Transparency Maroc (TM) est dépassé par la tournure des événements. A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la corruption, le 9 décembre, l’association avait a lancé une campagne de communication sur le thème «Non à l'impunité». Celle-ci consistait à placer sur des panneaux et des bus à Rabat et Casablanca des affiches sur lesquelles figuraient «Non à l’impunité» en trois langues, arabe, amazigh et français.
Seulement, l’opération n’a pas fait long feu. A Rabat, les affiches posées depuis le 6 décembre ont été découpées au cutter et enlevées durant la nuit suivante. A Casablanca, explique l’association, des «agents» disant être de la Wilaya ont empêché la mise en place des affiches et les messages posés sur les autobus ont été arrachés.
L’association est plongée dans l’incompréhension totale surtout qu’elle avance avoir effectué toutes les procédures requises par la loi avant de procéder à l’opération. Elle estime avoir été à nouveau victime de la censure après l'interdiction récente de la projection d'un film lors d'un évènement organisé par TM place Moulay Hassan à Rabat.