A l’issue des 2 visites guidées de ce projet immobilier et accordées séparément par le staff d’Excelia dans un premier temps au profit de la presse marocaine puis ultérieurement aux représentants d’ACIA, des explications, des regrets et des promesses du promoteur ont été entendus.
C’est ainsi que nous revenons sur cet événement avec une attitude en demi-teinte :
- Perplexes, parce que livrer se traduit par un acte de remise des clefs, de l’acte parcellaire et de la propriété à l’acquéreur.
- Méfiants, par rapport aux futurs dates de livraisons et aux réengagements du promoteur dans le respect du compromis de vente et du protocole d’accord.
- Soulagés, car ce dossier fait l’objet du suivi d’une majorité de médias marocains et du soutien de l’opinion publique.
- Heureux, puisque bientôt des acheteurs prendront possession de leur bien tellement attendu.
L’année 2013 marquera t-elle la fin d’un cauchemar et le début du dénouement ?
2012, une année mouvementée et cauchemardesque, nous ne pouvons guère oublier, pour faute de livraison, ces Marocains locaux qui ont acheté aux jardins de Moulouya en 2006 -2007 et qui continuent 7 ans après à payer des loyers en sus des crédits immobiliers, ces enfants qui ont depuis grandi et n’ont pas eu le temps de profiter de chez eux, ces chibanis MRE qui espérèrent passer une retraite paisible au pays, ceux qui ne peuvent pas rentrer au Maroc parce que payer une location revient cher en cette période de crise…
Quelque soit le motif ou les responsables de ces retards de livraison, il est inconcevable et inadmissible pour une famille d’acheter un bien en 2006 et de se voir forcée d'attendre 2013 voir plus pour prendre possession de son logement.
Durant ces années écoulées, ACIA n’a pas ménagé ses peines, elle a persévéré pour établir les contacts et les échanges entre elle et les dirigeants d’Excelia et son PDG Mr Sefrioui.
Beaucoup de choses ont été dites par-ci, par-là. ACIA n’a aucun conflit avec la société mère le groupe Addoha. Nos requêtes et nos réclamations concernent et se limitent uniquement à l’actif et au passif de la société Urbatlas, filiale d’Excélia dont Mr Séfrioui est le Président du directoire. Cette société de droit et de fonds marocains a un directoire et une présidence avec lesquels ACIA poursuit le dialogue.
Certainement le manque de communication a lourdement contribué à cette situation malheureuse, la preuve est d’autant plus frappante quand on apprend plusieurs années après que le promoteur a donné priorité à d’autres projets qui concernent notamment une clientèle étrangère au détriment du projet des jardins de Moulouya et sans que les acheteurs ne soient informés.
Comment voulez qu’on interprète cela ? El Hogra, l’indifférence, le mépris ? Nous préférons dire une négligence de traitement. Certes la partie espagnole a sa part de responsabilité dans ce projet et principalement sur le passif d’Urbatlas, mais ACIA n’a pas vocation à s’adresser aux actionnaires de cette société, le conseil d’administration d’Excelia est amplement représenté.
Ce qui s’est passé aux jardins de Moulouya doit rester une exception et un cas particulier, parce que l’immobilier au Maroc et principalement la vente sur plan est en pleine évolution. Une réforme de la loi sur la VEFA devient une nécessité et une urgence pour apporter toutes les garanties aux acheteurs et une praticabilité pour les promoteurs.
Les impulsions de sa majesté et de son gouvernement dans la promotion du logement social pour qu’il soit accessible à tous citoyens sont devenues un exemple à suivre au-delà de nos frontières. Dans un autre registre et contrairement à ce qui a été dit, tous les projets immobiliers marocains ne connaissent pas autant de couacs, le savoir faire et le made in Maroc doivent être encouragés. Oui, il faut acheter au Maroc et privilégier les entreprises marocaines, et en même temps être exigeants quant à l’application des termes des contrats de vente.
ACIA apportera tout son soutien à Excelia et principalement à la partie marocaine, tant que celle-ci mettra l’intérêt des citoyens marocains en priorité. Il n y pas de honte à exercer la préférence nationale. Dans l’attente des prochaines livraisons au mois de mars, ACIA d’ores et déjà suspend son Sit-in prévu à Paris. Les médias marocains porteront eux-mêmes leurs témoignages dans la réalisation de ce projet et dans le respect des promesses faites. Pour l’instant ce qui est sûr, c’est que l’armada des MRE passera l’hiver 2013 de l’autre côté de Saïdia.