En plus de la peine, Ali Amar doit payer 40 000 dirhams de dommages et intérêts à la plaignante Sophie Goldring, et 500 dirhams d’amende.
A l’issue du procès, l’ancienne associée d’Ali Amar, Sophie Goldring, a expliqué à l’AFP être «soulagée», parce qu’elle «ne voulais pas être responsable de son emprisonnement» mais «qu'il soit condamné, sans plus». L’accusé a pour sa part indiqué qu’il s’agissait «d'un procès inique, et incohérent, avec des soubassements politiques» ; avant d’ajouter qu’il «fera appel».
Ali Amar était jugé après une plainte déposée contre lui par Sophie Goldring. Cette dernière l’accusait de lui avoir volé un ordinateur portable et un chèque d’un montant de 20 000 dirhams. Le journaliste indépendant qui a toujours nié les faits, a déclaré être en possession d’une facture prouvant que l’ordinateur en question lui appartient bien, mais cela n'aura semble-t-il pas suffit au tribunal pour le disculper.
En début juin, Ali Amar avait été arrêté en compagnie de Zineb El Rhazoui, au domicile d’El Rhazoui. Les deux ont été entendus à la préfecture de police de Casablanca. Zineb El Rhazoui avait été relâchée alors qu’Amar a été maintenu en garde à vue après une seconde interrogatoire.