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Grand Angle

Le Maroc se moque-t-il de l’avenir de ses chibanis en France ?

C’est en janvier dernier que la mission d’information parlementaire sur les conditions de vie des chibanis en France était lancée (cf notre article). Objectif : soumettre des propositions à l’Assemblée Nationale pour permettre à ces travailleurs immigrés de vieillir dignement dans l’Hexagone. Les responsables de la mission prévoient de venir au Maroc à la mi-mai. Le souci est que les autorités marocaines n’ont préparé aucun cahier de doléances pour améliorer les conditions de vie de ses chibanis.

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Temps de lecture: 2'

Depuis le début de la mission parlementaire lancée en janvier dernier, des historiens, des experts en migrations, des juristes, des gérontologues et des responsables d’associations protégeant les intérêts des travailleurs immigrés sont régulièrement auditionnés par les chargés de la mission, afin d’exprimer leur point de vue et dire ce qui doit être fait pour améliorer les conditions de vie des chibanis, et ce au niveau de leur logement, de leurs prestations sociales ou encore de leur résidence en France. Les propositions et recommandations récoltées seront ensuite compilées dans un rapport final qui sera rendu à la mi-juin à l’Assemblée Nationale.

Libres de leurs mouvements

Parmi les personnes auditionnées, il y a eu Boualam Azahoum de l’association El Ghorba à Villeurbanne. Pour lui, il y a deux priorités pour permettre aux chibanis de vivre décemment en France. La première est de leur permettre de circuler comme bon leur semble entre la France et leur pays d’origine, sans leur imposer une durée d’absence, pour pouvoir ainsi toucher les APL (Aide personnalisée au logement) ou l’allocation de solidarité aux personnes âgées. La seconde : arrêter les contrôles de l’administration française pour savoir où ils ont été et pour combien de temps. «Le problème aujourd’hui est que les chibanis ont des droits qui sont liés à leur résidence. Quand ils s’absentent trop longtemps pour aller voir leur famille au pays, on leur suspend leur paiement. En plus, à leur retour, on leur demande de rembourser les mois où ils n’étaient pas en France, les plongeant encore plus dans une précarité sociale», déplore Boualam Azahoum.

Nationalité française

Ali El Baz, membre du Groupe d’information de soutien aux immigrés (GISTI) a également été auditionné dans le cadre de cette mission. «J’ai défendu l’idée d’une carte de résidence permanente pour les chibanis. Cette carte existe depuis 2006 mais elle n’a jamais été mise en pratique», explique-t-il. Lui, ne souhaite pas que le gouvernement français donne la nationalité française aux chibanis, à cause de la lourdeur des formalités administratives que cela représente.

Un point de vue qui met en colère Boualam Azaham. «Je ne comprends pas comment on peut être contre le fait de leur donner la nationalité française ! Ca fait partie de leur droit aussi ! De toutes les personnes qui sont auditionnées, Ali El Baz est bien le seul à être contre la nationalité. Celle-ci doit rester un choix pour le chibani concerné», lance-t-il fou de rage. «La nationalité leur permettra de circuler librement, de toucher tranquillement leurs prestations sociales et d’avoir le droit au regroupement familial pour faire venir leur famille», poursuit-il.

Prochaine étape : le Maroc

Après avoir sillonné plusieurs villes de France, les responsables de la mission se rendront ensuite au Maghreb pour rencontrer les autorités des pays d’origine des chibanis. Le voyage au Maroc est prévu les 16 et 17 mai. Néanmoins, Boualam Azaham confie que c’est le flou total à l’heure actuelle, du côté du Maroc. Il ne sait pas qui vont rencontrer les chargés de la mission parlementaire au Maroc. «Nous avons envoyé des courriers au ministère des MRE et au CCME pour les informer de l’importance de cette mission pour les chibanis marocains et leur demander de préparer un cahier de doléances pour améliorer leurs conditions de vie, mais nous n’avons jamais eu de retour de leur part», regrette-t-il.

D’après Reuters, la France compte aujourd’hui 800 000 immigrés de plus de 55 ans, dont 350 000 sont âgés de plus de 65 ans.

@chapaie
Auteur : tayron 91
Date : le 23 avril 2013 à 19h59
Si tu lie bien cela concerne la caisse des Français de l'étranger et c'est payant car c'est calculer en fonction de ta retraite mais le minimum est 300 Euros par mois donc il faut avoir une bonne retraite.(La convention permet aux personnes ayant adhéré à la Caisse des Français de l’Etranger et résidant au Maroc, le transfert des cotisations d’assurance volontaire à cette Caisse. - Les titulaires de pension ou de rente qui ont droit à l'assurance maladie selon la législation des deux Etats bénéficient des prestations de la caisse de sécurité sociale de leur résidence .
IL y a beaucoup de retraiter Français résident au Maroc qui sont tomber malade et sont rentré en France car ayant des petites retraites et n'ayant pas les moyen de payer la caisse des Français de l'étranger pour leur soins (source diplomatique et consulaire) et les hopitaux Marocains sont médiocres et dangereux et les cliniques ne sont a la porté que des bourses bien garnie .mieux vaux ne pas tomber malade au Maroc si on n'est pas affilier a la caisse des Français de l'étranger .Je suis chleuh aussi renseigne toi mieux
Tyron
Auteur : CHAPAIE
Date : le 23 avril 2013 à 19h40
Excuse moi tyron j'ai cru que c'etait pour moi le Harki sans rancune
RE
Auteur : CHAPAIE
Date : le 23 avril 2013 à 19h33
Alors tes têtu est bête mais ce n'est pas de ta faute malheureusement, c'est dû au manque d'éducation de tes parents ce n'est pas de ta faute Tyron, vraiment mon amie ce n'est pas de ta faute et pour finir je suis pas un harki mais Amazir et Berbère de sous :)
tayron 91 le Harkis...............
Auteur : anngadi
Date : le 23 avril 2013 à 16h11
tayron 91, je n'ai qu'une chose à dire tu es un harkis 100 pour cent pur harkissssssssssssssssssssss
RE
Auteur : CHAPAIE
Date : le 23 avril 2013 à 14h09
T'est têtu comme garçon mon ami, je parle de ce sujet car j'ai un parent fraîchement installer et qui vit au Maroc avec tous c'est droit, bon voila un copier-coller et j’espère t'avoir appris quelque chose.

La convention de sécurité sociale entre le Maroc et la France, signée en octobre 2007, est enfin entrée en vigueur le 1er juin 2011.




Un décret publié le 24 mai 2011 par le Gouvernement français portant publication de la convention de sécurité sociale entre la France et le Maroc, signée le 22 octobre 2007 à Marrakech (JO du 26 mai 2011), et une circulaire du 7 novembre 2011 de la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Retraite) adressée à l’ensemble des Directeurs des caisses d’assurance retraite de France les informant des modalités d’application de la dite Convention, en précisant notamment que :

« Une nouvelle convention de sécurité sociale entre la France et le Maroc a pris effet le 1er juin 2011. Elle abroge la convention du 9 juillet 1965 et ses avenants. Elle prévoit dorénavant la comparaison entre la pension nationale et la pension globale théorique réduite au prorata (éventuellement ramené à la durée maximale), l'examen individuel des droits à prestations de survivants et la répartition au prorata de la durée de chaque mariage, le droit aux soins de santé »

La nouvelle convention remplace donc celle du 9 juillet 1965, en regroupant les dispositions de cette dernière et celles de ses textes modificatifs et additifs. Elle actualise ces dispositions tout en prenant en considération l’évolution des régimes de sécurité sociale des deux pays et améliore la couverture sociale des ressortissants marocains et français.

Les nouvelles dispositions prévoient :
• L’extension de la couverture médicale au profit des titulaires de pensions ainsi qu’à leurs ayants droits résidant sur le territoire du pays d’origine ; couverture qui ne concernait avant que les salariés actifs et leurs ayants droit ;
• L’extension du champ d’application de la convention à la catégorie des fonctionnaires et agents de l’Etat ;
• L’extension du droit aux allocations familiales au profit des enfants des titulaires de pension résidants sur le territoire du pays d’origine ;
• La prise en considération des périodes d’assurance accomplies dans les Etats tiers liés avec le Maroc et la France par une convention de sécurité sociale, pour le calcul des pensions.

La convention permet aux personnes ayant adhéré à la Caisse des Français de l’Etranger et résidant au Maroc, le transfert des cotisations d’assurance volontaire à cette Caisse.

A signaler que la couverture sociale garantie par cette convention se base sur le principe :
- de l’égalité de traitement entre les travailleurs marocains et français,
- le maintien des droits acquis ou en cours d'acquisition,
- la totalisation des périodes d’assurances accomplies successivement au Maroc et en France
- et le transfert des prestations sociales sur le lieu de résidence du bénéficiaire.

Les prestations sociales garanties par ladite convention sont :
- les allocations familiales,
- les prestations en espèce de maladie et de maternité,
- les prestations des soins de santé pour les actifs et les retraités ainsi que pour les membres de leur famille,
- les pensions d'invalidité, de vieillesse et de survie,
- les prestations d'accidents du travail
- et de maladies professionnelles et les allocations de décès.

La nouvelle convention concerne les retraités marocains ayant travaillé en France et ceux qui y résident tout en bénéficiant d’une pension marocaine. De même, elle prend en compte les retraités français installés au Maroc. Une autre mesure concerne également les ressortissants des Etats membres de l’Union européenne liés avec le Maroc par un instrument de coordination.

Cette mesure (limitée auparavant qu’aux salariés et leur famille demeurée au Maroc) offre des soins de santé élargis à toutes les personnes visées par la convention ainsi qu’à leurs ayants droits.

Le droit aux soins de santé :
- Les titulaires de pension ou de rente qui ont droit à l'assurance maladie selon la législation des deux Etats bénéficient des prestations de la caisse de sécurité sociale de leur résidence .
- Les titulaires qui ont droit aux prestations selon la législation d'un seul Etat et qui résident dans l'autre Etat, bénéficient des prestations servies par la caisse de sécurité sociale du lieu de résidence, ces prestations restent à la charge de l'Etat débiteur de la pension.
- Les ayants-droit du titulaire de pension ou rente, reconnus comme tels par la législation de l'Etat de résidence, bénéficient également des prestations en nature de l'assurance maladie, que ceux-ci résident ou non dans le même Etat que le titulaire.


Pour lire la suite La convention de sécurité sociale entre le Maroc et la France, signée en octobre 2007, est enfin entrée en vigueur le 1er juin 2011.




Un décret publié le 24 mai 2011 par le Gouvernement français portant publication de la convention de sécurité sociale entre la France et le Maroc, signée le 22 octobre 2007 à Marrakech (JO du 26 mai 2011), et une circulaire du 7 novembre 2011 de la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Retraite) adressée à l’ensemble des Directeurs des caisses d’assurance retraite de France les informant des modalités d’application de la dite Convention, en précisant notamment que :

« Une nouvelle convention de sécurité sociale entre la France et le Maroc a pris effet le 1er juin 2011. Elle abroge la convention du 9 juillet 1965 et ses avenants. Elle prévoit dorénavant la comparaison entre la pension nationale et la pension globale théorique réduite au prorata (éventuellement ramené à la durée maximale), l'examen individuel des droits à prestations de survivants et la répartition au prorata de la durée de chaque mariage, le droit aux soins de santé »

La nouvelle convention remplace donc celle du 9 juillet 1965, en regroupant les dispositions de cette dernière et celles de ses textes modificatifs et additifs. Elle actualise ces dispositions tout en prenant en considération l’évolution des régimes de sécurité sociale des deux pays et améliore la couverture sociale des ressortissants marocains et français.

Les nouvelles dispositions prévoient :
• L’extension de la couverture médicale au profit des titulaires de pensions ainsi qu’à leurs ayants droits résidant sur le territoire du pays d’origine ; couverture qui ne concernait avant que les salariés actifs et leurs ayants droit ;
• L’extension du champ d’application de la convention à la catégorie des fonctionnaires et agents de l’Etat ;
• L’extension du droit aux allocations familiales au profit des enfants des titulaires de pension résidants sur le territoire du pays d’origine ;
• La prise en considération des périodes d’assurance accomplies dans les Etats tiers liés avec le Maroc et la France par une convention de sécurité sociale, pour le calcul des pensions.

La convention permet aux personnes ayant adhéré à la Caisse des Français de l’Etranger et résidant au Maroc, le transfert des cotisations d’assurance volontaire à cette Caisse.

A signaler que la couverture sociale garantie par cette convention se base sur le principe :
- de l’égalité de traitement entre les travailleurs marocains et français,
- le maintien des droits acquis ou en cours d'acquisition,
- la totalisation des périodes d’assurances accomplies successivement au Maroc et en France
- et le transfert des prestations sociales sur le lieu de résidence du bénéficiaire.

Les prestations sociales garanties par ladite convention sont :
- les allocations familiales,
- les prestations en espèce de maladie et de maternité,
- les prestations des soins de santé pour les actifs et les retraités ainsi que pour les membres de leur famille,
- les pensions d'invalidité, de vieillesse et de survie,
- les prestations d'accidents du travail
- et de maladies professionnelles et les allocations de décès.

La nouvelle convention concerne les retraités marocains ayant travaillé en France et ceux qui y résident tout en bénéficiant d’une pension marocaine. De même, elle prend en compte les retraités français installés au Maroc. Une autre mesure concerne également les ressortissants des Etats membres de l’Union européenne liés avec le Maroc par un instrument de coordination.

Cette mesure (limitée auparavant qu’aux salariés et leur famille demeurée au Maroc) offre des soins de santé élargis à toutes les personnes visées par la convention ainsi qu’à leurs ayants droits.

Le droit aux soins de santé :
- Les titulaires de pension ou de rente qui ont droit à l'assurance maladie selon la législation des deux Etats bénéficient des prestations de la caisse de sécurité sociale de leur résidence .
- Les titulaires qui ont droit aux prestations selon la législation d'un seul Etat et qui résident dans l'autre Etat, bénéficient des prestations servies par la caisse de sécurité sociale du lieu de résidence, ces prestations restent à la charge de l'Etat débiteur de la pension.
- Les ayants-droit du titulaire de pension ou rente, reconnus comme tels par la législation de l'Etat de résidence, bénéficient également des prestations en nature de l'assurance maladie, que ceux-ci résident ou non dans le même Etat que le titulaire.
La convention de sécurité sociale entre le Maroc et la France, signée en octobre 2007, est enfin entrée en vigueur le 1er juin 2011.




Un décret publié le 24 mai 2011 par le Gouvernement français portant publication de la convention de sécurité sociale entre la France et le Maroc, signée le 22 octobre 2007 à Marrakech (JO du 26 mai 2011), et une circulaire du 7 novembre 2011 de la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Retraite) adressée à l’ensemble des Directeurs des caisses d’assurance retraite de France les informant des modalités d’application de la dite Convention, en précisant notamment que :

« Une nouvelle convention de sécurité sociale entre la France et le Maroc a pris effet le 1er juin 2011. Elle abroge la convention du 9 juillet 1965 et ses avenants. Elle prévoit dorénavant la comparaison entre la pension nationale et la pension globale théorique réduite au prorata (éventuellement ramené à la durée maximale), l'examen individuel des droits à prestations de survivants et la répartition au prorata de la durée de chaque mariage, le droit aux soins de santé »

La nouvelle convention remplace donc celle du 9 juillet 1965, en regroupant les dispositions de cette dernière et celles de ses textes modificatifs et additifs. Elle actualise ces dispositions tout en prenant en considération l’évolution des régimes de sécurité sociale des deux pays et améliore la couverture sociale des ressortissants marocains et français.

Les nouvelles dispositions prévoient :
• L’extension de la couverture médicale au profit des titulaires de pensions ainsi qu’à leurs ayants droits résidant sur le territoire du pays d’origine ; couverture qui ne concernait avant que les salariés actifs et leurs ayants droit ;
• L’extension du champ d’application de la convention à la catégorie des fonctionnaires et agents de l’Etat ;
• L’extension du droit aux allocations familiales au profit des enfants des titulaires de pension résidants sur le territoire du pays d’origine ;
• La prise en considération des périodes d’assurance accomplies dans les Etats tiers liés avec le Maroc et la France par une convention de sécurité sociale, pour le calcul des pensions.

La convention permet aux personnes ayant adhéré à la Caisse des Français de l’Etranger et résidant au Maroc, le transfert des cotisations d’assurance volontaire à cette Caisse.

A signaler que la couverture sociale garantie par cette convention se base sur le principe :
- de l’égalité de traitement entre les travailleurs marocains et français,
- le maintien des droits acquis ou en cours d'acquisition,
- la totalisation des périodes d’assurances accomplies successivement au Maroc et en France
- et le transfert des prestations sociales sur le lieu de résidence du bénéficiaire.

Les prestations sociales garanties par ladite convention sont :
- les allocations familiales,
- les prestations en espèce de maladie et de maternité,
- les prestations des soins de santé pour les actifs et les retraités ainsi que pour les membres de leur famille,
- les pensions d'invalidité, de vieillesse et de survie,
- les prestations d'accidents du travail
- et de maladies professionnelles et les allocations de décès.

La nouvelle convention concerne les retraités marocains ayant travaillé en France et ceux qui y résident tout en bénéficiant d’une pension marocaine. De même, elle prend en compte les retraités français installés au Maroc. Une autre mesure concerne également les ressortissants des Etats membres de l’Union européenne liés avec le Maroc par un instrument de coordination.

Cette mesure (limitée auparavant qu’aux salariés et leur famille demeurée au Maroc) offre des soins de santé élargis à toutes les personnes visées par la convention ainsi qu’à leurs ayants droits.

Le droit aux soins de santé :
- Les titulaires de pension ou de rente qui ont droit à l'assurance maladie selon la législation des deux Etats bénéficient des prestations de la caisse de sécurité sociale de leur résidence .
- Les titulaires qui ont droit aux prestations selon la législation d'un seul Etat et qui résident dans l'autre Etat, bénéficient des prestations servies par la caisse de sécurité sociale du lieu de résidence, ces prestations restent à la charge de l'Etat débiteur de la pension.
- Les ayants-droit du titulaire de pension ou rente, reconnus comme tels par la législation de l'Etat de résidence, bénéficient également des prestations en nature de l'assurance maladie, que ceux-ci résident ou non dans le même Etat que le titulaire.
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