Le Front National fait encore et toujours parlé de lui ! La numéro deux de la circonscription de l’Ouest de la France, Joëlle Bergeron, a été expressément poussée à la démission par la chef de son parti, Marine Le Pen. En cause, sa prise de position en faveur du vote des étrangers lors d’une réunion public à Rennes en avril dernier.
Hier, la fille de Jean-Marie Le Pen reconnait avoir exprimé le souhait que Mme Bergeron «démissionne» de son mandat de députée européenne «une semaine avant les élections». Suite à cette demande, la responsable de la circonscription Ouest s’est dit victime d’un «diktat» de la part des ténors du Front National, qui cherchait avant tout à faire élire une femme.
Des allégations démenties par la numéro un du parti d’extrême droite, qui a déclaré hier au micro de BFM TV : «Elle est en désaccord avec un point essentiel du programme du FN, alors il faut qu’elle démissionne, ça n’a rien avoir avec la parité».