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Maroc : Les enfants qui travaillent sont-ils encore des enfants ?

Le Maroc est, depuis longtemps, fermement engagé dans la lutte contre le travail des enfants. Aujourd’hui, cet engagement se renforce, à travers, notamment, la ratification de deux conventions internationales. 

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La première, la convention 138 de l’Organisation internationale du travail, laquelle interdit le travail des enfants, donc - de moins de 15 ans. Et la seconde, la 182, interdit les pires formes d’emploi pour les mineurs âgés de 15 à 18 ans.

Notre pays s’est aussi engagé à appliquer d’autres mesures légales : la loi sur l’obligation de l’enseignement fondamental jusqu’à 15 ans et celles contenues dans le code du travail qui fixe l’âge d’admission au travail à 15 ans révolus.

Danger au travail

Le code, qui interdit le travail dangereux, dresse aussi une liste de travaux interdits à ces mêmes enfants. Il prévoit des sanctions en cas de non-respect de l’âge minimum d’admission au travail et punit d’une amende de 25 000 à 30 000 DH tout employeur qui engagerait un salarié de moins de 15 ans, voire du double, en cas de récidive, ainsi qu’à une peine de prison pouvant aller de 6 jours à 3 mois.

Enfin le ministère de l’Emploi travaille, de son côté, à l’élaboration d’un projet de décret visant à définir les travaux dangereux interdits aux enfants de moins de 18 ans. En cas d’adoption, ce texte permettra de lutter efficacement contre le travail domestique des enfants âgés de moins de 15 ans et garantir une protection plus élargie au profit des enfants de 15 à 18 ans…

La dure réalité

Voilà pour la loi… Et si elle se veut dure, elle n’en révèle pas moins une autre, celle de la dure réalité d’une société aux prises avec l’une des questions les plus cruciales de notre temps, celle du travail de ces petits humains corvéables, qu’il faut encore appeler enfants…

Est-on encore un enfant lorsqu’on doit travailler ailleurs qu’à l’école, lorsqu’on est levé, aux aurores, que l’on prend le bus, ou que l’on marche, seul, ou avec les petits collègues, d’autres gosses, pour s’en aller gagner sa croute dans un atelier ?

Et si on l’a été, un enfant, est-ce à dire qu’on a eu droit à une enfance ? Que l’on en connaît-on seulement le sens ? Ou celle-ci ne s’est-elle pas plutôt passée à dénombrer, la longue liste des manques et des impossibilités qui font qu’à 10 ou 15 ans, les enfants n’ont pas tous le même âge ? Qu’ils n’ont pas non plus le même corps, les mêmes bras, les mêmes blessures – oui les enfants ont tous des accidents, mais tous n’ont pas des accidents du travail…

Hanté par l’argent

Est-on un enfant lorsqu’on est déjà hanté par l’argent, qu’il faut ramener, par le prix de l’augmentation des denrées de base… Par le visage résigné, d’une mère, qui n’a pas eu d’autre choix que de vous faire avaler votre premier café à 7 ou 8 ans pour vous donner la force de vous envoyer au turbin... Par la présence d’un père impuissant sur les traces duquel vous marchiez déjà avant d’être né.

Une loi donc, - comme toutes la autres, elle dispose pour l’avenir, et on le sait, n’a pas d’effet rétroactif… Car il est bien entendu que l’on ne peut rendre à un enfant qui travaille à l’usine, ou à l’atelier, la vie d’enfant qu’il n’a jamais eu.

Tribune

Driss Jaydane
Ecrivain - Collection Le Royaume des Idées
UN TOUT PETIT EXEMPLE
Auteur : sialouane
Date : le 25 octobre 2013 à 12h15
j'étais Agadir pour mes vacances
et j'ai demandé un thé a un commerçant
le monsieur a appelé son garçon de 8 ans qui était dans la rue et lui a demander d'apporter le thé auprès de sa mère
qui habite de l'autre coté
---je ne savais pas qu'il ne faisait pas de thé sur place --
tout d'un coup le père est sortis et attrape le petit garçon et lui a donner un coup dans la tète en l'insultant pour lui faire comprendre de faire vite (j'étais blesser a sa place )en France j'aurais appeler la police)lorsqu'il ma apporter le thé j'ai perdu l'appétit et paye le monsieur sans boire
Donc le monsieur exploite sa femme et son fils en utilisant trois statut (LE MARI .LE PERE LE PATRON )Ce n'est qu'un petit exemple
Des histoires comme ça j'en ai plein malheureusement mais les choses commence a bouger ses dernières années il faut continuer a en parler et remercie les 80 milles organisations et associations marocaines qui ouvres pour le droit des citoyens(((il faut rester positif)))on est sur la bonne voie
merci au journaux et a tout le monde
les parents honteux et le pays...
Auteur : diamantrose
Date : le 24 octobre 2013 à 13h57
C'est les parents que je trouve honteux, ils sont là à faire des gosses mais ne font rien, ils attendent que les enfants ramènent l'argent.
Pour moi, ils n'aiment pas leurs enfants, leurs enfants plus tard qu'auront-ils de plus ? RIEN
Ces enfants sont condamnés a vivre dans la précarité et être esclave toute leur vie.
Que chacun tienne son rôle si ils laisser leur enfant faire leurs études peut-être que plus tard réussirait-il a avoir un diplôme et un meilleur travail qui pourra peut-être permettre d'aider ses parents par la suite.
Mais non les parents ne veulent que l'argent de suite et continuer à faire des enfants honte à ces prétendants musulmans.
IL Y A UN DÉBUT A TOUT
Auteur : sialouane
Date : le 22 octobre 2013 à 10h28
beaucoup de famille marocaines au Maroc et en France exploitent leurs enfants et les font travailler au lieux de travailler pour eux .cette tolérance a produit des enfants qui ne sont ni a l’école complètement ni au travaille correctement.
sous prétexte qu'ils sont leur parents ils mélangent obligations et devoirs .
sans couverture social ni respect des lois ni salaire ni formation a part l'esclavage déguisé en autorité parental
les enfants sortent avec zero qualification et font assumer a leurs enfants les difficultés des parents a assumer leur responsabilités
cette tradition fait des dégâts grave et compromet l'avenir des garçons qui travail et les filles qui vont pas a l’école
ceux ci se font exploiter par d'autre plus tard et transmettent a leur tour s a leurs enfants les ficelles de la triche vis a vis de leur famille ,états et clients
l'avenir des enfants se gère a long terme avec des règles des priorités et rôle de chacun ,mais la tendance est plutôt le cour terme et l'argent d'abord ,les règles après
tout les emplois des enfants dans le commerce doivent être soumit le régime de la lois ;avec déclaration et production de fiche de pays et couverture social et formation obligatoire
il faut un sursaut national et débats pour mètre un terme a ce fléau .
Avant certains enfant dans des commerces en france ne touchent même pas de salaire officiellement ,seul les charges sont payé .
maintenant toute épouse ou enfant doivent Etre déclarés et bénéficient des mêmes droits qu'un salarié (puisque souvent ils font le travail d'un chômeur
a quand le réveil au Maroc .......................
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