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Grand Angle

Régularisation des sans papiers : Une association de défense des migrants salue l’effort du Maroc avec quelques inquiétudes

Quelques heures après l’officialisation de la régularisation des sans papiers au Maroc à partir de 2014, les associations de défense des droits des migrants ont exprimé leur adhésion à la nouvelle orientation migratoire du royaume. Toutefois, elles n’ont pas manqué de souligner que le chemin est encore long.

Publié
Crédit photo Sébastien Bachelet / FlickR
Temps de lecture: 3'

La régularisation des sans papiers au Maroc, dès 2014, a été accueillie à bras ouvert par les associations de défense des droits des migrants. Ces dernières qui ont longtemps milité en faveur de meilleures conditions pour les immigrés, semblent enfin soulagées. Un peu plus de vingt quatre heures après l’officialisation de la décision qui rentre dans le cadre de la nouvelle politique migratoire, le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (Gadem) a exprimé toute sa satisfaction.

Contactée par nos soins, l’association a indiqué qu’elle avait appris cette nouvelle orientation «avec beaucoup de joie et de fierté, d’abord pour le bon sens et la générosité du Maroc, mais aussi pour nous qui nous nous bâtons depuis des années pour cela».  Selon son président, Mehdi Alioua, le Gadem a été quelque part impliqué dans ce processus «comme d’autres associations anciennes de migrants et de défense des droits de l'homme». S’il reconnait que l’apport du Gadem a été relatif, cela n’enlève toutefois en rien la qualité de la démarche marocaine. «C’est suffisant pour dire que les autorités marocaines sont bien intentionnées sur ce dossier et veulent travailler dans la concertation et la transparence».

 «Nous ne savons pas si nous allons être à la hauteur de cette tâche»

A la question de connaitre les obstacles auxquels cette régularisation pourrait être confrontée, Alioua pense que «pour l’instant, le problème principal est le manque de savoir faire du Maroc». «Il y a tout à faire, il faut inverser une politique sécuritaire d'exclusion en une politique d'inclusion», explique-t-il. Il souligne également la nécessité «d’inventer ou innover car la régularisation administrative seule a un intérêt limitée». L’essentiel serait d’aller «vers une nouvelle forme de politique migratoire et d’intégration», ajoute-t-il.

L’idée de régulariser les sans papiers semble quelque part semer une petite inquiétude toutefois. «C’est à la fois très ‘’excitant’’ et très ‘’anxiogène’’ car nous ne savons pas si nous allons être à la hauteur de cette tâche», explique-t-il, soulignant que «les européens n’ont pas toujours fait les bons choix sur ces questions malgré leur niveau de développement». Pour le président de l’organisation, «il ne pourra pas s’agir exactement du même type de politique d’intégration que celle des pays européens, ne serait-ce que parce que les questions des mobilités sont au centre des ces mouvements migratoires».

«Pas trop tôt» de régulariser les sans papiers dès 2014

Même si la décision semble soulager un bon nombre d’immigrés, elle reste suspendue à plusieurs critères. En tout cas, sur la toile, les ressortissants étrangers réguliers comme non réguliers ont largement apprécié la nouvelle voie tracée par le Maroc. On peut d’ailleurs le percevoir sur les comptes des associations de migrants ou des travailleurs étrangers au Maroc que nous avons tenté de contacter en vain.

Pour Alioua, «il n’est jamais trop tôt pour la démocratie, l’égalité  et l’état de droit». La régularisation intervient pour «inclure des personnes en situation de clandestinité juridique et d’exclusion sociale et politique en respectant leurs droits fondamentaux». Cette politique, à l’entendre, rejoint la volonté de changement du Maroc et va bénéficier à toute la société. Le président du Gadem n’a pas omis de signaler qu’aujourd’hui, il est impératif de «libérer tous les étrangers détenus pour le seul crime de ne pas avoir de papiers et qu’il faut urgemment un moratoire contre les expulsions».

Pour sa part, le secrétaire général du Gadem, Hicham Rachidi, avait indiqué, sur RFI, qu’il fallait «prendre un temps de réflexion, d’associer les personnes concernées, les organisations de la société civile, le Conseil national des droits de l’Homme et de solliciter des expériences à l’international» afin d’«avoir un peu de recul pour l’ensemble de l’organisation du processus».

Je ne vous permets pas de me tutoyer...
Auteur : LAHSENOBE
Date : le 14 novembre 2013 à 22h14
...Ni de me parler comme vous le faites. On n'a pas relevé les singes ensembles! OK?
Dégoutant
Auteur : Lefta
Date : le 14 novembre 2013 à 16h48
La place de ton commentaire doit être sur lefigaro pas sur yabiladi.

j’espère que jamais je n'aurais a croiser ton chemin. Tu fantasmes littéralement sur les tracasseries administrative que vont devoir traverser ces pauvres gens la ...Tu ferais un excellent bureaucrate, tu as la fibré sécuritaire et l'étroitesse d'esprit pour cela... ou un militant d'extreme, quitte a devenir un jour le lepen du maroc.

Tu sais comment on appel le fais de nourrir des suspicions comme tu le fais contre une couche de la population ? De la xénophobie, qui n'est qu'une version édulcoré du racisme. Exactement comme les militants d’extrême droite européen tu ne supportes pas les associations de luttle contre le racisme. Normal, ils sont l’ennemi naturel des fachos en herbe comme toi.

Comment oses-tu aligner les condamnations arbitraires "dont certains sont des hors la loi ou probablement des grands criminels, en fuite de chez eux. " ? Ce genre de généralisation, de la bouche de n'importe qui serait consternante, mais de la bouche d'un marocain, elles puent l'ignorant et la haine...
Qui sont ces associations?
Auteur : LAHSENOBE
Date : le 14 novembre 2013 à 16h13
Les associations de défense des immigrés, doivent mettre un pied de côté, de ne plus donner des leçons au Maroc, ni s’ingérer dans ses affaires des régularisations des immigrés clandestins.

La tâche de régularisation revient aux ministères de l’intérieur, des affaires étrangères, de l’immigration et de la justice, qui doivent étudier cas par cas les dossiers des immigrés, veiller à ce qu’il n’y a pas de fraudes, ni de faux justificatifs qui peuvent êtres soumis par certains candidats pour leurs régularisations, et faire plusieurs enquêtes approfondit sur le passé des candidats à la régularisation.

Il faut se dire que les refugiés de guerre en Afrique, doivent regagner leurs pays d’origine, puisqu'à part l'Algérie, n'y a plus de guerre en Afrique subsaharien!

Le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (Gadem), doit être banni du Royaume, à cause de ses accusations de racisme contre le Maroc, qu’il propage par l’intermédiaire des médias locaux et étrangers.

Au Maroc il y a de discrimination partout, même entre marocains, et pas de racisme similaires au racisme pur et dur des pays subsahariens. .

Le président du Gadem Alioua rajoute en disant que « il n’est jamais trop tôt pour la démocratie, l’égalité et l’état de droit », C’est comme si le Maroc n’est pas un pays démocratique.
Cet individu vient de nulle part pour donner des leçons de démocratie au marocains.
Et Il ne s’arrête pas là, il demande aux autorités de « libérer tous les étrangers détenus pour le seul crime de ne pas avoir de papiers et qu’il faut urgemment un moratoire contre les expulsions ».

Un étranger en situation irrégulière est un contrevenant qui a commis un délit punissable et il doit être expulsé s’il ne rentre pas dans la condition de sa régularisation, Point/barre.

Le Maroc ne peut pas garder plus de 25.000 clandestins de tous bords qui ce trouvent dans le pays, dont certains sont des hors la loi ou probablement des grands criminels, en fuite de chez eux.

En fait ! Comment sont-elles financées toutes lces associations qui défendent les immigrés au Maroc ?
- Par les l’argent des clandestins ou de l’étranger, ou par des pays qui ne cherchent qu’à nuire à la démocratie et à la réputation du Maroc?
Ou sont-ils eux-mêmes des passeurs et des exploitants d'êtres humains?
Je me le demande!

Il n’y a que les enquêtes qui peuvent être faites par les autorités marocaines pour démasquer leurs jeux, qui, à mon avis sont très suspects !

Dernière modification le 14/11/2013 16:20
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