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Maroc : Les chiens de garde, le 20 février et les autres

Le pouvoir a désormais de nouveaux chiens de garde. Le champ politique est en ruines, il n’a plus besoin d’être encadré de près. La réalité s’est avérée, en fin de compte, plus probante que les projections les plus optimistes de tous les scénarii. Jadis le pouvoir créait de toutes pièces des partis dits de l’Administration pour contrecarrer l’opposition et bien avoir en mains les rouages de l’Etat. Aujourd’hui tout le monde se presse à sa porte.

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Ph : Archives
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Tous les partis sont désormais dans son giron, sous sa houlette, ils ne forment en réalité qu’un seul et même parti, n’en déplaise à leurs dénominations qui restent leur seule différence. Alors ces partis sont sur leurs gardes, les plus à «gauche» se faisant les plus virulents. Ils ont un seul souci : la rue qu’ils craignent et dont ils sont à l’écoute des pulsations. Ils savent leur discrédit immense auprès des foules et redoutent au plus haut point celles-ci. Les masses populaires dont les anciens partis de gauche se disaient porte-paroles sont, dans le nouveau lexique de ces derniers, des foules infiltrées par des agents troubles dont il convient de se méfier.

Il faut veiller à les protéger pour éviter de nouveaux printemps. L’USFP a consciencieusement ouvert la voie en dressant un listing des jeunes douteux qu’il faudra suivre au pas. La police n’aura plus qu’à lire les journaux des nouveaux chiens de garde. Les noms et les cv y sont dûment recensés à toutes fins utiles. Car il faut bien protéger le peuple dont les nouveaux chefs des partis sont issus, et qu’ils pensent bien connaître.

Les services d’un côté les faveurs de l’autre

La bourgeoisie urbaine marchande et lettrée qui était, jusque-là, à la tête des partis «nationalistes» laissait auparavant ce sale boulot à la police, et même celle-ci le confiait à ses bureaux invisibles qui constituaient le cerveau des années de plomb. Aujourd’hui, avec le changement des directions et les nouveaux profils qui ne paient pas de mine, on compte laver le linge sale en famille.

Le peuple, tel est le langage que ces directions tiennent à l’Etat, on s’en charge nous-mêmes ! Mais à nous par contre les charges, les hautes charges il va sans dire. Cela se comprend : les services d’un côté les faveurs de l’autre. De telles attitudes «policières» ne sont en rien étranges dans des partis où le clanisme, l’opportunisme, la félonie ont toujours été de vigueur avec les amis et les ennemis. Aujourd’hui elles sont encore plus indiquées, car les partis en question vont mettre tout en œuvre pour sortir la tête de l’eau quitte à noyer les autres. 

Le 20 février est une des cartes majeures de négociation avec le pouvoir aujourd’hui. Tous les partis le mettent sur la table, le PJD en premier. Tous se présentent comme les sauveurs, les seuls en mesure de désamorcer les mouvements de la foule, passés et prévisibles. Aussi on se met à la tâche et on montre du zèle en décapitant la masse, en décrédibilisant ses têtes agissantes, des jeunes, rien que des jeunes. Une honte indicible. On s’affiche ainsi comme ayant les choses bien en mains. Et comme les partis en question sont déjà à la dérive, ils vont faire feu de tout bois pour rester en vie. Ils vont alors s’exercer dans leur nouvelle fonction : les chiens de garde.

Tribune

Mohammed Ennaji
Historien, sociologue, chroniqueur, professeur
réponse
Auteur : DR IDRISSI MY AHMED
Date : le 28 juillet 2013 à 22h48
Ce texte est d'une lourdeur incroyable !

Si Dr Idrissi My Ahmed a écrit cet "article" et bien il doit aller s'auto-soigner !

@ Merci du conseil cynique !
Mais qu'avez-vous fait de mieux ou de '' plus léger ''?
@ maidoc25
Auteur : elchi
Date : le 26 juillet 2013 à 13h02
Ce texte est d'une lourdeur incroyable !

Si Dr Idrissi My Ahmed a écrit cet "article" et bien il doit aller s'auto-soigner !
LES LEADERS ET LEURS COMBATS DE TITANS
Auteur : DR IDRISSI MY AHMED
Date : le 24 juillet 2013 à 05h29
LE COMBAT DES TITANS

Le « réalisme onirique » nous sert de référence identitaire et d’ancrage dans le passé. Entre les arcanes des démons et les visions des caïmans, il n’y pas de place pour incrédules ! La culture populaire fossilisée, est un zoo vivant, un fabliau plein de sentences. Les images affichées, sont un symbole édifiant, un diagnostic en une langue claire. Tout un programme est véhiculé par la faune usitée dans l’imagerie populaire, depuis Esope le grec, l’hindou Bidpay et le perse Saadi.
Assagis quelque peu, les trublions d’hier sont devenus les mentors d’aujourd’hui. Des leaders aux bons mots pours leurs admirateurs, des dealers qui commercent des invectives virulentes et négocient des sentences épicées, pour leurs détracteurs. La seule façon pour eux d’édifier les électeurs est de leur livrer des anachronismes culturels en épatant de leur cinéma, pensent-ils !
Les nôtres sont empesés dans la poix culturelle, empêtrés dans la nuit schizophrénique qui les inhibe dans leurs perplexités. Les racines arrachées, le tronc courbé, leurs branches repoussées par les bises du Nord. Dépouillés, dénudés devant les ouvertures éclatées, les pieds cimentés dans le passé, leurs yeux torves sont sur l’avenir figés. Subtilement, mais inconsciemment, les gens comprennent, tout en restant dans le doute sur les hommes politiques, leurs inspirateurs et leurs programmes. Le votant basique les étiquette sur la base de leurs travers antérieurs et leur éthique volage, à partir des symboles électoralistes. Comme sur ces caricatures, ces objets de bazar tristes, qui les représentent auprès des électeurs, infantilisés et agacés. Les flyers électoraux en décorent les rues. C'est tout ce qui reste du civisme et des serments, jusqu'aux rendez-vous suivants avec les urnes citoyennes !
Des images péjoratives, tirées des djinns bibliques et des monstres orientaux, surgissent, dialectalement évocatrices. Elles s’ajoutent aux labels avariés, comme des avatars séniles, des qualificatifs indignes de ces ''icônes'', ces candidats maladroitement hissés !
Les cryptes cachent des dragons repus et des serviteurs blasés. Les songes du passé surgissent de leurs rêves éveillés, éclaboussant les zombis ahuris. Qu'ils soient républicains ou libéraux, les chefs sont devenus des illuminés mosaïques. Pour un peu les vrais prophètes vont se syndiquer ! Leurs visions fantasques, aux référentiels glauques, sont servies sur le tapis d'une mystique lunatique. Les aborigènes seraient encore crédules et si fidèles au passé. Des instructions, aux allures messianiques, imposent les nouveaux élus, des vengeurs aux yeux des zélateurs. Le peuple des électeurs est agenouillé loyalement devant ses nouveaux messies. Des commandements surgissent des monts, comme s’ils venaient du Makhzen ou d’Allah. Voici vos ministres, vos envoyés et vos pasteurs…
Ce qu’il nous reste de légendes sur nos cultures antiques et de nos bribes de nos civilisations passées, leur sert d’artifices pour conquérir les zélotes. Leur cœur, leur compréhension, leurs espoirs et leurs pensées d'électeurs sont magnétisés. Les affidés sont assujettis aux espérances de nouvelles élections, servant tour à tour de garanties et de menaces, pour marcher à la demande de leurs séides et au besoin de manifester. On devine, on sait, on prétend, on intimide par la force des bravades ! Le peuple ainsi vacciné, veut des élections, une constitution nouvelle. Barra le système et que vivent les nouveaux messagers ! Que des vœux et des slogans !
Ici et là, dans les berges opposées qui s’affrontent sur l’Oued, pour faire peur et avoir raison, on agite le spectre du Printemps comme si on avait les ficelles de la rue et les cordes des pantins ! Ces jeunes marionnettes férues de Facebook et d'Internet ! Finis les awbaches éméchés, finie la baguette symbole ambivalent de la paix sociale et du pouvoir, si cher à si Driss. La mascotte est prête? On prêche sur les PC.
C’est un cheval de Troie en marche sur le Pouvoir pour sa conquête. La Kasbah s’est pourtant ouverte et c’est sur le beffroi qu’ils clament et fulminent des menaces ! Le Printemps est réquisitionné. On l’adopte comme ouvrage. On s’en empare ou on le parasite, c’est une mode, un mode de gouvernance, à la sauce partisane ! La pagaille effrontée hooliganise les marches, après les casseurs, les subversifs en tous genres, les manipulateurs infiltrent les jeunes. C'est logique et clair. Ceux qu’on casse et que l’on case. Qu’on place ici ou là pour faire de l'ordre, ou qui après avoir été hissés, on les casse. Les icônes disparaissent après usage. On les fait fondre...dans le paysage. Révolutions blanches ou fleuries, les Marches bouffent, elles aussi, leurs petits.
Amen ! Mais en cas de succès, après toutes ces élections que nous avons vécues, elles ne donneront que les mêmes hommes, asservis aux mêmes rites et programmes. Car les principes de base et l’idéologie majoritaire, conservent au pays ses paradigmes et parades millénaires. La constitution est stable malgré ses variantes affables et conjoncturelles. Quitte, pour plaire et évoluer, de la requinquer par moment. L'appliquer de but en blanc, est une autre affaire ! Le cuivre n'a-t-il pas besoin d’être frotté pour briller ? Même si c’est d’ors et d’argent, de pouvoirs et de privilèges que l’on parle ! Evoluer en douceur, comme le recommandait Sa Sémillante Majesté, Hassan II, et à doses homéopathiques. Vaccinantes, ajouterais-je, aujourdh'ui !
Les programmes électoraux restent de ce fait, sensiblement les mêmes. Que ce soit durant les libéraux, les démocrates ou les socialistes, qui ont accédé aux différents gouvernements. Puisqu’ils se devaient tous de composer pour travailler, raisonnablement assagis, en groupe sous la même férule. Et d’en respecter, de façon vitale, les mêmes obligations. Obéir aux mêmes symboles comme horizons sublimes et aux mêmes garde-fous, comme valeurs identitaires ! Face à l'aventurisme et ses poussées telluriques de fièvre guerrière civile. La paix et la quiétude de tous, l'évolution et les progrès, sont à ce prix. Compromis pour les uns, compromissions pour les plus durs !
Seulement, que coûtent les révoltes au peuple comme sacrifices, au pays comme destructions et à la nation comme antipathies et déchirures ? Même si après des millions de morts on décrète la paix. Qu’apportent-elles finalement ces guerres civiles ? De la Bosnie au Ruanda ! De l'Irak à la Lybie et jusqu'en Syrie. Ce qu’on voit ailleurs et ces morts inutiles, entre arabes, entre musulmans, entre citoyens de tribus diverses des mêmes pays…Ne sont-ils pas une menace négative et le degré zéro de l’humanité ?
N'importe quel gouvernant doit aimer plus que soi son pays. Mais les formes de l'amour sont subjectives. Chacun l'aime selon ses critères et selon les paramètres dont il a la mesure. Le prisme de sa vision est fonction de la lumière qu'il perçoit comme informations sur le peuple et sur ses adversaires, leurs moyens et ses défenses, les menaces et son immunité, ses risques potentiels et ses protections éventuels. Seulement la réalité est sujette aux erreurs, aux impondérables, et aux hasards des manipulations des clans adverses. Fuite, reddition, poursuite et chasse et rarement jugement. Et si ce ne sont pas les balles perdues des rebelles et des mercenaires, c'est la corde ou le ciment qui ont été réservés aux tyrans d'Afrique et du Moyen-Orient. Chassons ces images loin de chez nous et de notre esprit. Nous avons la baraka et l'exception et encore beaucoup d'amour et de respect entre-nous. Ce qui doit nous aider à progresser et nous rassurer. Encore faut-il qu'on reste sous le parasol de nos amis, loin des manipulations exogènes et des subversions qu'elles peuvent distiller.
Vivement alors les progrès pacifiques et la volonté réelle de se corriger pour changer en mieux, pour le bien ultime de tous. Pour toutes les tranches sociales et les classes de ce pays ! Pour demeurer dans les avancées et les défis, l’un des parangons de la région, car on ose l’affirmer. Comme pour montrer et démontrer, s’il le faut encore, l’indispensable et incontournable besoin de rester en légitime monarchique. En régime parlementaire réel, et ce qu'il le faut ! Mais pour ces avancées dans la séparation des pouvoirs, il faut, il manque de vrais parlementaires, des hommes de métier suffisamment formés en droit. Non pas les bailleurs ennuyés, les spectateurs de halqa, ou des dormeurs de la caverne. Ces fossiles qui laissent l’évolution de la cité, celle de la nation, se faire sans eux !
Les citoyens, pacifiques par essence, souvent humbles, crédules et avenants, rassemblés par la peur et les menaces, s’unissent par la phobies du vide et la haine du sang qui gicle entre frères. Ailleurs ou juste à côté. Seulement, ils sont désorientés, perdus entre près de 40 partis, préfabriqués ou factices, aux symboles distinctifs, mineurs, mesquins ou burlesques. Des repères équivoques qui leurrent les gens sur des différences aléatoires et factices.
Je crois qu’il faut commencer par là et que c’est indispensable pour commencer à réfléchir et pour travailler plus sérieusement le pays. C’est appel est un devoir pour toute cette panoplie composite de partis qui sont conviés à s’unir pour persister. Se fédérer pour se renforcer et pour recueillir l’adhésion des jeunes. Réveiller les grévistes de la politique, de tous les milieux, par nationalisme et par esprit de démocratie, afin de mieux encadrer la vie politique. Sans attendre les batailles de foire électoralistes, pour s’inventer des slogans de cérémonie. Se fédérer enfin, sur des programmes solvables et réalistes, afin de regarder sans complexe l’avenir, avec mérite, assurance et dignité.
Car cette foison de partis, qui parasite l’atmosphère, nous dessert. Elle fait fuir les votants par les perplexes complications programmatiques et identificatrices que leur nombre pharamineux installe. Elle évince les citoyens du jeu électoral. Ce qui de fait, détruit la démocratie, en privant les gens de la possibilité du choix raisonné ou de la logique des votes. Un état de la chose, qui faute de la pleurer, peut justifier qu’elle soit risible et sinistrée. La schizophrénie rend cyniques et déprimés, les gens qui hésitent.
Pire, avec le ventre nu dont nous a amusé untel, sans respect de l’assemblée ni des électeurs qui fixent le spectacle sur leurs télés, ce n’est le simple leader que l’on moque ou que l’on rit, ou le parti qui le supporte. C'est le pays entier qui force la dérision, l’absence de sérieux et l’irrespect des nations qui nous méjugent et nous attendent dans le cadre des investissements potentiels ou des grands conflits. Imaginez une femme qui eût fait l’objet de cette scène. Les érotiques défonceuses du Femen en seraient amoindries, dans leurs provocateurs effets. C'est vrai qu'on a vu ailleurs des parlementaires en venir aux mains. Mais, ce n'est nullement une excuse ni un critère.
Avec des chefs de cette carrure, décriés s’ils ne s’insultent pas face à face, devant le peuple indisposé…On est éberlués ou plutôt comme le bon peuple, épatés. Ça, chez-nous ? S'étonnent les uns ! Pourquoi s’en priver, des bons mots de notre Benky ? On a fait des progrès ! S’il amuse le roi, pourquoi pas nous ? De bon cœur, je dirais oui ! Le politique est un être naturel, sans complexes, libéré chez-nous ! Oui, il sort de sa gangue, il réagit ! Et si ça donne parfois des minauderies et du style, ce sont souvent des approches grossières, mensongères ou ridicules. Peu importe ! On est là pour leur pardonner ! On en a entendu et vu de ces des vannes ! Des sorties bonnes à jeter aux orties. Pour faire fortune pardi, puisque les cactus et l’agave, leurs huiles sont bonifiées par la mode et dans l’aire.
Nature paradoxale, qui relève du même imaginaire fantasque ! Dans le monde, il y a des cactus ! La chansonnette est dans cet air-là aussi. Les jeux de gosses qui s’étranglent lors de puérils combats de titans, sont au programme. Faites vos jeux et pariez ! Prenez vos tickets de ciné pour aller voter. Ils arrivent, Zorro, E.T. et les 3 mousquetaires ! Ou les 7 mercenaires ? Au fait, où sont passés les salles de théâtres et de cinéma ? A la télé ? Oui, vraiment !
Oui, c’est indéniable, on apprend tous la Démocratie. On fait des progrès et on en attend encore. La pulsion vient d’en haut et c’est la base qui soutient le sommet de la pyramide ! Que l’Olympe nous comprenne enfin ! Sinon, nous demeurons résignés. Mais jusqu'à quand ? Jusqu’où la tige du bambou peut-elle résister et encore se courber pour supporter le poids de celui qui la monte ?
Les amendements cosmétiques, les déviances adroites, les progrès, ça ne vient pas suffisamment vite, pour combler les retards importants, les exigences locales et plus stressantes de l'extérieur. Ni leurs demandes itératives et insistantes de meilleure gouvernance, qui hypothèquent toute reconnaissance franche de nos dossiers et autres formules de coopérations et d'entraides. A l’horizon, ces requêtes aspirent à plus de dignité et de justice, sur la voie des droits de l’homme et de la modernité. Entre les volontés disparates, les éléments de stagnation et de retenue, les coups bas et les sabotages, les criques de résistances des hommes du pouvoir et des nantis, existent et pèsent de leur poids. On les comprend, car ils veulent garder les privilèges, les excès et la mains sur les extras.
Et là, on appréhende mieux le besoin de faire usage en politique des fables de La Fontaine ! Les contes et les fables sont faits pour édifier les hommes et les rendre plus adaptés, plus alertes et plus intelligents. On admet du coup et un peu mieux, les allégories zoologiques et les forces démoniaque, citées dans les hâbleries de Benky ! La diatribe est vivante, le peuple est sauf, puisqu’il sait s’amuser, des diableries et de ceux qui les colportent. De façon inattendue, sympathique ou saugrenue. Car c’est le langage du Peuple et il lui est éminemment adapté.
Mais ce tango des entités, cette valse entre les plus aisés et les plus blasés, ces démissions et ces fractures, pour rien ou pour si peu, sous le regard des aigris et des outragés, est d'une cacophonie lamentable. La palette est d'une confusion affligeante. Qu'allez-vous faire les amis, de plus ou de mieux? Voire de pire, dans l'opposition ? Ou pour d'aucuns, dans leur retour aux affaires d’Etat, dans une cabine de commande disparate, où il y a la mêlée, les hors-jeux, les suspensions, sinon la chute du panier dans cohue ! Ça ne nous est pas étranger, de voir des compétitions perdues, mais si on a raté souvent les coupes, il y a tellement de matchs à préparer !
Dr Idrissi My Ahmed
Le 22 Juillet 2013
Malhonnêteté de Mr Ennajji
Auteur : elchi
Date : le 23 juillet 2013 à 20h33
Monsieur Ennaji qui est professeur à la faculté de Droit de Rabat, Agdal, ne dispense pas ses cours de manière régulière. Il se contente de 6 séances chaque semestre.

D’autant plus qu’il regroupe 2 groupes (soit quelques 300 étudiants) dans une seule et même plage horaire et dans un même amphithéâtre, tout cela pour économiser 2 heures de travail par semaine! La cerise sur le gâteau est qu’il s’est approprié la rédaction de certains chapitres d’un livre qu’il donnait à ses étudiants en guise de polycopié.

Concernant les remarques de fonds, je rejoins l’avis de rewan. Cet article est vide et stérile. De plus le style et la pensée de cet article sont digne de la Pravda soviétique.
Vacuité Ennajienne
Auteur : rewan
Date : le 22 juillet 2013 à 20h55
Ce qui est fascinant avec les Ennaji c'est leur grande faculté à parler parler parler pour ne rien dire. Ah si, y a un terrible complot du makhzen contre le M20F nous apprend l'illustre professeur. Tout ce qui n"est pas eux, M20F, est makzénien. Au lieu de critiquer les divers plans industriels : énergies renouvelables (solaire , éolienne), logistique, automobile, aéronautique, agricole,,etc..., leurs insuffisances et les carences.de ces plans, môssieu étale son amertume et ses ressentiments . Et nous donne une leçon sur la liberté de blablater(d'expression). Sa liberté de blablater l'a-t-elle empêché de faire carrière au sein du makhzen, sa promotion a-t-elle été entravée ? Si oui qu'il nous le dise. On sera avec lui.
La seule proposition économique de ce mouvement ultra-minoritaire (le gros des troupes c'est les aliénés de feu "cheikh" Yassine ) c'est le recrutement de tout les diplômés-chômeurs dans la fonction publique... Diplômés en socio, psycho, lettres, philo , bref les 3/4 des étudiants marocains se destinent à la fonction publique! Alors que le Maroc a besoin de techniciens, d'ouvriers qualifiés , d'ingénieurs, de cadres intermédiaires... L'université forme des blablateurs professionnels, des paresseux et probablement de futurs corrompus. Le système éducatif allemand, par exemple, accorde plus d'importance à la formation professionnelle ( en alternance) qu'aux diplômes. Heureusement qu'il y a l'OFPPT., c'est un début.

.Mais je rassure monsieur Ennaji, ses espérances mortifères se réaliserons. Comme dans tous les pays du monde, il y aura Maroc, ici et là, des émeutes des manifs et des révoltes parce qu-il y a de l'injustice et qu'il y aura toujours de l'injustice. Et que l'homme ne se résigne pas. Les chouafines et chouafates qui prévoient des troubles sont de bon voyants. 1 chance sur deux que leur voyance se réalise, c'est statistique! Et les Ennaji nous infligeront, avec un ton docte, leur leçon et blabla autour du "on vous l'avais bien dit. Pendant ce temps l'important, la politique économique, industrielle reste en dehors du champ critique, parce que le M20F et ses soutiens n'ont strictement rien à proposer à part des slogans creux, une idéologie bricolée, bobo-gauchiste.
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