Crash de l’avion Berrada à Grenoble : « Une erreur de pilotage » privilégiée

Le crash de l’avion de tourisme appartenant à la famille marocaine Berrada qu’ils pilotaient eux-mêmes, samedi dernier près de Grenoble, dans le nord-est de la France, serait dû à une erreur de pilotage. «L'erreur de pilotage est la piste la plus probable. Il ne s'agit probablement pas d'un problème technique», a indiqué, ce jeudi 10 janvier à l’AFP, le procureur de la République à Grenoble Jean-Yves Coquillat, soulignant que des analyses étaient toujours en cours afin de déterminer les causes exactes de l'accident.

L’avion, un Piper PA 34, était piloté le jour de l’incident par le père de famille Farid Berrada, 46 ans, PDG de la société marocaine de peinture Colorado. Quelques minutes après son décollage de l’aéroport de Grenoble-Isère, à 13h20 heure locale, le petit d’avion de tourisme s’est écrasé sur une colline boisée, située à proximité de la commune de Saint-Pierre-de-Bressieux. Les cinq passagers de l’appareil, qui revenaient d’un séjour familial passé à la station de ski de Miribel, sont décédés sur le coup. L’avion devait, à l’origine, faire escale à Reus, au nord-est de l’Espagne, avant de poursuivre son vol vers le Maroc.

L’enquête est menée conjointement par le Maroc et la France. C’est le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) qui a été chargé de l’enquête en France, tandis qu’au royaume, le Bureau d’enquêtes et d’analyses d’accidents d’aviation civile marocain est mobilisé.

Le roi présente ses condoléances

Le roi Mohammed VI a, par ailleurs, présenté ce jeudi, ses condoléances à la famille Berrada. Dans un message relayé par l’agence MAP, le souverain a indiqué «avoir appris avec une profonde émotion et une grande affliction la nouvelle de l'accident tragique du crash dudit avion qui a coûté la vie à Farid Berrada, à sa femme Zineb Benhamida et à leurs enfants Driss, Etto et Amine». Le roi a également transmis à la mère de Farid Berrada et à ses frères ses «vives condoléances et sincère consolation suite à cette perte cruelle».

«Tout en partageant vos sentiments de tristesse en cette pénible épreuve, inscrite dans le destin imparable de Dieu, J'implore le Très-Haut de vous accorder réconfort, de raffermir votre foi et de vous inspirer patience et consolation», conclut le message royal.