Emigration : L’Arabie Saoudite est le 1er pays qui fait rêver les Marocains [Enquête]

S’il n’y avait pas de frontières entre les pays du monde, où aimeriez-vous vivre ? C’est la question posée lors une enquête de fin d’année sur les perspectives, attentes, espoirs et craintes des populations dans 65 pays du monde, réalisée par l’association WIN/Gallup International, en collaboration avec la chaine britannique BBC.

D’après les résultats publiés sur le site web de l’association, l’Arabie Saoudite est le premier pays où les Marocains rêvent de vivre. En pratique, le sondage a été réalisé entre le 1er et le 15 novembre sur un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 à 65 ans. Tous autant qu’ils sont, qu’ils soient salariés, retraités ou sans emploi, qu’ils aient un important revenu ou non, les Marocains souhaiteraient résider au pays d'Abdallah 1er, plus qu'ailleurs, si les frontières n'existaient pas.

En deuxième position figure le Canada, suivi de la France, les Etats-Unis et l’Allemagne. Mais globalement, ces destinations sont beaucoup plus choisies par les étudiants et les travailleurs à temps partiel. Par contre les pays comme l’Espagne et l’Italie sont bizaremment très peu prisés, toutes catégories de citoyens confondues.

Perspectives positives pour le Maroc en 2014 ?

L’étude de WIN/Gallup International s’attarde également sur l’impression que laisse aux Marocains l’année qui vient de démarrer. En effet, 2013 était assez difficile notamment sur le plan économique, mais plus de 50% des sondés estiment que 2014 sera meilleure, tandis que 48% s’attendent à une année économiquement prospère. Par contre 22% des sondés entrevoient une année difficile sur le plan économique.

Une étude récemment réalisée par la société britannique de recherche et d’analyses Economist Intelligence Unit révélait un haut risque d’instabilité au Maroc en 2014, en raison des réponses «toujours» tardives des politiques aux problèmes socio-économiques. Une réalité qui souvent emmène les résidents à espérer un avenir meilleur dans un pays plus propère.