Une affaire d’abus sexuels secoue actuellement la paroisse de Santa Monica dans le quartier de Salamanca à Madrid. Le prêtre de cette paroisse, Acacio Pinto, est accusé par son assistante marocaine d’avoir abusé d’elle pendant quatre ans, selon PeriodistaDigital. L’affaire a été révélée lors d’une émission télévisée «Más vale tarde» ou «Mieux vaut tard» diffusée sur la télévision la Sexta (la 6), indique ElPlural.
Vidéo choc !
La vidéo diffusée à la télévision montre le curé en pleine action, faisant des attouchements sur son assistante. Cette dernière, lors d’un témoignage à la télé, a expliqué avoir subi les mêmes sévices pendants plusieurs années. «Il profitait - de moi -, il montait, m’attrapait, me mettait contre le mur jusqu'à ce qu'il ait vu ma poitrine. Il avait appris comment ouvrir et fermer un soutien-gorge. Moi je ne bougeais pas, ne respirais pas, ne parlais pas… je pleurais…», explique la victime sur Periodista. La femme, dans ce témoignage choc, a expliqué les actes pervers de ce prête. «J’étais dominée, humiliée, insultée, salie. Un jour, il m’attrape les seins, un jour il me touche… en demandant : tu veux ou tu ne veux pas ?».
La marocaine soutient que les sévices se déroulaient souvent en haut de la paroisse lorsque les moines se trouvent en bas ou en pleine messe. Selon la victime, l’auteur des abus était d’une perversité qui dépasse les limites de l’entendement. Il parlait de façon déplacée de son physique et demandait des actes sexuels répugnants. La victime parle aussi de violences qu’elle aurait subies.
Rapports sexuels consentis selon l’accusé
Elle a pu enregistrer les images pour mettre en cause son agresseur. Celui-ci n’a pas nié les faits qui lui sont reprochés. Il estime que les actes sexuels étaient librement consentis et qu’il n’est jamais entré dans la chambre de sa victime. Mais cette dernière botte en touche. Elle était menacée lors de chaque tentative. «Si vous voulez garder votre famille et manger, vous vous taisez. Sinon, la rue. S'il n'y a pas de travail pour les Espagnols comment vous allez en avoir vous immigrants de merde», explique la marocaine.
Economiquement fragile, la victime avait pris son mal en patience. C’est finalement sur les conseils de son avocat qu’elle a accepté de dénoncer son agresseur. «Nous avons dû faire la première tâche de la convaincre de le dénoncer», explique José Luis Casajuana, avocat de la défense. En attendant un éventuel procès, le curé a reçu une ordonnance d’interdiction d’approcher son assistante.