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Maroc/Egypte : Une militante du PJD, partisane du président déchu Morsi, devant la justice

L’ambassade égyptienne à Rabat a déposé une plainte contre une jeune militante du PJD qui ne cesse de téléphoner à la chancellerie pour exprimer sa solidarité avec le président déchu, Mohamed Morsi. Le procès est fixé au 12 janvier.

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Symbole Rabia en soutien au président déchu Mohamed Morsi
Temps de lecture: 2'

Les événements en Egypte continuent d’être la cause d’interpellation de certains Marocains, hostiles à la destitution du président Mohamed Morsi. Khadija Mansouri, membre du secrétariat local du PJD de Berrechid, en fait, d'ailleurs, partie. Elle a été interrogée, hier, par la police.

Les premières informations attribuaient cette arrestation à des photos de la jeune militante avec le joueur Aboutrika, la vedette de l’équipe Al Ahly, à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, lors de sa participation au Mondial des clubs, arborant une main au pouce replié et doigts levés, symbole de la place Rabia Al-Adawiyya au Caire où manifestaient les partisans des Frères musulmans. Une piste qui s’est révélée fausse par la suite, puisqu'elle avait déjà été arrêtée, en compagnie de plusieurs jeunes marocains, au stade Adrare d’Agadir à cause du signe de Rabiâ avant d’être libérée.

L’ambassade égyptienne dépose une plainte contre la PJDiste

Aujourd’hui, un nouvel élément fait son apparition dans l’enquête. La militante du PJD aurait téléphoné, à maintes reprises, à l’ambassade d’Egypte à Rabat pour exprimer son entière solidarité avec le président déchu, Mohamed Morsi dont le procès a été ajourné au mois de février.

Apparemment, agacé par la fréquence de ces appels, l’ambassadeur aurait décidé de porter plainte contre la PJDiste. Le fait que la justice marocaine s’est vite saisie de cette affaire et a même fixé au 12 janvier, le début du procès de Khadija Mansouri, donne davantage du crédit à cette version. Par ailleurs, les avocats dépêchés par la direction du parti de la Lampe ont pu convaincre, ce jeudi, le parquet général d’accorder la liberté provisoire à leur cliente.

En dépit de ses divisions, les factions de l’islam politique au Maroc sont unanimes à condamner le coup d’Etat de juillet dernier des militaires en Egypte. Le 18 août dernier, elles participaient à une grande marche de solidarité avec les partisans de Mohamed Morsi. Ce qui se passe en Egypte a révélé le peu d’influence de l’Arabie saoudite sur les mouvements islamistes marocains, de plus en plus proche des Frères musulmans.  

Le Maroc est un pays souverain alors les citoyens ne sont pas libres de leurs actes....
Auteur : Chibani2
Date : le 09 janvier 2014 à 17h34


Le Roi,les gouvernants et les autres étaient bien pro-Mobarak sachant bien ses activités illicites et les citoyens n'ont pas le droit d'être pro Morsi ou pro Fidel Castro...

Du n'importe quoi et le Ministère des Affaires Étrangères de S.M. doit prendre position et couvrir les citoyens Marocains.

Où est-elle la LIBERTÉ DE CHACUN????je peux vivre au Maroc et pro Kim Jong.... Nous n'avons pas de leçons à recevoir de ce gouvernenment militaire et autocrate.Quils balayent devant leur porte car Mobarak travaillait pour la Mossad,
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