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Marrakech : le Jardin rouge véritable temple des arts de rue

Le paradis des graffeurs n’est plus une utopie ! Un philanthrope et homme d’affaire, prénommé Jean-Louis, a réalisé son rêve et créer un sanctuaire pour les artistes, venus du monde entier. Sur près de 2000 m², l’amoureux des arts urbains a réhabilité à un hameau paisible en pisé, regroupant plusieurs habitations où les artistes résidents peuvent créer en communion avec la nature.

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Marrakech : le Jardin rouge véritable temple des arts de rue

Située au 40 km de Marrakech, la résidence culturelle de haut standing met à disposition des locaux spatiaux pour les pensionnaires et artistes de passage : ateliers, bibliothèque, piscine, ferme animalière, salons, salle à manger… Tout a été pensé autour de l’activité du Jardin Rouge : la création d’œuvres collectives ou individuelles intégrées aux lieux.

"Aider les artistes à s'exprimer"

Cette vie en autarcie plait aux artistes, en quête d’inspiration. Fin juin, le centre a accueilli neufs pensionnaires qui sont logés dans des studios, appartements, suites ou chambres d’artistes. Le but ce havre de paix est d’attirer les artistes, graffeurs, experts et amateurs d’art du monde entier ; et de contribuer à un partage d’expériences au sein de ce lieu au pied de l’Atlas. «La fondation Montresso, que j’ai créée, essaie d’aider les artistes à définir un projet artistique et à s’exprimer. Je leur mets les moyens techniques et matériels à disposition. Pour ceux dont je m'occupe de près, je leur verse une bourse, qui équivaut à un salaire dans la spécialité qu’ils exercent» a expliqué Jean-Louis, dans une interview accordée au magazine alternatif des Inrocks.

Les murets qui entourent la propriété ont été décorés de graffitis, alors que six mois auparavant les ouvriers s’activaient dans les travaux de réhabilitation du Jardin Rouge. A l’intérieur des bâtiments, on remarque l’omniprésence des tableaux, les jardins quant à eux ont été investis par des sculptures. Les oliviers côtoient ainsi un gorille de métal stylisé, une flèche en acier, un lapin géant peint en rose et un dromadaire tagué de graffitis. Les fresques collectives ont envahi les murs du complexe hôtelier Arty, transformé en terrain de jeu pour les artistes urbains.

"C'est un secret spot"

CeeT, artiste graffeur toulousain, est l’un des premiers français à avoir séjourné au Jardin Rouge. Une expérience qu’il n’est pas prêt d’oublier. Il réside actuellement à Hong-Kong. «Jean-Louis était de passage à Hong-Kong il y a deux ans, et on est resté en contact. Je me suis rendu compte qu’il cherchait des artistes pour le Jardin Rouge. J’ai été dans plein d’endroits mais une résidence d’artistes high level comme ça, je n’en connais pas d’autre», a indiqué l’ancien pensionnaire aux Inrocks. Une ambiance familiale appréciée par toutes les recrues de Jean-Louis. «C’est un secret spot, comme un oasis dans le désert mais avec plein de graffitis» a décrit Jace de la Réunion, artiste de rue depuis 25 ans.

Les graffitis ont dorénavant acquis leurs lettres de noblesse et le philantrophe, qui veut rester discret, l’a bien compris. Jean-Louis a plein de projets pour le Jardin Rouge : inviter ses amis collectionneurs, construire de nouveaux ateliers, inviter des artistes de renom pour des projets avec de jeunes graffeurs. Le Jardin Rouge est devenu «the place to be» pour les artistes urbains mondiaux. Prochainement, la résidence devrait accueillir Gloria Friedmann, sculpteuse et artiste d’installation qui a notamment exposé à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence (France).

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