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Grand Angle  

Gouvernement : « le roi ne m’a imposé aucun nom », assure Benkirane sur Al Aoula

Contrairement à son passage télévisé, en juin 2012, au lendemain de la première hausse des carburants, celui d’hier, consacré dans sa grande partie à Benkirane II, n’a pas été un long monologue du chef de gouvernement. Les journalistes ont comprs la leçon. Benkirane a tenté de donner de lui une autre image, acceptant, à plusieurs reprises, d’être interrompu. Les Détails.

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«Nous n’aurons pas de difficultés comme c’était le cas avec Chabat. J’en suis convaincu», déclare Benkirane, dimanche soir dans une émission spéciale diffusée sur 2M et Al Oula. C’est la conviction du chef de gouvernement. «Il (Chabat, ndlr) a bien fait de se retirer, et j’en rends grâce à Dieu». Le secrétaire général du PJD est revenu sur les longues semaines de négociations avec le RNI de Mezouar, affirmant qu’elles ont connu des «hauts et des bas» à cause justement des divergences entre les deux partis sur le ministère des Finances. Benkirane a estimé que «c’est normal de garder le secret» des tractations.

«La coordination avec le roi est légale»

Interpellé par les journalistes sur le retour en force des technocrates, le chef de gouvernement a défendu leurs présences au sein de son cabinet. Il n’a pas tari d’éloges sur le parcours de Rachid Belmokhtar à l’Education nationale et Mohamed Hassad à l’Intérieur. Dans sa plaidoirie, Benkirane a clamé, haut et fort, que «le roi ne m’a imposé aucun nom» et de lancer aux journalistes que «le chef de gouvernement ne fait pas ce qu’il veut, c’est le roi qui est le chef de l’Etat».

En revanche, il a reconnu que «la coordination avec le palais est légal. C’est le roi qui nomme le gouvernement», précisant que «se concerter avec le roi est un honneur pour moi». Toutefois, il n’a pas expliqué à l’opinion publique, si c'est lui qui est à l’origine de la proposition de Belmokhtar et Hassad ou bien le souverain ?

La nomination d’El Alamy est un message au patronat  

«Lorsque Salaheddine Mezouar m’a proposé le nom de Moulay Hafid El Alamay, je l’ai accepté sur le champ», avance Benkirane. «Nous avons pensé que nommer un homme d’affaire à la tête du département  de l’Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique est de nature à rassurer le monde des Affaires», a-t-il reconnu.

Défendant l’octroi d’un super ministère à l’ancien président de la CGEM (Confédération générale des entrepreneurs du Maroc), le chef de gouvernement a encensé  le parcours d’El Alamy, reconnaissant que sa présence au sein du cabinet est «un acquis».

Sur l’octroi de huit ministres au RNI, Benkirane a dit que «Mezouar a demandé sept postes et je lui ai donné huit». Quant à l'augmentation des membres de son gouvernement, le PJDiste a nié son passé, d'ailleurs très récent, de fervent partisan d’un cabinet restreint, «c’est Lahcen Daoudi qui en faisait la promotion». C’est pour dire qu’il n’a jamais défendu une telle option. Par ailleurs, à en croire Benkirane, le fonctionnement du gouvernement ne coute pas grande chose aux contribuables, «c’est 0,01% du budget. C’est 20 millions de dh par an».

«Le citoyen marocain est content de la stabilité»

L’indexation a constitué le moment de tension, par excellence, de l’émission. Benkirane a justifié le recours à une telle mesure par des impératifs économiques, promettant de réduire les prix des carburants si le baril de pétrole descendrait sous les 105 dollars.

Au passage, il a surenchérit que les Marocains l’ont accepté et refusé de participer à des «initiatives politiciennes», une allusion plus que transparentes  à la marche de Chabat du 22 septembre à Rabat. Et puis, il s’est emporté et a oublié les chiffres et le taux de croissance pour dire que «c’est une grande victoire pour le peuple marocain que ce gouvernement ne soit pas tombé».

Il est fort probable que Hamid Chabat demandera à la HACA un droit de réponse télévisé pour répondre aux attaques de Benkirane. Le PJD l'avait réclamé, en septembre 2007, au lendemain d'un entretien sur 2M de Fouad Ali el Himma, à l'époque député. Les islamistes avaient eu gain de cause.

simple remarque
Auteur : sialouane
Date : le 15 octobre 2013 à 14h23
je ne le défend pas si c'est bien lu
c'est lui qui se défend
moi je parle des rôles de chacun
je ne suis d’accord avec lui sur tout parce que je croit que personne n'est parfait même moi
est ce n'est qu'un point de vue
demain je serait peut être de votre avis
cordialement
un monologue déconcertant
Auteur : Achour 34
Date : le 15 octobre 2013 à 13h14
Nous sommes en présence d'un soliloque qui défend coûte que coûte un autre grand soliloque? C'est tout simplement navrant
toujour 5 riales
Auteur : sialouane
Date : le 15 octobre 2013 à 12h45
il joue son son rôle ,chacun a le droit de défendre son bilan
et sa crédibilité juste au pas et ce n'est pas au (zournaliste) de lui dire comment répondre
en France ils sont très a la pointe d'esquive beaucoup plus malin qu'au Maroc .ils peuvent vous donner reponses contradictoir en une phrases !
mais dans une interview chacun doit jouer son rôle dans le respect des règles qui lui incombe il n'est surtout pas la pour interpréter la manière de rependre du ministre
ce premier ministre représente le gouvernement du pays le respect lui est du, si non sa va contaminer les relations partout
comme on doit du respect a nos parents ,nos directeur ,des qu'on mélange les rôles c'est l'anarchie et les invectives du journaliste qui ne représente que son stylo ou clavier plus une poignée de lecteurs ne représente pas les marocain respectueux de la hiérarchie est c'est a moi et a toi de juger lors du vote .
le journaliste (zournaliste) doit cultiver sa manier de poser des questions plus subtiles au bon moment (comme un enquêteur )et démontrer qu'il est plus malin pour lui sortir les verre du nez et le déstabiliser ;
en France on poses des questions pièges (avec le sourire)au dernier moment ce qui fait débat ou buzz pour les autre journaux sans que sa dégrade les relations journaliste -hommes politique.c'est du journalisme pros
cordialement
Un zournaliste de 5 Rial
Auteur : Achour 34
Date : le 15 octobre 2013 à 12h03
Mais le bon premier ministre que tu sembles connaître permet au zournaliste de poser sa question. C'était pas le cas avec notre premier ministre. Il parlait tout seul et chaque fois que l'un de ces 5 ''zournalistes'' a voulu poser une question, il était rabroué, muselé et réduit au silence. Nous avons assisté à un monologue débité plus par le le chef du parti majoritaire que par un premier ministre chef du gouvernement de SM.
des zournaliste de 5 riale
Auteur : sialouane
Date : le 14 octobre 2013 à 21h28
journaliste lui demande de laisser les 5 journalistes présents poser des questions pour que sa prestation ne devienne pas un discours !
BRAVO ça c'est du journalisme a la marocaine .!
j'ai assisté a des centaines de débats en France .jamais j'ai entendu un journaliste parler sur ce ton a un premier ministre .qu'ils vienne en France l'ouvrir comme ça leur compte sera réglé comme poivre d'arvor de TF1 et d'autres de france 3
le journaliste digne de son nom doit juste (avec le sourire s'il vous plait, poser des questions )et attendre la réponse et c'est au peuple de juger la prestation du ministre (elus)et lui par contre peut interpréter dans son (torchon )avec un peu de respect .toujours donner le bon exemple y compris pour le lecteur
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