelques mois par le gouvernement local de l’enclave se revélera extrêmement utile dans les mois à venir.

Les autres Marocains de Sebta

Il y a d'une part les touristes, acteurs importants de la vie économique de Sebta. Il y a de l'autre des femmes qui alimentent le commerce entre Sebta et le Maroc, à la seule force de leur dos.

On les surnomme les «Femmes-mulets», et l'appelation n'a rien d'un euphémisme. Par dizaines de milliers, elles traversent tous les jours la porte de Biutz, portant des fardeaux pouvant peser jusqu'à 70 kilos. Leurs ballots contiennent des produits de tout genre, qui sont revendus par les commerçants de Ceuta, rapportant à la ville près de 6 millions d'euros par ans. Tout un segment de l'économie locale, dépourvue d'industrie, dépend de ces femmes.

Elles, gagnent 5 euros par voyage. Les plus résistantes d'entre elles peuvent en faire quatre par jour.

HAute trahison
Auteur : axis7
Date : le 08 juillet 2010 à 12h54
Je ne comprends pas ces traîtres qui entretiennent l'économie d'une puissance coloniale au lieu de boycotter.
Le Maroc n' a pas de ligne claire vis a vis de ces deux furoncles coloniaux.
Il faut mettre sous un embargo total sebta et Mellila: couper vivres; eaux et énergies et passages humains.
Coûte que coûte.
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