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Grand Angle

Maroc : Les Marocaines fréquentent de plus en plus les casinos

Liberté, indépendance financière ou caprices, seraient de possibles raisons expliquant l’engouement des Marocaines riches pour les casinos. Mais les autres femmes aux bourses moyennes jouent également non pas dans ces lieux de fortunés mais dans les bureaux de la Loterie nationale et la Marocaine des jeux et des sports.

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Temps de lecture: 2'

Une tendance qui se précise. Les femmes marocaines fortunées fréquentent de plus en plus les casinos. Apparemment, elles aiment faire tourner la roulette et jouer au Blackjack . Interrogé par le site saoudien alarabiya.net, sur la montée en puissance de ce phénomène, le ministre du tourisme Lahcen Haddad ( du Mouvement populaire) a considéré, dans sa réponse, qu’il s’agit là d’un «indicateur attestant des libertés dont jouit le citoyen marocain qu’il soit homme ou femme».  Le responsable a évité de donner des chiffres exacts sur les recettes glanées par les six casinos que compte le royaume.

En revanche, le site avance sur la base de «certaines sources» que les gains de ces entreprises avoisineraient les 50 millions de dh par mois alors que les impôts relevés par le fisc atteindraient les trois milliards de dh chaque année. Lahcen Haddad a, bien entendu, mis en doute la véracité de ces chiffres, estimant que mêmes les casinos ne sont pas en mesure de savoir leurs recettes exactes.

Elles commencent par 120 dollars avant de flamber à 150 000 dollars

Avant d’arrivée au stade de flambeuse et avoir le titre de fidèles clientes des lieux des jeux de hasard, alarabiya.net assurent sur la foi de propos d’une «source sécuritaire» que les femmes marocaines fortunées commencent leur initiation par une visite «innocente» au bras d'un membre de la famille, souvent le mari. Une fois cette phase terminée, elles prennent toutes seules la direction des casinos. Le montant qu’elles jouent, selon toujours alarabiya.net, suit la même cadence, moyenne au départ, environ 120 dollars, avant de «flamber» à 150 000 dollars. Le sociologue, Wassim Hani, attribue cet engouement des femmes marocaines aux casinos  à leur «indépendance financière».

Les femmes aux bourses moyennes, jouent aussi

Si les six casinos du royaume sont des lieux par excellence réservés à des femmes riches, les bureaux de Loterie nationale et la Marocaine des jeux et du sport (une société publique détenue à 90% par l’Etat et 10% par la CDG, son président est nommé par le chef du gouvernement, ndlr) offrent pour les bourses moins fortunées des occasions de «flamber» à moindre coup en jouant au loto, Totofoot ou encore le keno. Des jeux qui commencent avec des mises de cinq dirhams.

De plus en plus de femmes fréquentent ces boutiques et prient pour que la chance soit de leur côté. Il est bel et bien révolu le temps où les dames envoyaient le fils de la voisine pour qu’il joue à leur place au tiercé.

C'est inquiétant
Auteur : tangerois034
Date : le 06 avril 2013 à 14h46
Elles feraient mieux de dépenser leur argent au profit des gens pauvres et qui sont dans le besoin......
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