Menu

essentiel_2

Benkirane : « Fouad Ali El Himma a une place spéciale »

Visiblement, les négociations ayant précédé la naissance du gouvernement Benkirane II ont nettement modifié les positions du PJDiste. Dans un entretien accordé à Asharq Al Awsat, Benkirane a tenu à préciser qu’il s’est débarrassé de son passé conflictuel avec l’entourage royal, n’a pas tari d’éloges sur le rôle d’El Himma dans la formation de ce nouveau gouvernement et donné de lui une image de politique «pragmatique» et «souple». Un pragmatisme et une souplesse qui ne dépassent pas, pour le moment, le seuil du palais. Sur les autres dossiers, c’est Benkirane l’intransigeant qui est toujours d’actualité.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

«Comme tout le monde sait, Fouad Ali El Himma a une place spéciale». Ces éloges n’émanent pas d’un proche du conseiller royal mais de son ancien adversaire politique, Abdelilah Benkirane. Dans un entretien accordé au quotidien saoudien Asharq Al Awsat, le chef de gouvernement a reconnu qu’El Himma a joué «un grand rôle» dans la formation des deux cabinets successifs dirigés par le secrétaire général du PJD.

«Il a contribué dans la composition de ce gouvernement (Benkirane II, ndlr)» a-t-il affirmé. Et de préciser que le roi Mohammed VI «était toujours au courant» des négociations et tout progrès se faisait avec «son aval».

Benkirane a mis beaucoup d’eau dans son «thé»

Lors de cette même interview, le journaliste a demandé au PJDiste de savoir l'état de ses liens avec l’entourage royal. «Nous avons une relation amicale avec l’entourage royal, sachant que l’échange se fait avec le roi. Lorsqu’il charge un conseiller d’une mission nous collaborons avec lui», a-t-il indiqué.

Force est de constater que sur ce point aussi, Benkirane a largement modifié ses positions initiales d’il y un an et trois mois. Le Benkirane opposant est, ainsi, relégué aux seconds plans, laissant la vedette au «pragmatique» et «souple» chef de gouvernement.

Cette nouvelle position de Benkirane a le mérite de lui épargner, au moins, la publication d'un autre communiqué d’excuses à l'adresse des conseillers du roi comme il avait déjà fait en août 2012. A l’époque dans des déclarations au quotidien Assabah, il affirmait «qu’il n’y a aucun contact entre lui et les conseillers du roi». A l’époque, le secrétaire général du PJD révélait que «ses ministres reçoivent des directives royales et dans la majorité des cas il en est informé que plus tard».

Dans sa quête de se débarrasser de son passé conflictuel avec l’entourage royal ou plus particulièrement avec El Himma, Benkirane veut donner de lui une image de politique «pragmatique et souple». Il est profondément convaincu que sans elle il échouera dans sa mission et de philosopher que «la politique est l’art du possible».

Il est temps
Auteur : bou16
Date : le 04 novembre 2013 à 10h09
il est temps de faire le bilan. Maintenant, presque 3 ans déja et on voit aucune amélioration du quotidien des Marocains. Toujours plus de corruption, plus de chomage,...
Un pouvoir virtuel
Auteur : Melkafr
Date : le 03 novembre 2013 à 20h38
Un constitution de façade ( aucune loi organique depuis maintenant novembre 2011).

Un gouvernement de façade ( dit gouvernement qui sert une double circonstance royale : il sera forcément le coupable de la faillite du maroc et servit de pantin, pour un pseudo changement constitutionnel).

Il y'a qu'un vrai pouvoir au maroc :
un roi sacré, un clic de copains qui commandent, conseillent et s'enrichissent et, bien sur, un peuple inerte et admiratif

Aie Aie Aie, c'est du M20 ça?
:)
Auteur : HamzaEHA
Date : le 03 novembre 2013 à 19h29
Il apprend la politique, courage encore deux bons siècles et on aura un vrai premier ministre :-)
:)
Auteur : CHAPAIE
Date : le 03 novembre 2013 à 18h47
Mr la GIROUETTE
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com