Samedi soir, le cabinet royal annonçait dans un communiqué lu sur la chaine télé Al Aoula, qu’une enquête a été «diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires». Dimanche soir, un nouveau communiqué annonçait que le roi annulait la grâce dont a bénéficié le pédophile espagnol Daniel Galvan. Aujourd’hui, la première tête tombe.
Un troisième communiqué vient d’annoncer que l’enquête «a permis de localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion et de retenir son entière responsabilité». En effet, le roi à obtenu très rapidement les résultats de cette investigation confiée «à une commission présidée conjointement par le ministre de l'Intérieur et le procureur général près la Cour de cassation».
Hafid Benhachem sanctionné
Ils ont pu ainsi «localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion et de retenir son entière responsabilité» précise le communiqué du cabinet royal. La faute serait caractérisée, puisqu’il ajoute que «l'enquête a conclu que ladite administration, lorsqu'elle a été sollicitée par le cabinet royal, a transmis par inadvertance des informations erronées de la situation pénale de l'intéressé, qui faisait partie d'une liste de 48 détenus de nationalité espagnole».
La sanction est donc immédiate : «En conséquence sa majesté le roi a donné ses hautes instructions à l'effet de procéder à la révocation du délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion.» Hafid Benhachem est donc le premier responsable sanctionné suite à la grâce royale de Daniel Galvan.