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Grand Angle

Maroc : Une pièce de théâtre parle sans tabou du sexe des femmes

«Dyali» est le nom de la pièce de théâtre qui a été jouée fin novembre, au Maroc, et qui traite sans tabou de sexualité et de la manière dont on parle du vagin dans la société marocaine. Une histoire basée avant tout sur de vrais témoignages de femmes marocaines.

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C’est en toute discrétion et sans faire de tapage médiatique que la dernière représentation de la pièce de théâtre marocaine «Dyali» [à moi], de la maroco-japonaise, Maha Sano organisée par l’Institut français de Rabat, s’est tenue le 27 novembre à Rabat et le 28 novembre à Kénitra. Beaucoup de discrétion pour une pièce qui parle en darija et sans tabou de vagin et de sexualité.

«Mon vagin, je l’emmène partout, même à la mosquée !»

Lors de la première représentation de «Dyali» en juin dernier, la pièce avait été plus médiatisée ouvrant ainsi la porte à de plus nombreuses critiques. Certains médias arabophones et conservateurs avaient vivement critiqué la pièce, rapporte l’AFP citant notamment le journal Attajdid, proche du PJD qui avait accusé l’équipe de la pièce d’utiliser «la provocation et la permissivité afin de porter atteinte aux mouvements islamistes», souligne l’agence.

«Mon vagin, je l'emmène partout avec moi : dans ma chambre, au hammam, au marché, partout partout, et même à la mosquée», «Je serre mes jambes, je les serre parce que personne ne doit le voir. Personne ne doit se dire qu'il est niché là, entre mes jambes» ou encore «A les écouter, on a l'impression que notre vagin est notre malheur. Qu'il faut l'enfermer. Je dois l'enfermer et ne l'ouvrir que le jour du mariage», sont là quelques phrases prononcées par les 3 comédiennes sur scène.

150 témoignages de femmes

La mise en scène signée Naïma Zitan a été très vite comparée aux Monologues du vagin, écrite par la féministe américaine Eve Ensler qui a été un énorme succès. «Ca n’a rien à voir, Naïma Zitan, la metteur en scène se bat justement pour que l'on ne fasse pas cette comparaison», lance Mounia Lazrak, responsable de la programmation culturelle au sein de l’Institut Français de Rabat. Elle insiste sur le fait que cette pièce est unique car elle parle des spécificités de la société marocaine.

Pourtant, pour écrire sa pièce, Naïma Zitan a procédé de la même manière qu'Eve Ensler en récoltant 150 témoignages de femmes marocaines issues de toutes les classes sociales afin de les faire parler de leurs expériences sexuelles, leur avis sur la virginité ; afin de connaître quels petits noms leur famille utilisait pour surnommer leur vagin.

150 témoignages

«Par exemple dans la pièce, les comédiennes parlent de l’wréda, la petite rose ou de titoun, des petits noms mignons remplaçant le nom de vagin. C’est joliment dit sans tomber dans le vulgaire», déclare Mouna qui confie avoir vu la pièce deux fois. «Lorsque les ateliers pour récolter les témoignages ont commencé au théâtre Aquarium [situé dans le quartier populaire Akkari de Rabat, ndlr], des femmes de ménage, des masseuses, des esthéticiennes ou des avocates ont voulu raconter leur histoire. Il y a eu des témoignages poignants car certaines ont parlé de viols», poursuit-elle.

La récolte de ces témoignages est intervenue quelques semaines après l’affaire dramatique d’Amina Filali. Cette jeune Marocaine violée, contrainte d’épouser son violeur et ne pouvant supporter son sort, s’était ensuite suicidée en ingurgitant de la mort aux rats. Pour la responsable de la programmation, cette affaire a certainement délié les langues de certaines femmes. Plus de femmes ont parlé beaucoup plus de leur vie sexuelle sans tabou.

Ensuite, tous ces témoignages ont été réécrits pour les incorporer dans la pièce finale jouée par 3 comédiennes. «D’ailleurs il était parfois difficile aux comédiennes de prononcer certains mots sur scène», confie Mouna. Après le succès rencontré par la pièce, le Maroc n’a pas fini d’entendre parler de la pièce «Dyali». Une autre représentation pourrait être programmée en janvier 2013. Une tournée pourrait également voir le jour dans tout le royaume.

Fausse pudeur
Auteur : ElChamali
Date : le 07 décembre 2012 à 15h39
Les artistes Marocains comme Nass el ghiwan ne devaient pas imaginer que la génération de Marocain qui lui succéderait en serait encore à s'"offusquer" de "mots", ou d'oeuvres. ou de film.... la honte

Y a t il vraiment encore à l'ère de l'internet, des gens qui crient encore au scandale en lisant ce genre de news ? Y a encore des grottes au Maroc où les gens sont "choqués" ?

Arrêter de mentir faux pudiques mythomanes que vous êtes....
ou alors arrêter de lire des sites d'information parce que ce que vous risquez d'y lire sur le monde qui vient ne va pas vous plaire.....
quelle bassesse...
Auteur : jandouba
Date : le 07 décembre 2012 à 14h34
donc la femme marocaine n a plus de valeur cherche a se salir la ou elle passe dommage ..elle ignore bien sa religion et ses regles ....y aura une maladie pire que sida elle la merite...qui cherche..........
Ma Dyalk ma walou....
Auteur : Dpac
Date : le 07 décembre 2012 à 14h28
Dans les sociétés incultes, ignares et .... et .... et ....., comme est le cas du Maroc, on croit que parler de sexe sans tabous est signe de développement, de civilisation et d'ouverture ( pas du vagin cette fois)

je me rappel de ce qu'à dit un vieux poète arabe ( à l'époque ou c 'était une fierté d’être arabe)

''si le nudisme est signe de civilisation, les ânes et les mules, les porcs..et tous les animaux seraient au top de la civilisation''
Ma Dyalk ma walou....
Auteur : Dpac
Date : le 07 décembre 2012 à 13h58
Dans les sociétés incultes, ignares et .... et .... et ....., comme est le cas du Maroc, on croit que parler de sexe sans tabous est signe de développement, de civilisation et d'ouverture ( pas du vagin cette fois)

je me rappel de ce qu'à dit un vieux poète arabe ( à l'époque ou c 'était une fierté d’être arabe)

''si le nudisme est signe de civilisation, les ânes et les mules, les porcs..et tous les animaux seraient au top de la civilisation''
Ma Dyalk ma walou....
Auteur : Dpac
Date : le 07 décembre 2012 à 13h57
Dans les sociétés incultes, ignares et .... et .... et ....., comme est le cas du Maroc, on croit que parler de sexe sans tabous est signe de développement, de civilisation et d'ouverture ( pas du vagin cette fois)

je me rappel de ce qu'à dit un vieux poète arabe ( à l'époque ou c 'était une fierté d’être arabe)

''si le nudisme est signe de civilisation, les ânes et les mules, les porcs..et tous les animaux seraient au top de la civilisation''
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