La nouvelle constitution tunisienne est une première dans le monde arabe. En effet, c’est la première fois qu'un pays arabe et musulman inscrit dans son projet de Constitution l’égalité entre l’homme et la femme. Un fait dont se réjouit l’écrivain Tahar Benjelloun qui qualifie cette constitution de «révolutionnaire».
Dans un billet paru sur Le Point, l’écrivain marocain, a recensé les différents apports de cette Constitution en matière la liberté de culte, notamment la suppression de la Charia et des règles islamiques à propos de l’héritage, ainsi que l’interdiction de la polygamie et de la répudiation. Selon lui, cette constitution pourrait servir d’exemple au Maroc et l’Algérie, voire à certains pays du Golfe comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar.
Pour Benjelloun, «non seulement la Tunisie (…) a réussi à renvoyer le parti islamiste Ennahda dans les mosquées, mais en même temps elle a ouvert le pays à une modernité qui manque cruellement dans le reste du monde arabe».