Hier à Casablanca, le ministre de l’Intérieur annonçait une augmentation annuelle des effectifs de tous les services de sécurité. Aujourd’hui, le département de Mohamed Hassad signe avec le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, un accord mettant un terme à la garde des tribunaux du royaume par des agents de la direction générale de la sûreté nationale. Désormais, cette mission sera assurée par des membres des forces auxiliaires.
L’Intérieur gagne plus de 400 policiers
Par cet accord, les rangs de la DGSN sur le terrain se voient renforcer par l’arrivée de plus de 400 policiers. Un chiffre non-négligeable qui est à même de garantir aux hommes de Bouchaib Rmail une meilleure présence dans certains points noirs des grandes villes, notamment à Casablanca, où les adeptes du «Tcharmil» ont prospéré.
Ce chiffre s’ajoute aux militaires convertis en force de maintien de l'ordre et aux mokhaznis qui patrouillent avec les policiers. En recourant à ses fonctionnaires affectés à assurer la sécurité aux juridictions, le ministre de l’Intérieur essaie de répondre aux sentiments d’insécurité des citoyens. Reste à savoir si le besoin du ministère de l’Intérieur en renfort irait jusqu’à faire appel aux policiers qui gardent les ambassades et les représentations culturelles des pays étrangers.
Hassad poursuit son périple
Après Casablanca, le ministre de l’Intérieur, flanqué de son n°2, Charki Draiss, étaient, hier, à Settat. A la capitale de la région de Chaouia-Ouardigha, Mohamed Hassad a transmis aux responsables le même message de fermeté du roi Mohammed VI afin de lutter efficacement contre la montée de la criminalité.
Des sources au Sahara prévoient l’arrivée, dans les prochains jours, de la délégation du ministère de l’Intérieur, probablement conduite par Hassad lui-même, pour une réunion similaire avec les autorités locales de Laâyoune. Une arrivée très attendue alors que des informations font état d'une multiplication d’actes d’agressions dans la ville la plus peuplée des provinces du sud.