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Grand Angle

Agadir : Le ministre de l'Energie visite la plateforme offshore de Foum Assaka

Même si les prospections pétrolières et gazières au large du Maroc et dans d'autres licences à l'intérieur du pays se sont jusque-là soldées par des échecs, les recherches poursuivent toujours leurs cours sur plusieurs sites ciblés. Le ministre de l’Energie, Abdelkader Amara, s’est rendu, ce dimanche, à Foum Assaka au large d’Agadir pour visiter le forage d’un puits offshore de la société américaine Kosmos Energy.

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Agadir : Le ministre de l'Energie visite la plateforme offshore de Foum Assaka
Agadir : Le ministre de l'Energie visite la plateforme offshore de Foum Assaka
Agadir : Le ministre de l'Energie visite la plateforme offshore de Foum Assaka
Agadir : Le ministre de l'Energie visite la plateforme offshore de Foum Assaka
Agadir : Le ministre de l'Energie visite la plateforme offshore de Foum Assaka

C’est en hélicoptère que le ministre de l’Energie, Abdelkader Amara, vêtu en jean, a atterri, ce dimanche, sur le site de Foum Assaka, à Agadir, où la société américaine, Kosmos Energy, réalise le forage d’un puits offshore en partenariat avec l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM). Situé sur la plateforme Maersk, le forage de Foum Assaka, annoncé pour la première moitié de 2014, a été lancé afin de révéler si des traces de pétrole seront découvertes après les échecs notés dans celui de Cairn Energy au large de Tarfaya.

Les membres de l’équipe de Kosmos Energy et de Maersk, entité de AP Moller Maersk Group, ont même pu livrer les premiers détails des prospections au ministre. «Sur la plate-forme et pendant quatre heures, j’ai suivi les explications du staff de Maersk et celui de Kosmos sur les techniques de stabilisation de la plate-forme et celles du forage qui atteindra 4 000 m», a expliqué le responsable sur son compte Facebook. Abdelkader Amara a également pu apprécier «tous les moyens et procédures de sécurité mis en place sur la plate-forme pour parer aux incidents dommageables pour le personnel ou à l’environnement».

Sur le terrain, le ministre s’est aussi enquis de l’état d’avancement de cet investissement «si important» pour le Maroc aussi bien pour son approvisionnement énergétique que pour tout le savoir-faire et les technologies qui vont s’y implanter.

Malgré les échecs, l’espoir de l’or noir anime les compagnies

Pour rappel, au lendemain du partenariat entre Kosmos Energy et l’entreprise islandaise Fastnet Oil & Gas, les deux sociétés avaient parié sur un potentiel de 360 millions de barils de pétrole dans la zone. En tout cas, l’optimisme est de mise dans ce projet auquel participe aussi le coréen SK innovation qui prendra la moitié des parts de Fastnet Oil & Gas. Fastnet lancera également un autre forage sous peu.

Mais l’irlandais n’est pas le seul à afficher son optimisme quant à la possibilité de découvrir du pétrole au Maroc. Longreach a récemment foré sa licence de Koba 1 situé à Sidi Moktar près d’Essaouira. Bien qu’il y ait eu des découvertes encourageantes de gaz, le projet a été enregistré et suspendu pour des problèmes techniques liés à la haute pression. L’autre licence, Kamar 1, sera, elle, forée à une profondeur de 3 500 mètres, selon Proactivesinvestors. Les prospections ont déjà débuté depuis environ un mois et les opérations devraient s’étaler sur 70 jours. Le groupe australien a déjà levé plus de 72 millions de dirhams pour les opérations onshore de cette licence, indique LeMatin.

Multiplication des forages en 2014

La ruée vers l’or noir est donc d’actualité pour cette première moitié de 2014 puisque Gulfsands Petroleum se prépare également pour un nouveau forage après avoir connu quelques échecs dans trois licences au Maroc au sujet du gaz dans le Gharb. L’entreprise lancera ses opérations de prospections en mai. Selon la même source, les premiers puits avaient été ciblés au moyen de données plus anciennes et de moins bonnes qualités. L’entreprise s’attend donc à plus de succès avec son nouveau programme puisque les informations ont été obtenues, cette fois-ci, à travers des données sismiques en 3D.   

D’autres groupes tels que British Petroleum (BP), l'Américan Chevron, le Français Total, la compagnie espagnole Repsol et le Portugais Galp ont tous décroché des licences de prospection au large des côtes marocaines. Pour l’instant, les succès notés dans les différents forages restent infimes, mais les sociétés et les experts semblent confiants et donnent toujours autant de crédit au Maroc dans ce domaine avec la tenue du «Morocco Oil & Gas Summit», les 7 et 8 mai prochains, à Marrakech, en présence des grandes compagnies pétrolières et gazières mondiales.

A PROPOS DES INVESTISSEURS
Auteur : GHITA2006
Date : le 21 avril 2014 à 15h31
CE QUI ME SEMBLE UN PEU BIZARRE C EST QU IL N YA AUCUNE COMPAGNIE ARABE DU SAOUDIE, DES IMARATES ARAB UNIES ,OU DU QATAR QUI PEUVENT VENIR CHEZ MALGRES LEURS ARGENT N ONT PAS LES MOYENS DE FAIRE UNE COMPAGNIE QUI CHERCHENT DU PETROLE ALLAH Y3AZZ LES EUROPEENS MAIS NOUS LES LES ARABES ALLER INVENSTIRE EN PARIS ST GER OU CHELSEA,
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