C’est une initiative inédite qui aurait pu être entreprise ce mois-ci au Royaume-Uni au profit du Maroc. A Stoke-on-Trent, une ville située dans le comté du Staffordshire, au centre de l’Angleterre, un souk marocain devait être intégré dans le marché de Noël du quartier d’Hanley, du 4 au 30 décembre prochain. Celui-ci, qui devait être animé par des commerçants et artisans marocains, prévoyait, entre autres, des ventes d’objets artisanaux et une exposition de dromadaires.
Finalement, les dromadaires et la marchandise ont réussi à faire le déplacement, mais les commerçants non. Ces derniers n’ont, en effet, pas réussi à obtenir un visa pour le Royaume-Uni à temps, rapporte la presse locale, ce jeudi 5 décembre.
Retardé ou annulé ?
Pour l’instant les autorités locales, qui font d’ores et déjà l’objet de critiques de la part des habitants, parlent seulement d’un report et non d’annulation de l’événement. Le porte-parole du Conseil de la ville a fait savoir hier, mercredi, qu’une commission marocaine était actuellement en discussion avec l’ambassade britannique au Maroc, afin de trouver une solution pour leurs visas.
«Malheureusement, le marché marocain a été reporté», a déclaré Adrian Knapper, un élu de Stoke-on-Trent, cité par le journal Daily Star. «Nous sommes en contact régulier avec les opérateurs de ce marché, qui sont toujours aussi engagés à venir ici», a-t-il ajouté.
40 Marocains attendus
Le souk marocain prévu dans le marché de noël de Hanley, en plein centre-ville, devait, au total, compter sur la présence de 40 commerçants marocains. Ces derniers devaient présenter aux locaux des objets fabriqués avec de la céramique marocaine, des tapis traditionnels, des sacs en cuir ou encore des instruments de musique typiquement marocains.
Les dromadaires, eux, étaient censés transporter, le temps d’un petit tour, les enfants et les curieux. Le but étant de faire la promotion du Maroc et de son potentiel touristique, mais aussi de proposer quelque chose de nouveau aux habitants de cette ville.
«J’ai hâte d’aller faire un tour à dos de dromadaire. Ça m’a l’air d’être très amusant», réagissait Jade Brown, un étudiant de 19 ans, au début du mois de novembre, dans une déclaration au journal local The Sentinel.
«Ce sera une bonne chose d’avoir un marché marocain. C’est un peu différent, mais je vais certainement y aller pour visiter et faire quelques achats pour Noël en même temps», commentait une autre habitante de Stoke-on-Trent, qui devra à présent patienter encore un peu pour voir le projet de souk se concrétiser.