Sur les centaines de personnes poursuivies en justice suite à l’attentat du 16 mai 2003, perpétré à Casablanca, plusieurs ont été condamnées à la peine capitale. Soad El Khammal, 56 ans, veuve de l’une des victimes de l’attentat, est contre. Bien qu’elle ait perdu son mari ainsi que son enfant ce jour-là, celle qui préside désormais une association des victimes du terrorisme s’oppose à catégoriquement à la peine de mort.
«Aujourd’hui je peux dire que je suis une victime (des attentats). J’ai perdu mon mari et mon enfant, et je suis contre la peine de mort», confie-t-elle dans un entretien accordé à Rtve.es, en Espagne, soulignant qu’il s’agit d’une position personnelle qu’elle ne souhaite pas relier à son activité dans l’association.
Les attentats de Casablanca avaient, pour rappel, fait 41 victimes et une centaine de blessés. Pour ce qui est de la peine de mort, bien qu'elle figure toujours dans le code pénal marocain, aucune exécution n'a eu lieu depuis 1993.