La position du Maroc (136ème sur 180) dans le classement de RSF de la liberté de presse n’est pas du goût du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Moustapha El Khafi. Ce dernier l’a fait savoir en qualifiant le rapport RSF d’ «injuste».
«Quoique le rapport de RSF n'ait pas classé le Maroc parmi les pays ayant connu une régression, le Royaume ayant préservé son classement de l'année dernière, mais la conclusion générale qui en découle demeure étrange, manque de précision et ne reflète pas la réalité de la pratique journalistique au Maroc», a-t-il souligné.
Pour El Khalfi, le rapport «s'est basé principalement sur une seule question et peut donc être considéré comme fondé sur des impressions, plutôt que reposant sur des indicateurs concrets».
Le ministre qui fait visiblement référence à l’affaire Anouzla a souligné le fait que «certains pays, ayant vécu des guerres ou connu des saisies de journaux, ont eu un classement meilleur», que le royaume.