Prospérité : Le Maroc 1er au Maghreb et 3ème en Afrique

En 2013, le Maroc a cumulé les bonnes performances sur le plan africain. Le royaume s’est distingué cette année en matière de tourisme, de compétitivité, d’investissements et de bonheur. S’agissant de bien être et de prospérité, il a confirmé ses bons résultats à en croire le dernier rapport du Legatum Institute de Londres. Ce dernier a placé le royaume en tête des pays maghrébins. Sur le plan africain, le Maroc est troisième devancé par le Botswana et l’Afrique du Sud dans un rapport consacré à 38 pays africains.

Pour établir ce classement annuel, Le Legatum Institute a opté pour huit critères à savoir les performances économiques, la gouvernance et la lutte contre la corruption, l’entreprenariat et les opportunités d'affaires, l’éducation, la santé, les libertés individuelles, la sûreté et la sécurité ainsi que le capital social. A analyser de plus près, le Maroc est premier en Afrique en termes de performances économiques. Dans le domaine de la santé, de l’entrepreneuriat et des opportunités d’affaires, il est 4^ème, alors qu’il se classe 6^ème en matière de gouvernance et 8^ème en ce qui concerne l’éducation.

Par contre, il fait moins bien en termes de sûreté et de sécurité, de capital social et des libertés individuelles, domaines dans lesquels le royaume est classé respectivement 13^ème, 17^ème et 22^ème. Un rang moyen selon le rapport.

Entre amélioration de la gouvernance et faible performance du capital social

A en croire le rapport du Legatum Institute,  le Maroc est donc un bon élève dans cinq des huit critères établis, tandis qu’il se situe dans la moyenne sur les trois autres. Au niveau du Maghreb, il devance une nouvelle fois la Tunisie (4^ème), l’Algérie (6^ème), l’Egypte (11^ème) et la Mauritanie (26^ème). Cependant, le royaume a perdu une place par rapport à 2012 au profit de l’Afrique du Sud.  «Le Maroc a perdu une place dans la Prospérité globale en raison de la faible performance du capital social», souligne le rapport. Ce dernier  affirme également que la faible performance au niveau du capital social est imputée à la baisse du bénévolat et au fait que moins de personnes peuvent compter sur d’autres.

En outre, le rapport fait état d’une amélioration de la gouvernance dans le royaume. «La Gouvernance a gagné 4 places en raison d'une baisse  des perceptions sur la corruption et d’une confiance accrue aux élections», précise-t-il. En 2012, le classement mondial sur la prospérité avait indiqué que le Maroc était le 73^ème pays le plus prospère au monde.