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Accord de pêche : Les bateaux espagnols de retour dans les eaux marocaines dès mars

Il y a à peine une semaine, le parlement marocain a ratifié l’accord de pêche Maroc-UE, permettant ainsi son entrée en vigueur dès sa publication au Bulletin officiel. De l’autre côté de la rive méditerranéenne, les pêcheurs espagnols s’impatiente. Mais, selon les autorités du pays, ces derniers pourront retourner dans les eaux chérifiennes dans les prochaines semaines.

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Les premiers navires de la flotte espagnole pourront à nouveau pêcher dans les eaux marocaines dès la mi-mars, a estimé le ministre ibérique de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement, Miguel Arias Cañete, à son arrivée à une réunion des ministres européens à Bruxelles, rapport EuropaPress.

C’est en effet la question que tous les professionnels espagnols se posent. Quand pourront-ils de nouveau, pêcher dans les eaux chérifiennes ? Finalement validé en janvier dernier par le gouvernement marocain, l’accord de pêche Maroc-UE a été ratifié par la Chambre des représentants le 11 février dernier, permettant ainsi son entrée en vigueur dès sa publication au Bulletin officiel. Ce qui à priori, ne devrait pas tarder.

Mais les Espagnols s’impatientent. La semaine dernière, le président de la Fédération andalouse des associations de pêche (Faape), Pedro Maza, a même estimé que l’entrée en vigueur de l’accord prend plus de temps qu’il l'aurait imaginé.

Madrid, reconnaissant envers Rabat

Cependant, il n'est pas étonnant de voir les Espagnols s'impatienter de cette manière. Depuis la fin du précédent accord de pêche en décembre 2011, une grande majorité des professionnels des îles Canaries, sont en chômage technique. En effet, les eaux marocaines étaient leur principale, sinon leur seule source d’approvisionnement. Et si Bruxelles est arrivé à conclure un nouveau protocole avec Rabat, c’est en parti en raison de la pression émise par Madrid. Mais d’un autre côté, le gouvernement marocain devait répondre aux doléances de ses pêcheurs nationaux qui, par souci de protection des ressources nationales, insistaient pour qu’un certain nombre de conditions soient posées dans le nouvel accord.

D’après le ministre espagnol de l'Agriculture, les navires qui ne rejoindront pas les eaux chérifiennes en mars, pourront y retourner à fin mai, le temps que tous puissent obtenir des licences. Contrairement aux professionnels du secteur en Espagne, Miguel Arias Cañete, a profité de son intervention pour «remercier» les autorités marocaines «de la vitesse avec laquelle elles ont traité le dossier relatif à l’accord de pêche ces derniers mois.

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