L’affaire Ali Aarrass intéresse le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. L'Assemblée générale des Nations Unies a demandé au Maroc, via une résolution dudit conseil, la «libération immédiate» du prisonnier belgo-marocain arrêté en 2008 et accusé d’appartenir au réseau terroriste GICM.
Le texte exhorte le gouvernement marocain à libérer le détenu et de l’indemniser financièrement pour les dommages subis pendant son arrestation, sa condamnation et sa détention «injuste et illégale». Selon l’organisation, Ali Aarrass a été victime, durant ses trois années de détention, de «traitements humiliants et dégradants» dans la prison de Salé.
Le texte ajoute que le détenu a été «injustement condamné, sans aucun témoin ni aucune preuve documentaire ou légale», et aussi «sans droit de témoigner». La condamnation a été faite en se basant sur «une confession obtenue sous la torture et dans une langue qu'il ne connaissait pas : l’arabe» souligne la résolution.
Arrêté en 2008, Ali Aarrass avait été blanchi par l’Espagne mais condamné par le Maroc après son extradition.