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Objectifs mondiaux de l’éducation : Le Maroc encore loin du compte selon l'UNESCO

Après le rapport de la Banque mondiale en 2013, c’est l’UNESCO qui s’est penché sur l’état de l’éducation dans le monde. Il fait le bilan sur les objectifs mondiaux de l’éducation 2010-2015. A moins d’une année de l’échéance, le Maroc est encore loin du compte.

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Pour atteindre les objectifs mondiaux de l’éducation adoptés en 2010 et dont l’échéance est prévue en 2015, le Maroc doit encore fournir beaucoup d’efforts. C’est qui ressort du 11ème rapport de l’UNESCO intitulé «Enseigner et Apprendre : Atteindre la qualité pour tous» et publié cette semaine par l’Organisation onusienne.

Plus de 50% des élèves, incapables de lire une phrase

Entre les lignes, on peut noter des améliorations, concernant notamment la scolarisation primaire. D’après le rapport, le Maroc a de fortes chances d’atteindre ou de se rapprocher de l’objectif des 95% d’ici 2015. Mais, si les enfants vont de plus en plus à l’école, le Maroc est fortement concerné par la crise de l’apprentissage «de grande ampleur» qui touche actuellement une bonne partie du monde. «Les analyses récentes montrent que moins de la moitié des enfants apprennent les bases dans 21 des 85 pays pour lesquelles toutes les données sont disponibles. Dix-sept sont situés en Afrique subsaharienne ; les autres sont l’Inde, la Mauritanie, le Maroc et le Pakistan», affirment le document de l’Unesco.

Autre fait inquiétant, plus de 50% des élèves au Maroc sont incapables de lire la moindre phrase, révèle l’étude de l’UNESCO. De plus, le royaume est encore «très loin» de l’objectif pour la scolarisation pré-primaire et l’alphabétisation des adultes.

Le Financement de l’éducation, une problématique à résoudre au plus vite

L’autre aspect important pour l’ONG concerne le financement de l’éducation. Comme la plupart des pays, le Maroc finance en partie son système éducation via des prêts financiers généralement obtenus de la Banque mondiale. Elle estime cependant que les autorités chérifiennes devraient tenter de trouver du financement supplémentaire au niveau national. En 2011, par exemple, l’éducation représentait 25,7% des dépenses publiques totales au Maroc. «Un renforcement modeste de l’effort fiscal et la priorité aux dépenses d’éducation pourrait déboucher sur un accroissement significatif des ressources», recommande l’Unesco.

L’Organisation appelle également le Maroc à mettre un accent sur la compétence des enseignants, notamment en pédagogie, pour que les enfants reçoivent les meilleures bases possibles.

Ce rapport va quasiment dans le même sens que celui de la Banque mondiale paru en septembre 2013, lequel déplorait la mauvaise qualité de l’enseignement dans le royaume chérifien, malgré les progrès sur le plan d’élargissement de l’accès à la scolarité.

dègradation de l enseignement publique
Auteur : Benichou idir
Date : le 01 février 2014 à 09h48
maintenir la population dans l ignorance ;pour l exploiter mieux; pendant que les riches fréquentent les meilleurs écoles privèes en France
Le Maroc est champion dans la contrefaçon....
Auteur : pouic2011
Date : le 31 janvier 2014 à 21h08


Même les diplômes et les diplômés!!!!! le sont......
Dernière modification le 31/01/2014 21:09
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