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Grand Angle

Quand des «experts» de l’Intérieur français conseillent Abbas El Fassi

Pressé de dresser un bilan des réalisations à mi-législature, Abbas El Fassi a dû faire appel à des «envoyés» du ministère de l’Intérieur Français pour l’accompagner dans son grand oral au Parlement afin de mettre en relief les politiques publiques initiées par sa majorité depuis 2007.

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Abass El Fassi devant le Parlement
Temps de lecture: 2'

Afin de mieux appréhender ce rendez-vous avec les élus de la nation et les médias, Abbas El Fassi a décidé de faire appel à des professionnels de la communication institutionnelle et grand public pour adresser un message fort aux opinons publiques. Contesté, fragilisé voire isolé, le 1er ministre a, semble-t-il, voulu «verrouiller» sa première (grande) sortie. Histoire de minimiser les risques.

Du coup, c’est une équipe du département ministériel de Brice Hortefeux qui a été dépêchée au Maroc et «mandatée» pour conférer des conseils en matière de communication au locataire de la Primature. Le tout piloté par Nizar Baraka, ministre en charge des Affaires économiques et générales, homme de confiance (et gendre) de Abbas El Fassi, Istiqlalien de son état et homme de dossiers.

C’est dire l’importance que revêtait l’exercice de démocratie directe auquel s’est prêté Abbas El fassi, lundi 17 et mardi 18 mai 2010 devant les députés de la première Chambre (Chambre des Représentants), puis face aux Conseillers (sénateurs) de la deuxième Chambre, au Parlement. Un exercice que n’affectionne pas particulièrement le Secrétaire général de l’Istiqlal.

Très attendu par l’opposition, Abbas El Fassi a suivi à la lettre la méthodologie des «chargés de mission» français en passant en revue les actions menées par les différents ministères pour contrer les critiques et faire taire ceux qui déploraient l’absence de communication du gouvernement depuis son installation.

Reste que l’opposition, relativement atypique, composée du parti Authenticité et Modernité (PAM) et du parti Justice et Développement (PJD) se montrait…critique devant l’offensive de Abbas El Fassi.

Pour rappel, ces deux formations n’avaient cessé d’adresser des coups de semonce à Abbas El Fassi, l’exhortant de présenter son bilan à mi-mandat au Parlement. Un «bilan» jugé insuffisant par le PAM et le PJD ainsi que par les partis de gauche comme le PSU (parti Socialiste Unifié).

Dans ce domaine, Abbas El Fassi s’est défendu en s’appuyant sur la suppression des échelles de 1 à 4 dans l’administration, ce qui se traduirait par une augmentation des salaires jusqu’à 2 400 dirhams pour des fonctionnaires dont certains ne percevaient même pas le SMIG. Il a évoqué le programme «Tayssir», destiné à allouer une aide directe aux familles les plus démunies (environ 500 Dh / mois), conditionnées par une scolarisation rendue obligatoire. En outre, Abbas El Fassi est revenu sur la mise de l’allocation de perte d’emplois, sans pour autant préciser d’où aller provenir les ressources pour son financement et pas un mot sur le calendrier.

Quand à la crise internationale et son impact sur le Maroc, Abbas El Fassi, toujours sur les conseils de l’équipe d’experts de la communication, indiquait que «malgré le contexte, le gouvernement a maintenu le cap des réformes et à respecter ses engagements pris lors de la déclaration de politique générale de 2007 à l’exception du taux de croissance estimé à l’époque à 6 % qui n’a pu être atteint à cause de la baisse de la demande extérieure».

le Maroc de tous les marocains et de leurs amis
Auteur : thitrite
Date : le 24 mai 2010 à 00h16
LE bilan à mi-mandat par le Premier ministre, devant le Parlement, aurait dû être l’occasion de vrais débats.
pas de commentaires vides de sens .


le Maroc appartient à ceux qui l'aime
Auteur : thitrite
Date : le 24 mai 2010 à 00h06
comment c'est quoi ça ? c'est ce que tu as lu ...


vive le Maroc un et indivisible . avec ses pauvres et sa classe moyenne et ses riches , de Tanger à Lagouira . ...

que les oiseaux de mauvaise augure soit d'accord ou pas .
AVEUGLEMENT '''?
Auteur : wafi 18
Date : le 23 mai 2010 à 13h00
QUOI -ÇA ????????
vive le Maroc oui mais pas le tiens!
Auteur : lmajdoub20600
Date : le 23 mai 2010 à 00h06
Celui de la mafia fassi et ses sbires
vive le Maroc des travailleurs, des agriculteurs, de sa classe moyenne qui s'en sort tant bien que mal....

chaylah a molay ya39oub
Bilan...
Auteur : EL BAKI Mohamed
Date : le 22 mai 2010 à 09h44
Tout Premier Ministre doit rendre compte non seulement à l'Assemblée Nationale ou à la Chambre des Représentant mais aussi au peuple.La transparence gouvernementale passe par cet exercice.
Et pourquoi pas cette même transparence au niveau des Présidents des conseil municipaux,ruraux, et régionaux? Un bilan à mi-mandat,oui.Cela devrait être imposer par une loi dans le cadre de la Constitution de notre pays.
La Démocratie n'en serait que renforcée.
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