Malgré la crise que connaissent actuellement les principaux partenaires européens du Maroc, le gouvernement est optimiste quant à la croissance économique du pays pour l’année 2013. «Il est clair que nous sommes affectés par la crise, et notamment par la récession en France et en Espagne, puisque 50% de nos échanges extérieurs avec l'UE se font avec ces pays», a d'abord reconnu, ce mercredi, Nizar Baraka, ministre de l’Economie et des Finances, dans un entretien accordé à l’AFP, en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tiennent cette semaine à Marrakech.
«Evidemment, cela a des retombées sur notre économie», a-t-il ajouté, avant de rassurer : «Aujourd'hui, l'économie marocaine se comporte mieux que prévu dans la mesure notamment où nous avons une excellente année agricole». «Nous pourrions dépasser les 4,5% de croissance que nous nous sommes fixés lors de la loi de finances», a-t-il affirmé, avançant une fourchette de «4,7 et 5,1%».