Plusieurs associations oeuvrant sur les migrations se sont regroupées hier à Oujda pour créer un Collectif civil pour la migration et l’asile, «destiné à observer l’application des textes régissant le déroulement de la régularisation des étrangers en séjour irrégulier au Maroc». A l’initiative de l’association Beni Znassen pour la culture, le développement et la solidarité (ABCDS) et de l’association Rif des droits de l’homme (ARDH), une réunion s’est tenue hier avec la participation de plusieurs autres groupements.
Le Collectif déplore ainsi la non-consultation des différentes parties concernées par l’opération de régularisation des étrangers et la précipitation dans la définition des critères d'éligibilité en omettant des catégories, y compris les mineurs non accompagnés. Il exhorte le gouvernement à rectifier le tir en mettant en place un mécanisme permanent de concertation sur la nouvelle politique migratoire.
Il demande également la publication d’un guide pratique concernant l’opération de régularisation, l'implication des organisations de la société civile et la mobilisation du pôle audiovisuel public pour jouer son plein rôle de sensibilisation.