Parmi les nombreuses victimes des erreurs médicales au Maroc Najwa Awan, une jeune Casablancaise de 15 ans. La vie de cette étudiante en deuxième année du lycée a complètement changé après avoir été mordue par un chien, pour ensuite se voir amputer la jambe, au cours d'une chirurgie pratiquée dans une clinique privée, rapporte Al Arabiya.
La société civile marocaine brise le silence concernant les erreurs médicales, avec la sortie des familles des victimes qui réclament l’interdiction de la pratique médicale à tout médecin ayant commis une grave erreur.
Dans sa première sortie publique, l’association «Le droit du patient d’abord» a organisé récemment deux manifestations en une seule journée : devant les siège du ministère de la Santé et de la Justice à Rabat. En s’appuyant sur des photos choquantes de certaines victimes des erreurs médicales, les manifestants ont demandé de faire porter la responsabilité de toute erreur médicale grave, commise dans un hôpital public ou privé, au médecin.
Ces victimes cherchent à informer et sensibiliser l’opinion publique sur leur souffrance ainsi qu'alerter le ministère de la Santé, le gouvernement et le parlement, sur la nécessité de mettre à jour la loi qui réglemente l’intervention de la justice dans le cas où un médecin commet une erreur qui cause l’invalidité ou la mort du patient.