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Suicide du jeune de Sidi Bettach : Le général Haddou Hajjar, père du caïd, mis à la retraite ?

Le suicide d’un jeune de Sidi Bettach, victime d’une opération forcée de rasage de cheveux par un agent de l’Administration territoriale occupant le rang de caïd, serait-elle derrière la chute du n°1 des Forces auxiliaires au Maroc, le général Haddou Hajjar, qui n’est autre que le père du caïd. Un homme qui avait déjà par le passé, sauvé son fils de sanctions de sa hiérarchie.

Publié
Membres des forces auxiliaires / Archives - Ph. Oujda Portail
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L’excès de zèle du caïd de Sidi Bettach risque de couter cher à son père, Haddoud Hajjar, l’inspecteur général des forces auxiliaires pour la région nord (de Tanger jusqu’à El Jadida), nommé en décembre 2009 à ce poste. Aujourd’hui, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia parle de la possibilité de son limogeage comme nous l'avions rapidement évoqué dans notre premier article. Il serait tout simplement mis à la retraite. Une procédure à laquelle les services du ministère de l’Intérieur recourent afin de sanctionner ces hauts cadres de la police. Des sources donnent même le nom du successeur de Hajjar : le général Hassan Taïk. Ce dernier aurait même pris ces fonctions dès mardi 22 avril.

Détérioration de l’état de santé du général Hajjar?

Au Maroc, cette pratique ne constitue guère une surprise. Pour les postes régaliens, les lois sont souvent mises en sourdine. Preuve en est le cas de l’actuel Délégué général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mohamed Saleh Tamek n’a été, officiellement, nommé à ce poste qu’a l’issue du conseil des ministres du 21 janvier 2014. Mais dans les faits il exerçait ses fonctions plus d’un mois auparavant. La nomination de l’ambassadeur Omar Hilale en tant que représentant permanent à l’ONU constitue un autre exemple.

Par ailleurs, une source que nous avons contactée avance que la santé du général Hajjar serait désormais dans un état critique. Son état de santé se serait-il dégradé suite à l'affaire impliquant son fils et son interrogatoire chez la BNPJ ?

Le caïd n’est pas à son premier dérapage

Avant le suicide du jeune de Sidi Bettah, Tarek, le fils du général avait déjà commis plusieurs fautes graves dans son parcours. En janvier 2013, alors qu’il était le caïd du 7ème arrondissement de Témara (environ 15 km au sud de Rabat), il avait agressé physiquement le secrétaire locale de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), le bras syndical du PJD.

Après cet incident, il a été muté au siège de l’Intérieur en attendant que l’orage passe, d’autant que la victime a refusé toutes les médiations menées par le gouverneur de la préfecture en vue d’une «réconciliation» avec le fils du général. Le PJDiste s’était accroché à son droit de porter plainte. Après ce dérapage et grâce aux bons relais de son père, Tarek a pu échapper à la révocation pure et simple. Les autorités l'ont casé à l’abri des regards, à Sidi Bettach. Finalement, cela n'a fait que retarder le problème avec une nouvelle victime qui cette fois est décédée.

l'excès de zèle
Auteur : Ouazzani abdou
Date : le 24 avril 2014 à 20h10
Maintenant son protecteur doit rendre compte et assume entièrement sa résponsabilité devant dieu patrie roi de ce qui s'est passé à sidi bettach , et a causé la mort de ce jeune , par ce malheureux géste a imputé un membre de la famille de son fils bétement !!!!
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