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Grand Angle

Maroc : L’indexation des prix des carburants commencera le 16 septembre (BO)

Le 19 août, le chef de gouvernement a signé le décret de l’indexation des prix des carburants. Pour le moment le gaz butane est épargné. Il en est de même pour le sucre. La liste des produits subventionnés se rétrécit, inéluctablement.

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A moins d’un coup de théâtre, l’indexation partielle des prix de certains carburants, aura lieu le 16 septembre. Certes le gouvernement n’a pas, encore, communiqué la «bonne» nouvelle au peuple, mais elle figure déjà dans la dernière édition du Bulletin officiel du 29 août, exactement à la page 5 874. Avant de prendre quelques jours de congé et d’adresser des messages à l’entourage royal, Abdelilah Benkirane a pris le soin de signer, le 19 août, cette décision. Et ce sont les ministres de l’Economie et des Finances, Aziz Akhennouch, de l’Energie et des Mines, Fouad Douiri, et des Affaires Générales et de la Gouvernance, Mohamed Najib Boulif qui sont chargés de la mettre en application. Visiblement, les Marocains ont donc échappé à l’entrée en vigueur de l’indexation le 1er septembre. Mais il s’agit juste d’un report et non d’un oubli. Dans onze jours, ils auront, sans doute, rendez-vous avec ses répercussions.

Essence super, gasoil et fuel type 2, dans le viseur

Dans son 1er article, le décret de Abdelilah Benkirane stipule que l’indexation partielle s’effectuera à deux reprises : le 1er et le 16 de chaque mois. Sont concernés par cette mesure, les produits suivants : essence super, gasoil et fuel de type 2. Pour le moment, le gaz butane est épargné. Les révisions s’opèreront selon les fluctuations du marché.

Les prix à la pompe suivront, alors inexorablement, les cours du baril de pétrole sur les marchés de Londres et de New York. Seulement, dans un contexte international mouvementé à cause des possibles frappes aériennes occidentales sur la Syrie, les prix de ces trois produits ne pourraient qu’augmenter. Une hausse qui affectera, à coup sûr, comme c’était le cas lors de la première hausse des carburants du 1er juin 2012 sous ce même gouvernement, toute la chaine de production nationale. A l’époque, Benkirane avait expliqué, lors d’une émission spéciale diffusée simultanément sur 2M et Al Oula, que sa décision n’a eu aucun impact négatif sur le panier de la ménagère, estimant que les bananes n’avaient subi aucune valorisation. D’ici la fin de septembre, il est appelé à changer de stratégie de communication pour faire avaler une telle pilule à l’opinion publique.  

Prq penser que nous sommes riches?
Auteur : lesmile
Date : le 12 septembre 2013 à 09h40
Dire que le prix des bananes n'augmente pas, c'est bon pour des macaques dans son genre, peut être que le prix des bananes n'augmente pas, mais encore faut il aller les chercher ces bananes, et pas à pied, du producteur à l'exploitant et de l'exploitant au consommateur. Dire que cela ne touchera pas la populace mais uniquement les riches, je trouve cela d'une hypocrisie sans fin. Après nous avoir taxé pendant plus d'un an Monsieur se ravise et se dit qu'il est temps de lacher la grappe et que mort s'en suive. Rendez nous notre fric!
INDEXATION DES PRIX DES CARBURANTS
Auteur : EL IMAM
Date : le 05 septembre 2013 à 17h56
PERSONNE NE PEUT AVALER L'AUGMENTATION DES PRIX DU CARBURANT SURTOUT SI ELLE TOUCHE LE POUVOIR D'ACHAT DES CITOYENS . DONC CA PEUT REUSSIR SI CETTE CONDITION EST PLEINEMENT REMPLIE. ALLAH YAHFAD CE SERA LA CATASTROPHE....
c est pas de l essence qu ils vendent c est de l eau
Auteur : baker67
Date : le 04 septembre 2013 à 21h26
la qualité de l essence au Maroc est deguelasse elle bouche les injecteurs avec l huile qu ils rajoute resultat les nouveau tdi et hdi ne resistent pas a ce massacre...
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