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Maroc : 360 millions de dirhams pour propulser l’industrie automobile

Un nouveau vent souffle sur le secteur automobile marocain. Pas moins de six contrats d’une valeur de 360 millions de dirhams viennent d’être paraphés à Rabat mercredi. Objectif : générer un chiffre d'affaires à l'export de plus de 870 millions de dirhams et plus de 1060 emplois directs.

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Temps de lecture: 3'

Après l’arrivée de Renault à Tanger Med, un nouveau coup de fouet a été donné au secteur automobile, mercredi, par le ministre marocain de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara, le Fonds Hassan II et les entreprises du secteur. Ces derniers ont procédé à la signature de six contrats d’investissements d’une valeur de 360 millions de dirhams, a-t-on apprisdans une dépêche MAP.

Les six contrats tournent autour de projets de création de nouvelles unités industrielles ou d'extension que des activités des entreprises existantes comme le stipule l’agence de presse marocaine. Ils prennent en compte plusieurs métiers de la chaine de valeur du secteur automobile : injection et assemblage des pièces en plastique, fabrication de composants pour véhicules utilitaires, câblage automobile, emboutissage et découpage de pièces métalliques.

Selon le ministre marocain de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, «l'élargissement des métiers de la chaine de valeur devrait augmenter l’intégration locale du Maroc dans ce domaine, et spécifiquement celle verticale pour certains métiers…». Le climat des investissements au Maroc s’est amélioré avec une hausse de 28% au 1er semestre 2013 par rapport à la même période de 2012, a-t-il souligné.

870 millions de chiffres d’affaires et 1.060 emplois directs

Les six contrats généreront quelques 870 millions de dirhams de chiffre d'affaire supplémentaires. A cela, s’ajoutent 1.060 emplois directs et des emplois indirects. Ces chiffres auront une conséquence positive sur le comportement de la balance commerciale du Maroc.

Concernant, l’injection et l'assemblage des pièces en plastique, le projet qui revient à la société Process Industriels Delsur porte sur un investissement de 103,5 millions de dirhams avec, à la clé, un chiffre d'affaires à l'export de 60 millions de dirhams et 81 emplois directs. Pour ce projet, Delsur appuiera ses principaux clients GMD, Antolin, Valeo et Jobelsa à travers la création d'une unité industrielle à la zone franche de Tanger.

Pour ce qui est de la fabrication des composants pour véhicules utilitaires, elle s’évaluera à 63,4 millions de dirhams avec un chiffre d'affaires prévu de 120 millions de dirhams et 50 emplois directs. Ce projet, paraphé avec la Centrale d'équipement et de carrosserie industrielle, permettra l’extension des activités de la société à travers la création d'une unité de fabrication de composants pour les véhicules utilitaires et semi-remorques pour ses clients, notamment FAR, Renault, Berliet, Volvo, Isuzu et Mitsubishi.

Quant à l’emboutissage et le découpage métallique, ils portent eux sur un financement de 40 millions de dirhams tout en permettant la création d’un chiffre d'affaires à l'export de plus de 317 millions de dirhams et 40 emplois directs. Ce projet de la société SNOP permettra d’élargir son activité de production des pièces métalliques découpées et embouties pour répondre à la demande croissante de ses clients, Renault Tanger Méditerranée, les usines de Renault au Brésil et en Russie, ainsi que PSA.

A lui seul, le câblage devrait créer 890 emplois directs

A lui seul, le câblage automobile a bénéficié de trois contrats d'investissements. Le premier, conduit par la société Leoni Bouskoura, sera doté d’une enveloppe financière de 61,1 millions de dirhams et générera un chiffre d'affaires à l'export de 30 millions de dirhams et 400 emplois directs. La société Leoni entend amplifier son activité industrielle pour répondre à son principal client Peugeot.

Le second contrat aura un budget de 40 millions de dirhams et créera un chiffre d'affaires à l'export de 250 millions de dirhams plus 290 emplois directs. Signé avec Leoni Ain Sebaa, il permettra d’augmenter la capacité de production de la société afin de satisfaire la demande de Renault Tanger Méditerranée.

Enfin le troisième contrat se verra allouer une enveloppe de 50,9 millions de dirhams avec en ligne de mire un chiffre d'affaires à l'export de plus de 446 millions de dirhams et 200 emplois directs. Il aura pour objectif d’augmenter la capacité de production de la société Yazaki Tanger, afin de satisfaire la demande de ses principaux clients Renault, PSA, Ford et Nissan.

Ces dernières années, le secteur automobile a atteint sa vitesse de croisière grâce à l’implantation à Tanger de Renault qui assemble 400.000 véhicules par an. Ce projet, d’un coût d’un milliard d’euros d’investissements a généré près de  36.000 emplois directs et indirects.

Les temps modernes...
Auteur : a3tar
Date : le 14 août 2013 à 14h53
1060 emplois direct pour un CA de 870 Millions...Pas de quoi crier victoire!
En plus de cela 90% de ces emplois sont destinés au travail à la chaîne...En gros que ce soit des câbles, des voitures ou confiture AICHA, le Maroc est condamné à produire de la valeur non ajoutée toute sa vie...

cherche un travail
Auteur : bourgui-ayoubb
Date : le 12 août 2013 à 03h50
je suis un jeun home marocaine j'ai 21 ans j'ai déplumer technicien en réparation des engins a moteur option automobile
réponse pas brève
Auteur : Kwita00
Date : le 10 août 2013 à 14h40
Bonjour,
en réponse aux interrogations de Mr HamzaEHA , je souhaiterai attirer votre attention que le Maroc est un pays pauvre. C'est un fait. Du coup si les frais douaniers sont aussi hauts c'est parce que l'état a besoin d'argent pour payer les fonctionnaires, boucler son budget,...etc
Elle considere que si tu cherches à investir dans une voiture importée c'est que t'as les moyens, et donc que c'est un luxe qui doit se payer sinon achete du local (Logan par ex.) qui coute moins cher (on est au Maroc: ce qu'on trouve élémentaire en europe ne l'est pas chez nous et la voiture en fait partie). Sinon pour produire nos propres véhicules comme vous dites d'accord mais avec quel capital. Donnez moi une seule société ou fonds d'investissement au Maroc capable d'investir 1 milliard d'euros dans un projet aussi couteux et dont le retour sur investissement est à long terme. Réponse aucun. Et même en supposant qu'on trouve l'argent avec quel savoir faire pourrons nous mener à terme ce projet. Il faut être lucide, le Maroc est un pays sous developpé et la plupart des emplois qui y sont crées par les multinationales telles que Renault c'est de la main d'oeuvre bon marché à proximité du marché cible qui est l'Europe. Faut pas s'enthousiasmer trop vite. C'est encourageant certes, mais on est bien loin des pays développés. Il y a pleins de points positifs pour l'économie nationale quand on entend ce genre d'infos, mais rien ne vaut une formation de qualité de nos élites à l'intérieur de nos universités et qui passe par une réforme complète du système de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Sans ça on est condamné à dépendre à vie des autres.
Et nos taxes ?
Auteur : HamzaEHA
Date : le 09 août 2013 à 08h45
A quand des prix de véhicules normaux ?

On paye entre 20 et 30% plus cher nos véhicules que partout ailleurs, une twingo a 6500€ coûte 100.000dh chez nous...

Pourtant les marocains ne sont pas plus riches que les européens il me semble, et pour aller travailler on n'a pas forcément les infrastructures nécessaires...

Alors, quand est ce que nos gouvernants vont arreter de s'en mettre plein les poches avec ces taxes injustent qui nous pénalisent ?

Pourquoi ne pas produire au maroc nos propres véhicules si on est si bon d'ailleurs ?
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