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Grand Angle

Algérie : Une journaliste agressée par un commandant de police

Ikram Ghioua, une journaliste algérienne du quotidien L’Expression, a été samedi victime d'agression de la part d'un commandant de la Gendarmerie nationale. Ça s'est passé samedi, près d'Oum El Bouaghi. Détails.

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L'agression a eu lieu samedi, à Oum El Bouaghi, sur le lieu du crash dramatique de l'avion militaire survenu mardi dernier. Ikram Ghioua, une journaliste algérienne a été "frappée, traînée au sol et insultée" par un commandant de la Gendarmerie nationale algérienne, pendant qu’elle effectuait un reportage sur le lieu du crash à Djebel Fertas, dans la wilaya d’Oum el Bouaghi.

Munie de son ordre de mission, la journaliste, responsable du bureau du journal à Constantine, accomplissait son travail sur le terrain lorsqu'elle a été violemment agressée par un commandant.

«Elle était munie de son ordre de mission, elle était dans les règles», précise Brahim Takheroubt son directeur de la rédaction. Et pourtant, le commandant en question s’est dirigé droit vers elle et lui a demandé de déguerpir en l’insultant et en la poussant à terre. «Il aurait pu juste lui demander de s’éloigner, pourquoi la tabasser ?», explique Brahim Takheroubt au journal en ligne Algérien Algerie-focus.

La journaliste est aujourd’hui en arrêt maladie : “Elle a vu le médecin ce matin. Il lui a prescrit du repos”, ajoute la même source.

Sanction en interne

Après cet incident, la Gendarmerie algérienne a présenté des excuses à la victime et a promis de punir le commandant. «Elle a reçu un appel de la gendarmerie nationale, basée à Alger, qui lui a présenté ses excuses. Une délégation de la gendarmerie devrait également se présenter à son domicile. La gendarmerie nationale lui a promis que des sanctions seront prises en interne pour punir le coupable», a confié à Algérie-Focus le rédacteur en chef de L’Expression.

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