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Maroc : Une croissance prévue à 2,4% en 2014 contre 4,4% en 2013

L’économie marocaine devrait connaître une croissance moins forte en 2014 par rapport à l’année dernière. Le Produit intérieur brut (PIB) du royaume ne devrait progresser que de 2,4% cette année contre 4,4% en 2013 et ce, malgré le bon comportement des activités agricoles. Autre effet de cette croissance morose : la dette publique du royaume se situerait à 83,7% du PIB contre 77,4% en 2013 et le chômage, lui, devrait gagner du terrain puisque le HCP table sur un  taux de 9,8% contre 9,1% l’année dernière.

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2014 sera-t-elle une année laborieuse pour le Maroc ? En tout cas cette année ne sera pas aussi bien que 2013 sur le plan de la croissance. C’est ce qui ressort de la  présentation du Haut commissariat au plan (HCP) de la situation économique en 2013 et ses perspectives pour 2014, qui table sur un taux de 2,4% contre 4,4% l’année dernière. Selon le HCP, cette croissance devrait permettre la création de 60 mille postes d’emplois contre 84 mille une année auparavant. Ce qui situerait le taux de chômage au Maroc à 9,8% contre 9,1% en 2013.

L’analyse par secteur d’activités pour l’année 2013, fait ressortir que le secteur primaire s’est très bien comporté en 2013, en enregistrant une forte hausse de sa valeur ajoutée de 20,4%, suite à l'accroissement de la production des cultures céréalières de 86,5 % par rapport à 2012, et aux bons résultats des autres cultures non céréalières, de l'élevage et de la pêche maritime. En revanche, celles non agricoles ont réalisé une croissance de seulement 2%  contre 4,3% en 2012. En ce qui concerne spécifiquement le secteur secondaire - mines, industries manufacturières et le Bâtiment et travaux publics (BTP) -, il a totalisé un repli de 0,7%. Le secteur tertiaire a lui connu une hausse de ses revenus de 3,3% en 2013, mais moindre que celle de 2012 (5,9%).

Baisse des activités agricoles en 2014

Même si le taux de croissance sera beaucoup plus bas cette année, les activités non agricoles devraient progresser de 3,6%. Elles subiront toutefois le ralentissement de financement de l'économie et la réduction des marges de manœuvre de la politique monétaire, malgré la hausse de la demande mondiale adressée au Maroc. Le secteur primaire devrait, par contre, enregistrer une chute de 3,9% de sa valeur ajoutée à cause notamment d’une production céréalière moyenne de 70 millions de quintaux. Mais, ce secteur sera soutenu par l’évolution des cultures non céréalière, l’élevage ainsi que les activités de la pêche.

Pour sa part, le secteur secondaire devrait connaitre une croissance de 1,9%. Une reprise qui serait le fruit de la croissance de 2% des activités des mines, mais aussi de celle de 2,5% pour le bâtiment et travaux publics. Même constat au niveau des activités du secteur tertiaire qui devrait progresser de 4,4%. Selon le HCP, cette évolution est à attribuer à l’augmentation des revenus des services marchands de 4% ainsi que de  ceux des services des administrations (6,5 %).

Dette publique en hausse

Alors que la demande mondiale adressée au Maroc progresse, les exportations de biens et services devraient en bénéficier en enregistrant une hausse de 2,8% en volume.  En plus de cela, une hausse de 2,3%, contre une baisse de 0,7% en 2013, est attendue au niveau des importations. Ainsi, la demande extérieure aurait un apport négatif à la croissance de 0,1 point cette année.

Toutefois, le Maroc devrait aussi voir sa dette publique se situer à 83,7% de son PIB contre 77,4% en 2013 et 71,2 en 2012. Même hausse au niveau de celle du Trésor public qui serait de 67,5% contre 63,5% l’année écoulée.

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