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Grand Angle

Maroc : Le TGV Tanger-Casablanca entre en chantier

Le très controversé projet de TGV entre Tanger et Casablanca est actuellement en pleine phase de concrétisation. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a organisé une visite de chantier. Financement bouclé, les porteurs du projet sont confiants pour sa pleine réalisation quand les détracteurs continuent de crier au scandale. 

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«Le financement du budget est bouclé», a déclaré Mohamed Khlie, directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), lors d’une visite de chantier pour la presse, organisée jeudi 6 décembre, sur les sites du projet du TGV Tanger-Casablanca dans la région du sud, près de Kenitra, rapporte MAP. «Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) est désormais sur les rails d’une nouvelle étape de sa vie : celle des travaux de concrétisation conformément au planning prévu», ajoute-t-il.

20 milliards de dirhams

Le montant global des dépenses est de 20 milliards de dirhams (1,8 milliard d'euros) pour le seul TGV, y compris les études, le pilotage du projet, l'infrastructure, les équipements ferroviaires et l'acquisition du matériel roulant, a relevé M. Khlie. Le budget global du projet a été engagé à plus de 95% et l’état d’avancement a atteint 50%, toutes composantes confondues, selon l'ONCF. Les marché du génie civil ont fait l'objet d'appel d'offres et 50% du budget des travaux a été attribué à des entreprises nationales. 

Le projet de TGV a fait l’objet de multiples contestations depuis son lancement par plusieurs composantes de la société, notamment le collectif Stop TGV qui a mené une bataille sans merci pour faire entendre raison au gouvernement. Le projet est scellé, mais l'opposition n’abandonne pas. «Pour nous, rien n’a changé. Depuis le début, on nous dit que le budget est bouclé», dit Omar Balafrej, fondateur du mouvement Clarté, Ambition, Courage et membre du collectif Stop TGV, contacté par Yabiladi.

Investir dans le luxe ?

Il se dit surprit qu’il y ait de l’argent pour le TGV, mais que l’économie marocaine aille aussi mal jusqu’à présent. «Le TGV est agréable comme moyen de transport, reconnait M. Balafrej, mais nous ne pouvons pas nous le permettre maintenant au vu de l’état socio-économique du pays. Bientôt les factures d’électricité vont augmenter à la charge du consommateur mais, malheureusement, l’Etat marocain préfère investir dans le luxe.»

Il relève au passage qu’avec le froid que connait actuellement le Maroc, la neige cause des dégâts dans certaines zones. Le manque de route se fait encore plus ressentir, alors que «le projet de TGV, à lui seul, représente la construction de plus de 15 000 km de routes rurales».

Un train peut en cacher un autre
Auteur : Variant Marocain✨
Date : le 09 décembre 2012 à 17h32
Le TGV a fait débat en France longtemps après sa réalisation car ce ne fut pas rentable et il a couté à la fin beaucoup beaucoup plus cher que ce qui avait été annoncé au départ. Et maintenant la majorité des français n'ont meme pas les moyens de prendre le train simple! sans parler du TGV car trop cher. Au Maroc, nous voulons passer d'une seule voie au TGV (du coq à l’âne). N'oubliez pas que le maillage en rails du Maroc n'est pas terminé et que le train s’arrête à Marrakech. La France a fait son tgv quand son économie le permettait. Nous en 2012 nous sommes en pleine crise, des marocains meurent par faute de soins, par manque de routes sures. Nous voulons que notre pays avance mais je pense qu'à mon avis un tel argent pourrait être dépensé plus intelligemment
Ah les pauvres!
Auteur : Mars007
Date : le 08 décembre 2012 à 23h01
Décidément le thème de la pauvreté au Maroc est un fond de commerce assez florissant dans la rhétorique de certains, en voici un florilège :

La Maroc ne peut pas se permettre une ligne grande vitesse parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Festival du Cinéma comme celui de Marrakech parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre le mondial des clubs parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Festival Mawazine parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Morocco Mall parce qu’il y a des pauvres.


Voilà donc le résultat qu’on obtient quand on donne la parole à un sergent pour donner son avis sur la stratégie qui est plutôt du ressort des généraux !!

N’y aurait-il pas moyen de réaliser tout cela ET de s’occuper des “pauvres”.

En fait, le marocain est, à l’image du français, un grand râleur mais en plus médiocre! Je me rappellerai toujours d’un analyste français en athlétisme lors de championnats du monde d’athlétisme où les marocains s’illustraient encore dans le demi-fond (leur astre a pâli maintenant, hélas la médiocrité nous rattrape toujours!), bref le type répétait sans sourciller devant la caméra que si ces marocains s’adonnaient à la course à pied c’est parce qu’ils étaient pauvres. Conclusion, si tu n’es pas d’accord ou si tu veux jouer les trouble-fête invoque « la pauvreté « !





Ah les pauvres!
Auteur : Mars007
Date : le 08 décembre 2012 à 23h00
Décidément le thème de la pauvreté au Maroc est un fond de commerce assez florissant dans la rhétorique de certains, en voici un florilège :

La Maroc ne peut pas se permettre une ligne grande vitesse parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Festival du Cinéma comme celui de Marrakech parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre le mondial des clubs parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Festival Mawazine parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Morocco Mall parce qu’il y a des pauvres.


Voilà donc le résultat qu’on obtient quand on donne la parole à un sergent pour donner son avis sur la stratégie qui est plutôt du ressort des généraux !!

N’y aurait-il pas moyen de réaliser tout cela ET de s’occuper des “pauvres”.

En fait, le marocain est, à l’image du français, un grand râleur mais en plus médiocre! Je me rappellerai toujours d’un analyste français en athlétisme lors de championnats du monde d’athlétisme où les marocains s’illustraient encore dans le demi-fond (leur astre a pâli maintenant, hélas la médiocrité nous rattrape toujours!), bref le type répétait sans sourciller devant la caméra que si ces marocains s’adonnaient à la course à pied c’est parce qu’ils étaient pauvres. Conclusion, si tu n’es pas d’accord ou si tu veux jouer les trouble-fête invoque « la pauvreté « !





Ah les pauvres!
Auteur : Mars007
Date : le 08 décembre 2012 à 22h59
Décidément le thème de la pauvreté au Maroc est un fond de commerce assez florissant dans la rhétorique de certains, en voici un florilège :

La Maroc ne peut pas se permettre une ligne grande vitesse parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Festival du Cinéma comme celui de Marrakech parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre le mondial des clubs parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Festival Mawazine parce qu’il y a des pauvres.

La Maroc ne peut pas se permettre un Morocco Mall parce qu’il y a des pauvres.


Voilà donc le résultat qu’on obtient quand on donne la parole à un sergent pour donner son avis sur la stratégie qui est plutôt du ressort des généraux !!

N’y aurait-il pas moyen de réaliser tout cela ET de s’occuper des “pauvres”.

En fait, le marocain est, à l’image du français, un grand râleur mais en plus médiocre! Je me rappellerai toujours d’un analyste français en athlétisme lors de championnats du monde d’athlétisme où les marocains s’illustraient encore dans le demi-fond (leur astre a pâli maintenant, hélas la médiocrité nous rattrape toujours!), bref le type répétait sans sourciller devant la caméra que si ces marocains s’adonnaient à la course à pied c’est parce qu’ils étaient pauvres. Conclusion, si tu n’es pas d’accord ou si tu veux jouer les trouble-fête invoque « la pauvreté « !





Mon avis !
Auteur : berhoc
Date : le 08 décembre 2012 à 12h49
Déjà le budget est de 20 milliards de Dirhams contrairement à ce qu’ont essayé de déformer certains détracteurs démagogues en parlant de 34 milliards de Dirhams !

Parler de luxe ou pas suppose d’abord de connaître la durée d’investissement qui est de 30 ans ! Alors répartir ces 20 milliards de Dirhams sur 30 ans donne un budget annuel de 700 millions de Dirhams à peu près ! Soit même pas 1.5 % du budget alloué à la compensation cette année (Qui est de 50 milliards de Dirhams), alors si on parle du total du budget 2013 par exemple ! Que représente ces 700 millions sur les 345,91 milliards de dirhams qui représente les ressources de la loi de finance 2013 ? Même pas 0,2 % ! Qui ose parler d’un projet luxueux !

Encore, j’ai évoqué ces 700 millions de Dirhams sans parler des dons qui alimentent ce projet !


Se permettre de parler de luxe suppose aussi évoquer la rentabilité des fonds ! Préfère-t-on appeler un projet luxueux celui qu’on y mette 700 millions avec une rentabilité et un dégagement d’emploi de la main d’œuvre ou un projet qui ne rapporte rien avec un capital bien minime ?

Je reste convaincu de ce projet pour notre pays
Dernière modification le 08/12/2012 12:56
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